28 févr. 2010

JOUR J-1 AVANT D'ATTAQUER LE PLAN

Cette semaine j'ai fait 5 sorties.
Mon plan prévoit 5 sorties par semaine et je teste depuis plusieurs semaine l'insertion de ces séances dans mon planning déjà pas mal chargé.

Donc 5 sorties, c'est faisable, en revanche 5 sorties plus longues de moitié, ça va devenir compliqué, car il fait encore nuit le soir de bonne heure et le midi je n'ai pas assez de temps.

Bref, je pense démarrer la première semaine d'entraînement en scindant les sorties de plus d'une heure en semaine.
Ma tactique : courir 45 min le midi et le reste le soir.

Niveau récupération, le peu de temps entre les deux sorties, ne me laissera pas beaucoup de répit, et je verrais plus tard, si j'arrive à maintenir cette cadence.

D'autant plus que je souhaite garder 2 séances de fitness (LIA et STEP) qui ne sont pas franchement du cross-training et qui sollicite un maximum les jambes.
Si vraiment je sens que je coince, je mettrais de la muscu à la place (body barre et dos stress).

Je me dis que bien que crevée par ces séances fitness, ça me sera sûrement d'une grande utilité, car elles me renforceront musculairement et je compte aussi sur le phénomène de surcompensation pour que le marathon ne soit pas souffrance, mais bonheur.

J'ai fini cette semaine d'entraînement pas mal crevée, sans savoir vraiment pourquoi d'ailleurs.
Samedi j'ai couru 1h 20 et j'avais l'impression qu'on m'avait greffé deux jambes de bois.
Aujourd'hui cours d'abdos-fessiers + LIA HI-LOW et je n'ai dormi que
6 heures 30 (de minuit à 5 h et de 6 h 30 à 8 h 00).
C'est à ce genre de chose que je m'aperçois que je vieillis.
Si je ne dors pas avant minuit, je récupère beaucoup moins bien, même si j'ai le même nombre d'heures de sommeil.

la course à pied n'a pas durée long, j'ai fait 5 kms en 30 min.
et je suis rentrée dormir.
C'est bien la première fois que ce n'est pas l'appât de la nourriture qui m'a motivée à rentrer mais l'appât de l'oreiller et la couette.

Une petite sieste de 10 min et les batteries étaient à nouveau chargées.

J'espère retrouver la pêche rapidement pour aborder ce fameux plan de façon sereine et heureuse.

Bilan semaine :
7 h 15 d'entraînement (dont 3 heures de fitness)
3 724 kcal
40 kms (un peu léger, mais pas le temps de faire plus avec les
5 enfants en congés pour la semaine chez nous).
Fabrication d'un gâteau tous les jours pour le goûter des zenfants (j'suis fière de moi)
encore un peu lente par rapport aux cibles visées, mais bon ça commence à venir doucement.
Et du vent, du vent, du vent qui m'a fait mal aux cuissots (tout autant que certaines belles bosses)




25 févr. 2010

ALLELUIA C'EST UNE CONTRACTURE

Depuis mi-janvier je me traine une légère douleur à la hanche droite, qui me rappelle un peu trop mon syndrome de l'essuie-glace.
C'est vrai que j'avais négligé ces derniers temps les étirement specifiques de ce tendon.

Je prends mon courage à deux mains et vais voir le kiné/osteo afin de faire le bilan de cette catastrophe pré-marathon (en priant pour qu'il ne m'annonce pas de mauvaise nouvelle).

Je lui explique tout de go : j'ai un syndrome de l'essuie-glace, mais je n'ai plus mal au genou en revanche j'ai une gêne à la hanche et je pense que c'est lié, et puis je pense aussi que ça vient de mon moyen-fessier, voilà docteur dites-moi tout, massez-moi, faites quelque chose mais ne me dites pas qu'il faut que je stoppe la cap, sinon je vous mords.

