24 oct. 2009

ABRUTIS DE PROPRIETAIRES DE CHIENS

Aujourd'hui je me sens en forme, peut-être est-ce grâce au riz et pizzas que je mange depuis deux jours.

En tout cas après une petite sieste de 45 min, la tête encore engourdie par le sommeil, j'enfile mes runnings et pars pour un entraînement de 50 min.

Au début je trottine, je ne suis pas tout à fait réveillée et c'est rigolo de constater que mes jambes possèdent leur propre autonomie, elles peuvent vivre indépendement de ma tête et courrent de façon automatique. Certes un peu au ralenti, mais tout de même.

Cela veut dire que mon corps à enregistré les automatismes de mon mode de vie et que du coup se met en marche sans que j'ai à envoyer de fort signaux de volonté pour cela.

Marathon, j'avance petit à petit à ta rencontre et mon corps se transforme en mécanique bien huilée (gna gna gna).

Au bout de 6 kms, je me sens tout à fait réveillée et profite de la douceur du climat ainsi que de la légère bruine, qui humidifie ma tête et booste mon énergie - je suis meilleure coureuse sous pluie que sous soleil-

6, 5 kms et ils me reste encore 2 kms pour rentrer à la maison. En bonne forme, je décide de péter un coup d'accélérateur, pour m'amuser un peu. Je suis tout à mes pensées et en pleine augmentation de vitesse quand ma route rencontre celle d'un berger allemand et de ses maîtres.

Le chien m'a vu bien avant que je ne le vois et se mets à galoper à mon encontre pour me sauter royalement sur le flanc.

Je me méfie toujours extrêmement des chiens que je croise lors de mes entraînements, car ils confondent souvent les coureurs avec du danger potentiel pour leur maître. Mais la plupart du temps, je croise des chiens extrêmement obéissants et bien dressés ou alors tenus en laisse.

Celui, d'aujourd'hui, était tout le contraire.

Il faut vous dire que j'ai l'habitude de toujours courir avec les poings fermés, c'est un tic que j'ai et qui m'aide à surpasser parfois la douleur.

Plus c'est dur, plus il y a de côtes ou de poings de côté, plus je serre la machoire ainsi que les poings.

Lorsque je m'aperçois que le chien n'écoute pas ses maîtres, je suis prise d'un instinct de violence et je le frappe de mon poing droit en plein dans sa gorge.

Il recule, surpris, par la riposte, mais me ressaute dessus de plus belle. Je me dégage et finis par invectiver les maîtres qui étaient plus loin en les sommant de retenir leur animal et en les traitant royalement de CONS.

Ce qui m'a retenu de ne pas envoyer un énorme coup de pied dans la gueule du chien, c'est la peur de le louper et de le rendre agressif.

Je me dis après coup, que si à ma place, c'était un de mes enfants à vélo qui était là, le chien l'aurait sûrement renversé et là je crois que c'est pas le chien qui aurait reçu le coup de poing, mais le maître.

Me voilà donc avec une marque de griffe sur l'avant bras et les nerfs en pelote (alors qu'à la base je vais courir pour me rendre zen).

Enfin j'ai quand même réussi à courir 8,5 kms à 9,96 kms/h c'est déjà ça.

20 oct. 2009

SENSATIONS AU RENDEZ-VOUS

Voilà hier midi j'ai couru 41 min pendant ma pause déjeuner.
Bon comme je ne connais pas bien le coin à pied aux alentours de la Direction Régionale Ouest de TNT, j'ai voulu prendre un chemin de traverse pour éviter la circulation et je me suis retrouvée dans un champs de chardons (ça me gratte encore les chevilles).

J'ai réussi malgré tout à m'extraire de cette jungle pour finir sur le bas côté de la route (tant pis je préfère respirer les gaz d'échappement).
J'ai parcouru en tout un petit peu moins de 7 kms à une allure de 9,9 kms/h (pour ne pas dire 10kms/h - maudits chardons qui m'ont ralentie).

