je vous assure que je suis crevée au réveil.
Le dernier rêve en date : je ne retrouve pas la puce, le dossard, mes gourdes (tout ça avant de prendre le départ) - Je mets 4 heures pour tout retrouver et prends le départ alors que les autres ont déjà terminé leur course et je finis en 4 h 32 mais plus de 8 heures après le top départ (ça c'est de la précision).
Il y a eu aussi ce rêve au je me rappelle pratiquement de chaque kilomètre et qui a été super agréable, car j'ai "vécu" le bout de parcours entre le 35ème et le 42ème, qui je me rappelle ont été difficiles, mais pas insurmontables. Et je me souviens de cette sensation de me dire, "c'était pas si dur que ça finalement".
Bon il reste 107 jours avant le départ et si je commence à gamberger autant, je vais exploser en vol.
Depuis le début de la semaine, j'ai fait 3 entraînements qui ne m'ont pas laisser un souvenir impérissable.
Une sortie endurance lundi sur 5,5 kms
Une sortie résistance Mardi sur 8,5 kms et
Une sortie fartlek Jeudi sur 10,5 kms
(petite douleur au pied gauche en rentrant Mardi, donc Mercredi repos. Et puis plus rien Jeudi. J'ai repris consciencieusement mes étirements et en ai ajouté un nouveau : l'étirement du fascia plantaire)
Le hic c'est que j'ai trop de boulot pour courir le midi et que j'ai repris à courir le soir.
Il fait encore nuit de bonne heure et mon parcours s'en retrouve très largement rogné.
Je suis donc moins libre de batifoler à travers la campagne, car obligée de rester sous les lampadaires - je n'ai toujours pas de frontale.
Bon ce qui est sympa, c'est que je croise d'autres sportifs qui comme moi attendent impatiemment le printemps et qui prennent leur mal en patience en s'entraînant à la lueur des lampadaires (par contre aucune nana qui s'entraîne, sont feignantes ces filles tout de même).
Heureusement, il y a le fitness pour filer un peu de peps à mon moral.
En tout cas, ce qu'il y a de rassurant c'est que dorénavant et dès lors que je n'ai pas couru au moins 1 h 00/1 h 15, je n'ai pas l'impression d'avoir travaillé.
Je m'explique :
Maintenant courir moins de 10/12 kms n'est plus un exploit - psychologiquement et physiquement je ne ressens pas de fatigue en dessous de ce seuil.
Ce qui me pousse à penser que ma tête et mon corps ont intégré le fait que courir est un acte naturel- ils n'essaient plus de se rebeller et tout comme marcher ou respirer se fait sans y penser, courir devient pour moi une seconde nature.
A tel point que je n'imagine pas un jour sans course à pied.
Je m'impose des temps de repos pour ne pas me blesser et ne pas me dégoûter non plus de ce sport, mais cela revêt la connotation d'un événement.
Alors qu'auparavant c'était courir qui était un événement.
Il faut dire que j'ai travailler un peu sur cet aspect depuis 8 mois pour que la course à pied deviennent un état "normal" et que la sédentarité deviennent au contraire un état "anormal".
J'ai banni les siestes après une sortie - car mon corps doit comprendre que c'est un effort dans la norme que je lui demande - au même titre que manger, travailler, regarder la télé ou lire - et même après des distance de 20/25 kms, je ne pique plus de roupillon.
Bien sûr je me pose et me "re-pose" mais sans dormir.
La course à pied est devenu un art de vivre à temps plein et je trouve ça plutôt bien.
En tout cas c'est comme ça que je conçois mon entraînement mental et ça à l'air de fonctionner.
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