Déjà : sifflet admiratif du doc en question qui est fort surpris de constater mes connaissances en anatomie (ben oui je lis beaucoup doc, je suis une angoissée moi).

et là il me masse et pile poile trouve les deux points sensibles. Il s'en donne à coeur joie, pendant que je transpire en essayant de contrôler les petites douleurs.

Je pose la question fatidique : Est-ce une tendinite (sous-entendu : cette putain de tendinite qui me bouffe la vie depuis 2006) tout en croisant les doigts de pied.

Réponse: meuh non voyons, c'est juste une grosse contracture et c'est normal, car dans votre discipline les points les plus sensibles sont la posture du bassin ou les mollets.
Dieu merci je n'ai jamais mal aux mollets ni aux chevilles (merci mes 15 années de danse classique).

D'ailleurs je vous donne 5 séances de plus qui vous aideront à supporter la charge d'entraînement spécifique au marathon et en plus je vous offre une séance de récup en piscine pour après le marathon.

Ben oui mon kiné il aime bien les sportifs, il aime encore plus la Bretagne et les bretons.
Alors comme je cumule sur tous ces plans, ben j'ai le droit à quelques faveurs.

Toute contente, je ressors du cabinet et pars courir 1 heure en endurance.
Sous un menu crachin je cogite comme à mon habitude et laisse divaguer ma pensée.
Mais très vite je suis rappelée à la réalité, car des paquets d'eau s'abbatent sur moi et le vent me ballotte comme un fêtu de paille.
On se croirait sur le Pen Duick une nuit de tempête en pleine mer.

Rien qu'à cette pensée, je suis au bord du vomito (j'aime pas le bâteau) et au bord de la dépression nerveuse, je rentre au bout de 49 minutes, rincée comme une vieille soupe, les cheveux dégoulinants et le maquillage façon Pandi-Panda.

J'en ai marre de ce temps de "bip bip bip bip bip"

Résultat du jour :
49 min : 7 kms
FC moy : 141 (parfait) - 450 kcal
1 heure de fitness : 450 kcal

21 févr. 2010

UNE BONNE SEMAINE DE REPRISE

Voilà le dernier entraînement de la semaine terminé.

Jeudi je suis allée deux fois au step et me suis bien éclatée sur le niveau 3.
En revanche ça a réveillé ma douleur hanche-fessiers.
Je me demande si je ne vais pas finir par mettre mes orthèses dans mes chaussures de fitness.
En tout cas le 2 mars j'en parle à mon podologue et s'il le faut je fais faire deux jeux de semelles.

Samedi : fractionnés courts, que j'ai réussi à maintenir de façon relativement homogène.
Mais vache, ce que c'est dur et crevant.

42S/46S 10,78 km/h 140 M
52S/38S 12,16 km/h 180 M
1:12/1:08 11,43 km/h 230 M
1:20/34S 11,32 km/h 270 M
1:00/1:13 10,62 km/h 190 M
1: 00/51S 10,62 km/h 190 M
52S/53 S 11,32 km/h 170 M
1:15/43S 10,53 km/h 240 M
59S/1:07 10,68 km/h 180 M
46S/50S 11,39 km/h 160 M

J'ai fait plein d'étirements et je me sens vraiment bien.

Dimanche : je m'inspire de mon futur plan marathon et pars pour
40 min d'endurance et 2 x 10 min à allure marathon.
L'endurance est un peu plus rapide qu'en début de semaine, peut-être grâce à mon ipod dont la musique me booste toujours un peu plus. C'est très agréable de repasser à 6:30 du km en footing (je sais c'est psychologique).

Vient le moment des 2 x 10 min avec 1 min de récup entre chaque.
Je démarre et essaie de me caler sur 6:15 du km. J'y arrive au début, mais dès que je ne regarde plus ma montre je m'envole. 10 min à allure marathon se transforme en 10' à allure spé 10 kms.
Et 10 min c'est looong, surtout quand on termine sur une fucking bosse (excuse my french) d'au moins 12% et qu'on se rend compte petit à petit qu'on s'est encore perdue.