Je me sens en super forme et malgré la distance effectuée, et en ayant poussé un peu sur la fin, je ne me sens pas du tout fatiguée. Comme si j'étais restée assise au lieu de bouger.
J'ai tout de même dépensé :
401 kcal pour une FC moyenne de 150 avec des pics à 169 bpm.

Le soir venant, je décide de m'entraîner sur les pas de Hi-Low et de Step. Pour me chauffer je fais une dizaine de minutes de corde à sauter (que je pratique de mieux en mieux) et un peu de vélo elliptique.
Me voilà prête pour inventer une chorégraphie, qui déchire ma foi (si si je suis objective).
Pour terminer j'ai fait des assouplissements de danseuse (remémorés d'une vie passée) et du modern'jazz (à ma sauce, je me comprends).

J'ai pratiquement récupéré mon grand écart droit (manque 10 cm pour toucher le sol),





j'arrive à attraper mon pied en le levant derrière mon dos (pas aussi bien que sur la photo hein ! mais c'est dans l'esprit).






















et à passer mon pied derrière ma tête en station assise (Hé Ho, j'ai dit le pied, pas la cheville et le mollet).
Sofia Boutella tiens toi bien, j'arrive !!! (bon en fait y a le temps quand même !)










Au final : 55 min de danse pour 465 kcal et une FC moyenne de 139 avec des pics à 166 bpm

Et bien que ça me fasse mal au coeur de l'admettre, je crois que je vais devoir remiser ma corde à sauter, car ça me flingue trop les chevilles.

Dommage car Aude, une collègue s'y est mise aussi (en m'entendant en parler) et me demande régulièrement combien de tour je fais sans m'arrêter, afin de comparer avec son propre record de la veille au soir.

Je trouve que c'était un challenge rigolo. la savoir chez elle le soir avec la corde à sauter de sa fille, à compter les tours de corde comme une forcenée ; et moi de mon côté faisant la même chose (sauf que j'ai pas de fille).
En plus je suis sûre que l'alternance de pas (talons-fesses et genoux montés) participaient à améliorer ma foulée.

Ralala, je vieillis....

Ah oui j'allais oublier de dire : j'ai retrouvé mes sensations d'ex-danseuse et ça c'est super cool !

18 oct. 2009

LEGERES REPRISES POST-COMPETITION

J'ai laissé passer 5 jours avant de courir à nouveau, afin de refaire un peu de jus.
En revanche j'ai continué le fitness où je m'éclate bien.

Hier j'ai couru 3 kms à 9,8 km/h et aujourd'hui 5 kms à la même vitesse (pas réussi à aller plus vite).
C'est surprenant de voir à quel point mes jambes sont lourdes et s'enfoncent dans le sol à chaque foulée. ça me fait cet effet après chaque compétition. Comme si j'avais tout donné et que mon corps ne voulait plus avancer ou entendre parler de la course à pied.

Et ce qui m'étonne encore plus, c'est qu'en step ou en Hi-low je me sens en super forme et pleine d'énergie.

Donc j'ai toujours ce moment de doute d'après compétition, où je me demande si je vais récupérer mon niveau, ou bien est-ce que c'était un coup de bol que je courre si vite.

Enfin quand je dis vite, il faut préciser : vite pour mon petit moteur.

En tout cas j'ai l'impression que je tiens le pic de forme et cela depuis le mois de juillet dernier.
ça ne m'était jamais arrivé aussi longtemps auparavant. Mais j'ai appris de mes déboires et je prends maintenant le temps de bien me reposer pour éviter le surentraînement et aussi de bien manger (chose que j'occultais complètement la première année, qui a dit que manger c'est tricher ? ah oui c'est moi !!)

Le froid commence à s'installer doucement mais sûrement, en tout cas le matin et le soir et je suis obligée de modifier mes entraînements en fonction de cela.
Donc dès la semaine prochaine je cours le lundi et le mercredi midi à la sortie du boulot, pour environ 40 min, ce qui me laisse du temps pour finir de transpirer et passer sous la douche.
J'ai la chance d'avoir une douche sur place, ce qui me permettra de me pomponner pour retourner bosser à 14 heures.
J'ai jamais testé ce genre d'entraînement avant, j'espère que je ne serais pas trop morte pour l'après-midi.

