13 déc. 2014

L'ENFER C'EST FROID COMME L'HIVER (l'Écuillé 2014)

Comme chaque année je trouve la saison hivernale franchement longue et démotivante. Après avoir galéré pratiquement 5 semaines à cause d’une grosse bronchite je retrouve avec plaisir les joies de l’entraînement et de l’interval-training. 

Nous avons fini l’année par le cross de l’Erdurière et le trail de l’Ecuillé. Étant donné que je ressemblais plus à la Dame aux Camélias qu’à Miss 3 poumons, cela n’a pas été sans difficulté. 

Déjà le Cross, comme prévu j’ai souffert et je me suis trainée comme un tracteur et puis enfin l’Écuillé. Alors l’Écuillé je le connais bien et je sais à présent que c’est un trail qui peut vite tourner au drame, tant sa glaise et sa gadoue sont omniprésentes. Surtout c’est un trail sournois, car il démarre sur des terrains qui paraissent faciles et au fur et à mesure, le parcours se complique. On trouve de la boue en veux-tu en voilà à ne plus savoir qu’en faire. Personnellement j’en ai mis un peu dans chaque chaussette, un peu dans chaque basket, et beaucoup autour de mes chevilles, mollets et genoux. Donc on joue les patineurs pendant 27 bornes et puis à 3-4 kms de l’arrivée on passe touuuuuuuut près du Château et hop on rebifurque dans les bois. Alors là c’est le chant du cygne, l’apothéose de la connerie traillesque. Ce ne sont que descentes de ravines, montées à la corde, souches à enjamber, arbres à éviter. Sauf qu’on n’a plus de muscle, on a plus de dos, on a plus de force. Lever les genoux devient un enfer, se baisser est un supplice et surtout quand on en a fini ben on retourne dans la boue et ça jusqu’à 300 mètres de l’arrivée!!