Je rebrousse chemin sur ma minute de récup et je fais 1min10 (chut faut pas dire que j'ai mis 10 sec de plus, on fait comme ci on n'avait rien vu).

et hop je repars pour 10 min. Encore une fois je pars comme une balle et me dis tant pis, ça va me décrasser (mais bon va falloir que je bosse mes allures et mes sensations pour que sur marathon ça soit plus facile à gérer).

Là je vois dans un chemin adjacent un vététiste au loin qui pédale d'une façon bizarre. Je continue tout droit sur la route et le croise à la sortie de son chemin.

Je le reconnais, c'est un mec que j'ai déjà croisé jeudi en course à pied et qui courrait tout aussi bizarrement qu'il pédale.
Je t'explique lecteur : Il court et pédale comme une fille, avec les pieds en canard et qui partent sur les côtés.
Pour le filles ça s'explique par notre morphologie et nos hanches plus arrondies que celles des garçons.
(D'ailleurs, merci mère nature de ne m'avoir trop point pourvu en hanche et de m'avoir faite plutôt large du haut et étroite du bas)

Donc là, vieille instinct de prédatrice, je lui colle à la roue et je m'accroche tel un pitbull affamé s'accroche à la jugulaire du premier passant.
Je vois bien qu'il se pose des questions (le vététiste, pas le chien, y a pas de chien) et s'étonne de me voir si près de sa roue arrière.
J'arrive à me maintenir près de lui pendant 2 min, puis lâche prise, il a accéléré et file au loin.
Mais bon ça regonfle mon ego d'avoir tenu tête à un vélo, même si le pilote est une brêle (j'avais envie de lui prendre son pied pour le rentrer à l'intérieur et lui expliquer qu'on appuie avec la pointe et non avec le talon sur la pédale).

Voilà mes dernières 10 min qui s'achèvent et je suis rincée, je marche un peu pour récupérer et me remets à trottiner pour rentrer.

Bilan semaine : 8 heures de sport dont 2 heures de fitness et
59 kms de cap - 4 626 kcal

17 févr. 2010

ME REVOILA

La Guadeloupe est tombée à l'eau finalement, car le Montserrat a explosé deux jours avant notre arrivée. L'aéroport de Pointe à Pitre était fermé et tous les vols annulés.
Nous avons fait contre mauvaise fortune bon coeur et avons repoussé notre voyage de noce en avril.

Nous avons passé le week-end à Paris, où il faisait un temps sibérien.
Heureusement que je n'ai pas écouté Magali et ai pris un manteau, une écharpe et une polaire car j'ai bien cru que j'allais givrer sur place.
Mais comme ce n'était pas assez, j'ai foncé dans le premier monoprix et acheter un legging pour mettre sous mon jean.

Nous avons bien promener nos deux nouvelles valises flambantes neuves et remplies de fringues d'été sur au moins 7 kms.
Résultat : un avant-bras droit en compote, une petit crève et un teint d'endive.

Mais les valises étaient contentes et les maillots de bain ravis de découvrir la capitale.

pour nous réchauffer nous sommes allés au cinéma, où je me suis faite vertement tancée car je demandais une séance en VO.
Je me suis vue répondre "mais madame TOUTES NOS SEANCES SONT EN VO" - morte de honte et contrite de ruralité crasse, je me suis confondue en excuses en ne manquant pas de baiser les pieds de cet admirable et snobissime guichetier érudit et emprunt de parisianisme primaire. (merci à toi illustre parisien de me montrer à quel point, nous provinciaux, sommes de sales cloportes immondes tout juste bons à être écrasés par ta semelle exquise).

Nous avons donc pioncé par intermittence devant Sherlock Holmes, avec désespoir car c'est un film, ma foi, très spectaculaire et j'adore Robert Downey Junior (et accessoirement Jude Law).