Et puis bien sûr le week end, je garde les sorties longues d'une heure et plus.
Je ne sais pas quand je serais prête pour un marathon, mais en tout cas, je suis persuadée que c'est dans l'assiduité que je gagnerai mes galons.

Je pense qu'habituer son corps à courir régulièrement sans faire de break trop long, lui fera admettre que c'est une chose naturelle et qu'un marathon au final, ce n'est que courir un peu plus longtemps.


11 oct. 2009

LES FOULEES DU TRAM - 30 EME ANNIVERSAIRE

Au départ je devais courir les 20 kms de Paris avec mon mari et ses collègues.
Mais c'était sans compter sur le fait que ce week-end j'avais mes enfants à la maison et que je ne pouvais donc pas voyager à mon gré.

Un copain (Cédric) m'avait parlé des foulées du tram et de la bonne ambiance qui y régnait. Une course si sympathique qu'il s'y inscrivait tous les ans depuis 3 ans.

Ma décision fût prise et je m'inscrivis pour cette compétition qui se déroule près de chez moi.

Il faut savoir que cette course ne comporte pas le même nombre de kilomètres d'une année sur l'autre et qu'elle n'emprunte jamais le même parcours (c'est là tout son succès). Il n'y a pas de distance calculé au centimètre près. C'est de l'a peu près et c'est le charme de cette compétition.

Cette année est l'édition la plus courte avec 14 kms - mais aussi une des éditions la plus technique.

Je suis en confiance car je cours régulièrement depuis 6 mois et lors de ma sortie longue du dimanche j'avale facilement 14 à 16 kms.

Je me fixe comme objectif du 10 km/h et un temps de 1 h 24 au total pour 14 kms tout rond.

Sur le départ, la foule s'amasse plus de 6 400 participants. Je regarde chaque coureur près de moi et essaie de jauger son niveau. Je recule donc de plus en plus dans la file, décidant qu'ils avaient l'air tous d'avoir un super niveau et en tout cas un bien meilleur que le mien.

Un grand moment de solitude et de mélancolie m'envahit car je suis seule (impossible de rejoindre le copain en question) et j'aimerais que mon mari soit près de moi.
C'est la première course que je fais entièrement seule - il n'y aura donc personne pour me rassurer et me donner la cadence.
Déjà je stresse car il a fallut prendre le tramway pour ce rendre en centre ville (impossible de garer la voiture car tout est bouclé) et que je suis nulle pour me repérer dans les transports en communs.
J'arrive tout de même à prendre la bonne direction et je rencontre 2 autres participants avec qui je discute quelques instants. C'est ça la magie du sport, dès que l'on est habillé pareil et qu'on se retrouve en session, les liens se nouent très facilement. Un peu comme au temps où nous étions des enfants. Pas de différence sociale, ni de pudeur.

15 h 04 le départ est lancé. Nous sommes dans un couloir étroit et pendant 6 min impossible de courir. Enfin je passe l'arche de départ et enclenche GPS et POLAR.

Je commence à doubler quelques personnes, et c'est un peu la foire d'empogne car les routes sont étroites pour le nombre de participant. Tel un cabris je trouve mes appuis à droite ou à gauche et n'hésite pas à sauter parfois sur le trottoir en me faufilant entre deux concurrents.

Je regarde mon GPS je fais bien du 6 min au kilomètre. Mais je n'aime pas la foule et je me sens à l'aise dans mon souffle. Alors j'accélère et je double, double encore plein de gens.

Arrive la première montée. Je la vise dans ma ligne de mire et me dis que c'est une aubaine.
Car cela fait environ 4 kms que nous courrons et je sais que certain vont se casser les pâtes sur cette bosse. Je la monte à menues foulées en m'aidant de mes bras comme Tugdual m'a appris et je double encore plein de monde. Certains marchent car la pente est forte.

