5 déc. 2010

GROSSE FATIGUE


Voilà 1 semaine que le marathon est bouclé.
Contrairement à mai dernier, j'éprouve une grande lassitude et une fatigue, jusque là inconnue, à chaque fois que je fais un effort physique.

C'est vrai aussi que j'ai couru jusqu'au 30ème beaucoup plus vite qu'à Nantes.
C'est vrai aussi que j'ai eu très froid.
C'est vrai aussi que la douleur sur 25 bornes, ça fatigue aussi pas mal.

Du coup, je n'ai rien fait jusque samedi et sans culpabilité en plus.
Je n'ai même pas vraiment envie de courir.
Je ne dis pas que voir quelques runners venir me narguer sous mes fenêtres ne me fait pas un pincement au coeur mais de là à leur emboiter le pas, il y a un monde.

Vendredi je suis allée faire ma première séance de kiné et pour une fois, je suis vraiment prise en charge pour le mal dont je souffre.
J'ai eu le droit à du crochetage puis une séance d'ultra-sons et enfin un replacement de lombaires.
Mon TFL est pris enfin au sérieux et je garde espoir de m'en débarrasser définitivement.

Le soir j'ai eu à nouveau quelques pincements (faut dire qu'il n'y ait pas allé de mains mortes le kiné pour décoller le tendon et les adhérences).
mais j'ai largement moins de symptômes qu'en juin dernier, je me sentirais capables de courir un semi telle que je suis.

Ce qui me chagrine c'est la corrida du Pouliguen dans 2 semaines.
3 ans que je ne l'ai pas courue. Et pour une fois j'aurais pu, car les enfants ne sont pas là. Mais je ne vais pas risquer une possible guérison complète pour 8 kms de bonheur furtifs.

Samedi : de bon matin et de bonne humeur nous allons nager avec le TCN.
Je suis contente de m'apercevoir que je ne suis pas si ridicule que ça parmi ma ligne d'eau.
et puis j'aime bien cet entraînement, j'y apprends beaucoup et je me défonce bien.
Dès l'échauffement je sens mes ischios qui chauffent. C'est la première fois qu'en nageant je sens mes cuisses. ça me fait marrer, et je m'aperçois que le marathon est encore avec moi.

L'après-midi, direction Le Croizic pour l'océarium avec les mouflets.
Les requins me passionnent. Je suis claquée et me venge sur une bonne part de far aux pruneaux (suis pas bretonne pour rien moi).

Dimanche : 3 heures de ménages. Le no-mans-land qu'est ma maison depuis 2 semaines commence à me faire horreur.
J'étais jusque là focalisée sur mon entraînement et son objectif. Mais maintenant je suis plus lucide et l'horreur du bazard me submerge.

Pas super motivée, je souhaite tout de même me remettre au vélo. Tugdual qui a roulé 2 heures avec le TCN ce matin sort le nez dehors et m'indique qu'il pleut.
ç'en est trop pour moi et je branche alors mon vélo sur le home trainer.

dans la chambre et bien en face de mon écran d'ordinateur, je pédale non stop 40 minutes en m'interrogeant sur le diagnostic de Dr House.

Mon dieu que le Home Trainer est difficile. On a chaud, si chaud, et soif si soif. et puis c'est monotone et puis on pédale tout le temps - pas comme en plein air ou parfois on se repose en descente.
Encore une fois, je suis claquée après cette courte séance sans fraction.

Bendidon, la fatigue post-marathon, ne se sera pas faite attendre ce coup-ci.

1 commentaire:

nathou a dit…

Tu as bien raison de prendre ton temps, tu te reposes, tu te soignes, tu profites de tout ce qu'il y a en dehors de la CAP et tout ira bien...
ça tombe bien, le Père Noël passe bientôt et la nouvelle année va commencer avec plein de nouveaux projets et une belle forme!!! bises