Mais le froid, le stress et la déception d'alors nous avaient assommés de concert.
Ce sont les ronflements de mon compagnon et non moins mari qui m'ont sorties de la douce torpeur des bras de Morphée et m'ont fait le secouer comme un cocotier guadeloupéen plein de cendres Montserrat-ienne.

Je te passe les détails, ami lecteur, sur notre chambre d'hôtel à la vue imprenable sur la tour Montparnasse et la tour Eiffel.
Chambre dont les murs de papiers de cigarette couvraient à peine le bruit de déglutition de notre voisine d'infortune.
Pour les autres bruits, je te laisse imaginer la moue de dégoût et le rire irrépressible qui anima nos visages à l'instant où elle trouva le chemin des toilettes.

RAAAA quelle merveilleuse St Valentin nous passâmes au sein de la ville des zamoureux....

Prochain épisode : Tugdual et Virginie à la découverte des bananeraies.

Mais voilà, cela faisait 15 jours que mon entraînement était en jachère.
Suite aux 30 kms, et après moults et pléthores mises en garde sur une éventuelle blessure due à cette longue sortie, et ayant un peu mal au moyen fessiers, je me suis mise en mode veille.

Le moyen fessiers m'a tourmenté une bonne semaine, mais les étirements et le travail des fessiers en fitness ont eu raison de cette contracture.

Le moral en berne, j'ai repris lundi l'entraînement là ou je l'avais laissé.
Sûre d'avoir perdue tous les acquis chèrement travaillés, la première séance de 9 kms a été lente voir même très lente, voir même très très lente.

Que nenni, je repars le mardi pour 10 kms cette fois et je peine à trouver mon souffle, mes foulées sont lourdes, mes pieds comme emprisonnés dans le gel ambiant.
Le soleil ne suffit pas à me ravigoter du froid sibérien qui reigne.
J'accélère tant bien que mal et m'arrache les baskets pour faire un petit 9,5 kms/h avec des pulses à 158 bpm - je suis morte.

Mercredi, je repars pour 12 kms, cette fois je me dis que je laisse faire mon corps rebelle, et décide de le suivre et de le soutenir moralement.
les 40 premières minutes se passent à vitesse de tortue narcoleptique - 7 min du kilomètre et des pulses à 139 de moyenne (je ne me foule pas la rate, mais je n'arrive pas à accélérer).
j'essaie d'aller plus vite mais au bout de 5 min, je me rends à l'évidence, je vais crever, sécher sur place si je continue à pousser la machine.
Je ralentis...
Mais 30 min avant la fin, ça y est mes poumons se souviennent comment respirer, mes jambes se rappellent leur puissance. des petits ailes ont poussées sur mes chevilles.
C'est parti pour une allure plus qu'honorable, je fais du 5:57 au km en moyenne, je pousse même sur 5-6 min à 5:10 de moyenne (11,5 kms/h) et je finis les 3 derniers kilomètres à fond de train avec une pointe à 14,7 kms/h.

ça fait du bien de se sentir à nouveau soi-même.
Pourvu que ça dure...

Résultat début de semaine :
Lundi :
9,3 kms - 1 h 04 - 580 kcal - FCmoy : 145 - FC max : 172
Mardi :
10 kms - 1 h 03 - 660 kcal - FC moy : 158 - FC max : 174
Mercredi :
11,670 kms - 1 h 17 - 730 kcal - FC moy : 147 - FC max : 175

11 févr. 2010

GUADELOUPE J-1

oulala je n'arrive pas à dormir trop de choses en tête pour la préparation du voyage dont le départ est demain première heure.

voilà en tout cas mon plan marathon - si je peux, je cours ce midi 45 min et après hasta la vista


10 févr. 2010

J'SUIS BIEN CONTENTE D'AVOIR COURU CE MIDI MOI !

Voilà qu'il neige alors que je pensais l'hiver bel et bien mort et enterré.