Je suis surprise de constater l'aisance avec laquelle j'avale la côte. Je remarque que ma technique de foulées à beaucoup progressé. Les autres font des pas lourds et longs, alors que moi je mouline de petits pas légers. Ce qui me permet d'être plus dynamique et de moins me fatiguer. C'est un peu comme en vélo, on change de braquet selon la difficulté.

Je ne m'arrête pas au ravitaillement, il n'y a que de l'eau, et j'en ai dans mes gourdes. En plus l'eau est glacé et je crains pour mon confort intestinal. Et puis j'aurais préféré des orange plutôt que de l'eau car ça hydrate vachement bien pendant l'effort.

Voilà 8 kms de parcourus, c'est toujours le gymkhana à travers les compétiteurs et même les spectateurs.

Je coupe tous les virage dès que possible - des fois ça me fait gagner 5 places d'un coup- et je continue à augmenter ma vitesse.

Je me sens bien, je chantonne même un peu en courant. Mais tout à coup je sens que je ralentis malgré moi. Je comprends de suite que je n'ai plus assez de sucre dans le sang et que mon organisme utilise maintenant la filière lipidique pour nourrir mes muscles.

J'attrape quelques jelly bean que je mâche et fais fondre sous ma langue. J'en profite pour ralentir un peu le temps que je termine ma bouchée.

Presque immédiatement mes forces reviennent. Je suis comme Astérix qui a pris de la potion magique.
Je ré-enquille dans une côte et continue de doubler. Je me dis "lâche rien" et j'avance.
Aucune douleur, ni aux jambes, ni au ventre, ni à la poitrine ; le bonheur.

Je ne vois rien du parcours, je le devine seulement, concentrée que je suis pour éviter les pieds de mes collègues et focusée aussi sur l'arrivée.

Je me promets d'en garder assez sous le pied pour accélérer au 11ème kilomètre.
Le voilà dépassé, je remets un coups et augmente encore un peu plus ma cadence.
Je m'accroche à la pensée que dans moins de 20 min, tout est fini.

Le cours des 50 otages arrive et mon GPS indique 13, 8 kms, je me dis plus que 200 mètres, j'accélère. Je m'aperçois que nous croisons d'autres concurrents.
Mince alors on m'aurait menti à l'insu de ma volonté ?
Je comprends vite que je n'en ai pas fini avec ce parcours. Les organisateurs nous font faire une dernière boucle de 1 km avant d'arriver.

Je baisse la tête en avant, et je m'accroche et je continue d'accélérer.
au détour d'un virage j'aperçois à 200 mètres le totem d'arrivée. Je mets toute mon énergie et ma volonté dans mes jambes et j'entame le sprint de ma vie.
En dépassant certains coureurs qui ont l'air au bout du rouleau et commencent à ralentir en voyant l'arrivée si proche, je m'aperçois qu'ils ont l'air surpris et se demandent d'où je sors.

Je franchis la ligne d'arrivée au galop et éteint mon GPS.
Il indique : 14, 830 kms et 1 h 21 pour une moyenne de 10,93 kms/h.
Ma FC moyenne : 163 et ma FC max : 179

Je suis étourdie et sonnée, je relis à 3 reprises avant de me convaincre que j'ai pulvérisé mon record de 9 min.

J'appelle Tugdual pour le lui murmurer dans un souffle, et puis j'appelle aussi Cédric pour savoir ce qu'il a fait. Il m'annonce un temps de 50 min et une moyenne de 15 kms/h- il est content et je le crois, vu que moi aussi je suis super contente et pour lui et pour moi.

Petit bémol : en lisant les résultat le soir, je suis déçue et frustrée, car les organisateurs ont laissé le décompte du temps dès le coup de feu de départ. Ce qui rajoute 6 min dans la vue de tout le monde. Mon temps officiel n'est donc pas mon vrai temps.

En tout cas c'était une chouette course et je suis heureuse d'avoir si bien gérer mon effort tout au long pour aboutir à un résultat inespéré.

10 oct. 2009

N'ENVIEZ PAS LES BLONDES

Je me suis toujours demandé pourquoi la femme blonde était présentée comme le stéréotype de la fille séduisante, alors que les brunes sont beaucoup plus piquantes et mystérieuses.

