En ce début de saison 2014, je peine à trouver la motivation pour me fixer des objectifs sportifs. Une certaine lassitude liée principalement au mauvais temps, me rend plus encline à travailler le plongeon sous la couette que le fractionné sous la pluie. Heureusement Yvonnick Simon, mon coach, veille au grain et me fait tourner comme un hamster sur la piste toutes les semaines (je le hais, l’adore). Il en résulte que je suis plutôt en forme du côté de la course à pied, mais beaucoup moins en ce qui concerne la natation et le vélo. Cela tombe bien, car je n’ai envie que de course à pied en ce moment.
Lorsque nous avons découvert la pub pour la Wings For Life, mon époux – Le Grand Velu — et moi-même avons sauté du canapé en cœur pour effectuer une petite danse de la joie et filé illico presto nous inscrire sur celle qui a lieu à Hennebont (56).
Qu’est-ce que la Wings For Life ?
C’est un concept ! (j’adore ce terme, ça n’explique rien).
En fait c’est une course qui se déroule simultanément dans 34 pays du monde entier. Le départ est donné au même moment pour tout le monde. Il y en a donc qui débute à 3 h du matin et d’autres en milieu d’après-midi. En France nous aurons la chance de commencer à 12 h pétante. Cette course supporte la fondation Wings For Life et tous les fonds sont reversés pour le financement de la recherche d'un traitement des lésions de la moelle épinière.
S’il y a bien quelque chose qui me tient à cœur, c’est le problème de handicap physique et le fait de ne plus pouvoir utiliser ses jambes. C’est quelque chose qui me fait extrêmement peur depuis toute petite. Alors, autant vous dire que je suis doublement contente d’aller faire la fofolle sur cette course.
Au cœur du concept
La grande nouveauté de cette course, c’est qu’il n’y a pas de finish line, au sens classique du terme. Il y a bien une arche de départ, mais pas d’arche d’arrivée, et pour cause ! La ligne d’arrivée est matérialisée par une voiture appelée, catcher-car qui part 30 minutes après nous et qui remonte la file des coureurs sur le parcours. Quand elle vous attrape, c’est que vous avez fini la course. Il faut savoir que la voiture démarre à 15 km/h et augmente sa vitesse de 1 km/h toutes les heures.
Si vous calculez aussi vite que moi le simulateur, vous pouvez constater que si vous courez à 10 kms/h, la voiture vous rattrapera au bout d’1 h 30.