Ce soir en sortant du travail, il fait nuit, il fait froid, il neige et c'est Aglagla.

Et bien je suis bien contente d'avoir couru ce midi, sous le soleil pâle de cet mi-février.

7 kms à allure marathon, rondement mené en 42 min avec une FC de 150.
On dirait que ça commence à vouloir revenir notre affaire.

Toujours cette petite gêne au moyen fessiers, qui m'exaspère.
Aucune douleur, mais une gêne, qui n'est pas vraiment présente à la course à pied. Qui part, qui revient on ne sait trop pourquoi.

Bon j'irais voir mon osteo au retour de vacances, pour savoir de quoi il retourne (pourvu que ça soit une contracture et rien d'autre).



9 févr. 2010

OTITE = 1 / ENTRAINEMENT = 0

Ce soir Maxence a une méga otite de la mort qui tue.
Il hurle non stop depuis que je suis allée le chercher à la garderie, soit environ 1 h 30 - séance chez le médecin incluse-
Après l'avoir drogué ras les cils de codéine, antibios et efferalgan, je le couche pour la nuit.

Oui mais voilà, impossible de partir courir et de le laisser, s'il recommence à avoir mal, ça sera la panique à bord.
Tant pis, je décide de ressortir le velo elliptique de dessous les fagots.

J'ai dans l'idée de faire 50 min, histoire de me cramer un peu.

Oui mais voilà, au bout de 15 min, il se met à couiner comme une belette sous amphétamine.

Toute à l'heure, mes oreilles ont saignées en début de soirée lorsque Maxence se prenait pour Iron Maiden, maintenant elles ne peuvent plus supporter aucun bruit aigu.

Je saute de l'engin avec l'envie de l'abattre à coups de massue....

Oui mais voilà, voilà, voilà...Je suis vraiment énervée (le bruit ça me stresse) et c'est pas encore aujourd'hui que je vais progresser en course à pied.

Non de non, demain je télécharge "La Grange" et je cours pendant la pause déjeuner - au moins je suis sûre de courir mes 50 minutes et ça va pas rigoler.



Sinon j'ai fini de construire mon plan marathon, démarrage officiel
le 2 mars (YEES)





7 févr. 2010

Fin de semaine tout cool pour moi.
Bien que je n'ai aucune courbature ou douleur, je sens que j'ai tiré sur la mécanique.

Samedi après deux jours sans effort, je me dis que 50 min de course à pied vont être très agréables.
Je pars toute ravigotée et m'aperçois après 2 kms, que je n'ai aucune puissance.
C'est tout bonnement comme-ci je reprenais exactement pile poile à la fin de mon 30ème kilomètre de dimanche.
Mes pulses montent rapidement dès que je fais mine d'accélérer et mes jambes sont toutes dures.
C'est là que je sais qu'il faut faire gaffe et écouter les signaux.
Je ralentis, je me mets en endurance et je trottine.
C'est malgré tout fort agréable, et je prends beaucoup de plaisir à cette sortie.

Dimanche : cours d'abdos-fessiers, Nico nous fait bosser le moyen fessier et ça me ravit.
C'est à cet endroit que j'ai encore le plus de tension.
Pendant le cours d'abdos, je ressens une grosse fatigue, c'est bien la première fois qu'en faisant un sport non-cardio je me sens si lasse, sans jus.

Une semaine après les 30 bornes, la fatigue est là en latence.
Méfiance...

Je rentre pour faire quelques foulées. J'étais partie dans l'idée de faire 10 kms, mais je me sens trop fatiguée.
Je fais une petite boucle de 5 kms et rentre très contente de cette séance que j'ai réussi à mener à une allure un peu plus rapide que la veille.
le biceps crural est dur comme du marbre, mais je marche sans douleur.
En plus la séance de Nico a fini de me remettre à l'endroit, mon moyen-fessiers droit ne pleurniche plus.