Leur peau mate et veloutée, leur cheveux dense et épais. Alors que nous pov'blondes, à la peau porcelaine voire translucide - et aux cheveux fins et mous, nous luttons pour ressembler à autre chose qu'à Casper le gentil fantômes.

Par exemple quand j'avais 8 ans, mon père m'a fait laver 5 fois le visage à me le rendre rouge vif car il pensait que j'avais des traits de stylo bic sur le menton et le cou. En fait c'était mes veines qui sinusaient le long de leur route habituelle.

(Désolée, mon fils -Tristan- de t'avoir légué cette malédiction ; mais même blanc comme un Mickaël Jacskon après sa 60ème intervention, tu es beau comme un ange)

Enfin bon, je ne suis pas pour parler de beauté, mais du fléau qui est notre quotidien à nous les blondes sportives (enfin à moi en tout cas).

Je ne peux pas faire le moindre exercice intense sans que mon visage entier devienne écarlate.
Et là c'est le drame, car les gens qui m'accompagnent ou bien les coachs que j'ai eu sont complètement flippés rien qu'à me voir.

Ils ont l'impression que je vais mourir et tomber d'un coup. Alors que oui, j'ai forcé, et comme tout à chacun je suis un peu essoufflée mais sinon mon coeur va bien. D'ailleurs lorsqu'il monte à 95 % voir 100 % de ma FCM, j'ai constaté que suite à l'arrêt de l'effort, il redescend très rapidement. Donc tout va bien de ce côté là et cette rougeur n'est donc pas un indicateur de mon état de santé.

En revanche, mon teint, lui, devient inexorablement de plus en plus rouge et vire à une jolie couleur violacée, proche de la teinte aubergine. Car oui, Mesdames et Monsieur, même après l'arrêt total de toute activité physique, j'ai la particularité de devenir encore plus rouge que pendant l'effort.

Je précise qu'il n'y a que mon visage qui réagit de la sorte et que je deviens d'un rouge uniforme d'où percent deux yeux verts affolés et hagards (je comprends que je puisse en effrayer plus d'un).

D'ailleurs pour preuve, le nombre de badauds qui marquent un temps de pose quand je les croise lors d'une de ces séances intensives.

Alors que si j'étais brune, et bien je resterai présentable en toute occasion, juste un peu essoufflée, recouverte d'une légère sueur aussi sensuelle que si je sortais d'une douche exquise parfumé au Tahiti. Que dis-je ? Je serais brune, que j'aurai carrément la classe en plein effort.

Alors voilà, blonde = peau fine et claire = vasodilatation des capillaires sanguins = face de volcan cramoisi = fout ta cagoule même sous la canicule.

Et en plus ça met 1 h 30 à blanchir et ce n'est qu'à ce moment là que je peux retrouver une vie sociale normale.

Même si j'ai remarqué qu'en prenant de l'endurance, il m'en faut plus maintenant pour rougir.
Ce n'est pas demain la veille que mon visage restera impassible à l'intensité d'un effort.

9 oct. 2009

RENCONTRE DU 3EME TYPE

Dans le film de Spielberg, la rencontre du 3ème type est plutôt très très colorée et musicale.
Des lumières partout, les 5 petites notes avec le signe de la main et tout le monde est abasourdi.



Hier, je me déguise donc en soucoupe volante pour aller courir. Et oui, il fait nuit noire maintenant et cela dès 20 h 00. J'enfile donc mes vêtements de course et par dessus un gilet fluo jaune assorti aux bandes réfléchissante de mon caleçon ainsi qu'un bandeau avec lumière blanche à l'avant et lumière rouge clignotante à l'arrière. Le tout donne un rendu du plus bel effet, D'ailleurs mes amis les insectes ne s'y trompent pas et son littéralement aimantés à moi.
Que du bonheur je vous dis.

Je trotinne donc et mes petites lumières ballotent au rythme de mes foulées. De loin, on peut croire à un cycliste bourré, de près on peut croire à une foldingue échapée du film Priscilla Folle du Désert (c'est au choix).



Je cours tant bien que mal et en tout cas pas du tout à mon allure, car je ne vois pas à un mètre devant moi. (9,2 km/h et je suis en endurance pas plus haut que 140 bpm).

Arrive une intersection et là : le presque choc frontal. Je rencontre un autre alien qui s'est déguisé en homme invisible (le con).
Un cycliste qui arrive en sens inverse, sans lumière, habillé tout de noir.

Je l'ai évité au dernier moment, car lui ne regardait pas la route et était vraisemblablement au téléphone (quand je vous dis qu'il est intelligent).

Je repense malgré moi, à cette joggeuse de 42 ans qui a été trucidée dernièrement et me retourne de temps en temps pour vérifier qu'il ne pas suivi.
Accoutrée comme je suis, difficile de se cacher pour passer inaperçue, si je sens du danger.
(je sais je suis parano, personne n'est attiré par un lampadaire qui clignote, à part les chiens et les moustiques - pour le moment je n'ai pas croisé de chien, mais les moustiques, eux, ne me lâchent pas.)

Je raccourci mon parcours et ne fais que 5,3 kms. Je suis un peu frustrée, mais ce n'est vraiment pas agréable de courir la nuit dans la cambrousse.
Sans compter que les morts vivants du clip de Mickaël Jackson, ils sont peut être réels.
ça fout la trouille et la trouille ça fait peur.

vite, vite j'aperçois les lumière du patelin au loin, je rentre à fond me réfugier au fond de mon lit.

Morale : faut que je cours le midi, car là c'est plus possible avec une nuit d'encre comme ça.


5 oct. 2009

QUELQUES REGLES DE BASE NUTRITIONNELLE

Chose promise, chose dûe. Voici une petite synthèse de mes nombreuses lectures au sujet de l'alimentation du sportif et de la nutrition en générale.

2 livres de chevet m'accompagnent dans la compréhension de mon métabolisme et mon bien aider à gérer mes entraînements et à stabiliser mon poids de forme.

Depuis que j'applique ces règles au quotidien, je me sens plus en forme, plus tonique et mes entraînements sont plus qualitatifs.

Sans oublié bien sûr l'effet sur la silhouette, qui n'est pas négligeable et est très agréable.

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Le premier est intéressant par son point de vue sur les aliments booster de destockage graisseux.









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Le second quant à lui, nous explique bien les associations d'aliments et comment les utiliser au mieux pour obtenir le résultat escompté.










En effet, je reste persuadée qu'au delà d'un entraînement adapté, l'alimentation joue un rôle primordial dans les résultats sportifs.

Ci-dessous, voici les quelques règles synthétisée et organisées par famille d'aliments :

LE SUCRE

CERCLE VICIEUX

INGESTION : sucres raffinés (bonbons) ou féculent raffinés (pain blanc) = augmentation de l’insuline secrétée par le pancréas (PIC) – puis chute vertigineuse de l’insuline dans le sang = fatigue, nervosité = envie de sucre incompressible.

RE-INGESTION : sucres raffinés ou féculents raffinés = cercle vicieux

A la longue les cellules ne tiennent plus compte des messages du pancréas et l’effet de satiété disparaît = on continue à manger outre mesure = stockage du surplus dans les cellules graisseuses.

FONCTION DU PANCREAS

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CERCLE VERTUEUX

INGESTION : pain complet, sucres non raffinés, fruits = le taux d’insuline baisse doucement = pas de fatigue = le pancréas libère du glycogène qui permet de déstocker le sucre des cellules et de maintenir la glycémie.

Résultat : pas de stockage de sucre, pas de transformation du sucre en lipide = perte de la masse graisseuse = Détoxification de l’organisme.

A FAIRE : remplacer les produits raffinés par des produits naturels et non industrialisés (miel, sirop d’érable, fruit, pain complet) et limiter les apports en sucre (s’en servir comme de condiments) pour ne pas solliciter à outrance son organisme avec le sucre.


Les édulcorants envoient un message chimique erroné au cerveau, qui à l’impression que du sucre est libéré dans le sang = retour au cercle vicieux + risque de cancer.