Je décide que la semaine prochaine, je serais encore cool niveau cap.
Un peu plus de volume que cette semaine mais tout en endurance et samedi je pars en Guadeloupe. ça sera farniente, marche à pied, footing et plein de soleil pour attendre le printemps.

Vivement les vacances... mais après je re-prends sérieusement l'entraînement et ça va taper dans le dur...

Résultat semaine (ben oui, j'me suis pas foulée)
17 kms
3 h 40 de sport y compris le fitness
1 570 kcal
8,9 kms/h en moyenne.

4 févr. 2010

REPOS POST BIG SORTIE

Petit début de semaine depuis dimanche et les 30 kms.

Lundi : un peu mal au moyen fessiers droit et au tenseur du fascia-lata sur le même côté.
J'ai peur d'en avoir trop fait.

Mardi : fitness avec du LIA HI-LOW, j'ai essayé de pas forcer, mais j'en suis incapable.
ce genre de sport c'est ON ou c'est OFF, mais c'est pas possible de faire à moitié.
Alors je me suis donnée.
Je rentre le soir et ma hanche me lance un peu. Ce n'est pas une vraie douleur, mais plus une gêne et ça me turlupine, surtout avec toutes les mises en garde que l'on m'a faites sur le forum et sur cette longue sortie (je suis un peu superstitieuse).

Mais je m'aperçois assez rapidement, que la cause n'est pas que sportive : mes bottes aussi participent à cet inconfort. Je décide de les remiser pour plusieurs semaines.

Mercredi RTT : j'en profite pour marcher pieds nus toute la journée et fait le grand nettoyage de printemps ; levée, baissée, en appui sur une jambe, accroupie etc, les étirements se font naturellement.

A midi je fais une pause et pars courir avec Tugdual, juste pour voir comment ça le fait et comprendre si je me suis vraiment blessée.

3,5 kms en endurance, un peu de douleur au début et très vite une bonne sensation.
24 min de course très lente (c'est voulu) et je me sens en super forme, envie de continuer mais je me raisonne.

Une fois rentrée, je m'aperçois que j'ai maintenant mal aux talons comme après les 30 kms.
C'est là que je me dis et suis convaincue que ces petites douleurs sont en fait le résultat du dur labeur que j'inflige à mon corps et non une blessure.
Si j'avais eu mal d'une façon différente de celle ressentie dimanche, je me serais inquiétée, mais là c'est en tous points les mêmes sensations.

Je fais 30 min de longs étirements du fessier et du fascia-lata.
Une fois tout ça refroidit, je n'ai toujours pas mal : la course et les étirements ont l'air de m'avoir remise à l'endroit.

Dès que je le peux je fais des étirements discrets : jambes croisée en station debout, je me penche légèrement d'un côté puis de l'autre pour détendre fesse et hanche.

Aux toilettes, au supermarché dans les rayons, je fais le héron, debout en appui sur une jambe, la seconde repliée par dessous et je trouve l'angle qui étire le fascia-lata.

A la maison, pendant le film, je m'assois sur le tapis, passe une jambe repliée par dessus l'autre, tire sur mon genou et tourne le buste dans le sens opposé, je garde la pause de longues minutes, ça fait mal et ça fait du bien, c'est très étrange.

Jeudi matin : toujours aucune douleur et l'envie de recommencer à courir me démange.
Mais aujourd'hui c'est direction Le Mans pour une réunion de deux jours.

J'en profite pour planifier un repos de 48 heures afin de consolider ma récupération.

Me voilà rassurer, tout ça n'était que la fatigue normale de cette sortie de 30 kms.

J'ai parfois l'impression que c'est anodin de courir de longues distances, mais c'est parce que je commence à m'habituer je pense.

En revanche, mon corps sait très bien me faire comprendre quand il a beaucoup travaillé.
Bien que j'ai peur de perdre mes acquis, je préfère écouter ces petits signaux et les contenter.

Vivement samedi pour une sortie en endurance de 50 min.