Ne les utiliser qu’en cas de maladie comme le diabète


LES GRAISSES

La graisse permet de secréter des hormones et sucs biliaires. Elle assure le transit des vitamines liposolubles de l’intestin vers le sang.

Une carence en lipide entraîne : baisse de la concentration, trouble du système nerveux, maladie de peau …

La bonne graisse est un brûleur de graisse.

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COMBINAISON LIPIDES/GLUCIDES

Ex 1: Viande + pâtes blanches bien cuites = pic d’insuline (pâtes) = stockage des graisses de la viande dans les cellules.

Ex 2: Viande + pâtes complètes al dente = taux d’insuline normal + libération du glycogène = destockage et utilisation des graisses des cellules, pour digestion et production d’énergie.


Eviter la combinaison Graisse + Sucre / Amidon.


ALBUMINE (protéines – matériaux de construction)

L’absorption des protéines n’est disponible qu’associée aux vitamines.

En l’absence des vitamines et autres nutriments essentiels = pas de production suffisante de bile, ni d’enzymes = pas de digestion des protéines qui restent à pourrir dans l’intestin.

Toujours accompagner sa viande (œufs, yaourt, poisson, lait) de légumes et/ou de fruits

L’albumine doit être transformée par l’organisme pour être assimilable = dépense de calories qui sont fournient par les stocks de graisse de nos cellules.


A PREFERER

A EVITER

Viande blanche

Viande rouge

Poissons, crustacés

Charcuterie

Œufs / lait ½ écrémé ou écrémé

Lait entier


Carence en protéine = affaiblissement du système immunitaire, fonte musculaire, perte de cheveux.


CALCUL DES BESOINS EN PROTEINES

Personne sédentaire : poids x 0.8 g

Personne sportive : poids x 1 à 2 g

48 grs de protéines = 240 grs de poulet, 225 grs d’haricots blancs, 280 grs de saumon, 10 yaourts, 220 grs de rosbif.


NOMBRE DE REPAS / JOUR

Partant du constat qu’il faut dépenser des calories pour digérer et qu’en appliquant les règles sus-citées, nous optimisons les échanges sanguins et le destockage des cellules graisseuses, multiplier le nombre des repas sur une journée permet alors aussi d’assécher la masse grasse et de se maintenir en forme physique.

L’idée n’est pas bien sûr de faire 5 à 6 repas classiques (entrée /plat/dessert) –mais de fractionner les 3 repas principaux et d’y ajouter 2 à 3 encas choisis (smoothie, muesli, fruits, noix, etc).

Et bien sûr manger des fruits à volonté (si la faim se fait sentir tout de même) – on peut aussi y ajouter des féculents complets (pour l’effet de satiété) et ne pas oublier de se faire plaisir et de se récompenser lorsque nous le méritons ou en avant besoin psychologiquement (après une séance de sport intensive - avec du chocolat noir par exemple).

L’EFFET YOYO DES REGIMES

Ressentir la faim est un signal donné par le corps qu’il ne faut pas ignorer.

Si nous répondons à ce signal, le métabolisme augmentera ce qui permettra de ne pas faire de stocks aux prochains repas.

A contrario, si nous ignorons ce message, le corps se souviendra du manque et du fait qu’il n’obtient pas ce dont il a besoin pour fonctionner en temps et en heure.

Du coup le métabolisme diminue et à chaque repas, notre corps constituera des réserves « au cas où » une période de carence l’attendrait.

Ne pas mettre son corps au régime est le meilleur moyen de rester en bonne santé avec un poids de forme idéal.


EN CONCLUSION

Donneriez-vous du gasoil à votre jaguar ? Certainement pas. Et pourtant, vous donnez à votre corps du carburant qu’il ne peut exploiter : fast-food, aliments tout préparés, pseudo aliments truqués avec des exhausteurs de goût, peu de substances nutritives et beaucoup de produits chimiques. Mais le programme génétique de l’Homme n’y est pas adapté. Ces aliments font grossir et rendent malade.

Changer d’alimentation et manger des produits naturels est le meilleur moyen de maintenir un esprit sain dans un corps sain.

4 oct. 2009

GATEAU POUR LE SPORT - FAIT MAISON


Je vais tester pour ma sortie longue d'aujourd'hui, mon premier gâteau sport maison.

J'espère que l'expérience sera concluante, tant au point de vue saveurs qu'au point de vue nutritionnel.

En tout cas il est magnifique et la recette c'est par

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Me revoilà après mon entraînement. Je suis un peu sonnée car j'ai fait quelques sprints au retour.
J'ai couru en tout 15,5 kms à 9,84 km/h pour une FC moyenne de 151.

Le vent de face au retour m'a pas mal fatiguée et j'ai les jambes dures.
Avant d'aller faire mes étirements, je voulais juste vous indiquer qu'au niveau digestion tout s'est bien passé.

1h 30 avant de courir j'ai avalé (en mâchant tout de même) 2 tranches de gâteau sport et un mini sandwich avec une tranche fine de jambon serrano (parce que c'est salé et c'est bon).

Et j'ai eu assez d'énergie et aucun trouble gastrique ou intestinal.
Résultat : 100 % maso et 100 % plaisir

Bon aller je vais aller m'étirer, il s'agit de pouvoir marcher demain.

2 oct. 2009

LA MUSIQUE ME MANQUE

Il y en a, ce sont les mots qui leur manquent. Moi c'est la musique.

La motivation en course à pied me vient directement des sons que j'entends dans mes z'oreilles.
Ma première passion est la danse et depuis l'âge de 8 ans, le sport rime donc avec musique.
Quelle soit classique, jazz, funk, electro, pop, il suffit qu'elle me plaise pour que je l'enfouisse subrepticement au fond de mon ipod.

Mais voilà maintenant 4 mois que je n'ai pas changé de playlist, et bien que j'aime toujours les morceaux présents dans mon baladeur, je constate qu'ils ne me motivent plus beaucoup à me dépasser.

Il faut que je trouve d'autres sons - hmmm, pas si facile en fait, car je suis assez difficile sur mes choix et il faut que j'en trouve au moins pour 1 heure de cap.

Actuellement j'écoute (entre autre) : compay segundo, led zep, duffy, mickael jackson, rondo venezianno, poni hoax, bee gees, simon and garfunkel, The cure, fatboy slim, madonna, Ray charles, mark morisson, nina simone, hooverphonic, david guetta, daft punk, leonard cohen, jude, eddy mitchel, souchon, IAM, bill haley, zaza fournier etc....

Allez hop à la chasse....
J'ai déjà en tête : un certain midnight express, peut-être quelques sons du dernier Emilie Simon et pourquoi pas une petite BO (oui mais laquelle ?)


1 oct. 2009

LES CALORIES S'ENVOLENT

J'ai redécouvert la corde à sauter et suis très surprise de l'énergie dépensée en si peu de temps.
Je mesure 1m75 et environ 59 kgs et chaque minute de corde à sauter me fait dépenser 10 Kcal (soit 200 Kcal en 20 min : 2 fois plus qu'en course à pied dis donc).

Comme quoi, les jeux de petites filles c'est physique.

Mais le plus intéressant c'est que chaque séance effectuée avant une sortie de cap, me permet de démarrer vite et j'obtiens donc une allure moyenne supérieure de 1 km/h par rapport à d'habitude.

Ex : pour une FC moyenne de 140/145, je courre habituellement à
9 km/h
Après la corde ma FC est haute à 160 et retombe très vite à 140/145, mais je courre alors à 10 km/h

ça c'est cool.

Mais voilà, pour le moment je stoppe un peu la corde, car j'en ai trop fait et j'ai mal aux chevilles (je ne voudrais pas me blesser tout de même) - donc je vais y aller progressivement.

En tout cas, après quelques tâtonnements j'ai réussi à maintenir mes sauts sur plusieurs minutes en alternant sauts à pieds joints et sauts de boxeur (j'ai tenu 20 min la dernière fois en ratant 3/ 4 fois la corde).

La corde à sauter c'est donc comme le vélo ça ne s'oublie pas.