20 sept. 2009

14 KMS DIFFICILES

J'ai téléchargé une séance d'entrainement sur jiwok "courir 1 heure" pour tester sur ma sortie longue d'aujourd'hui.

J'ai été pas mal stressé par la voix du coach qui hurlait "ALLER" - "ON GARDE LE RYTHME" etc.

La musique ne m'a pas vraiment convaincu non plus. Ambiance musique de supermarché.
Mais bon ça me sortait de mon petit train train habituel.

Moins motivée qu'à l'habitude, j'ai donc fait cette première heure en endurance. Ma FC n'est pas allée au delà de 140 bmp et je n'ai pas dépassé les 8,7 kms/h. Mes jambes étaient prises dans le béton jusqu'au mollet (dur dur d'avancer).

Donc au bout d'une heure, une fois la séance terminée, me voilà prise d'une subite envie de pipi.
Je me dirige dans un petit coin près des vignes pour me soulager.
Je me relève et me rhabille et voilà que je m'aperçois que toute une famille attablée dans son jardin, me regarde l'air interloqué.

J'enfonce ma casquette sur mon crâne et file à toute allure en les dépassant. Voilà l'inconvénient d'être une fille : on est mal équipé pour la vie sauvage.

Il me reste maintenant 5 kms environ à parcourir. Je me sens en forme car ma musique est entraînante et je fonce quand soudain, des maux de ventre viennent gâcher le plaisir en s'invitant à la fête.

Je réussi malgré tout à terminé mes 14 kms mais péniblement et en tout cas beaucoup plus rapidement qu'au début (mes intestins m'ont beaucoup motivé sur ce coup là).

Au final : 9,4 kms/h (quand je vous dis que j'ai vachement accéléré sur la fin)

19 sept. 2009

LA REPRISE

Me voilà toute fraîche et toute pimpante après non pas 3, mais 4 longs jours de repos forcé.

Et oui, j'étais on ne peut plus surmenée et si j'avais continuer outre les alarmes de mon petits corps, il est fort à parier que je me serai blessée.

Donc pendant cette petite semaine plus cool, j'ai quand même continuer le fitness (HI-LOW et STEP) pour garder le moral.

mercredi dernier, gros coup de mou, je me sens limite fébrile et j'ai mal à la gorge ainsi que dans l'oreille, la mâchoire et même les gencives côté droit.

Je me dis que je dois avoir une carie, voir plusieurs, car lorsque je me penche pour attraper mon agrafeuse dans le tiroir du bas, oùla ça cogne de façon assourdissante aux endroits sus-cités.

En plus je me sens vraiment patraque. Que nenni, c'est mon jour de reprise, et même si je ne cours pas longtemps, j'ai trop envie de sortir, et refuse d'écouter les pitoyables lamentations de ma face droite.

Tugdual revient de Paris après deux longs jours d'absence et en guise de discussion en tête à tête calmement au coin du feu (bon : on n'a pas de cheminée, mais la passion aidant, ça peut remplacer). Nous décidons de nous entraîner ensemble : lui crevé après avoir bosser pratiquement non stop jour et nuit et moi dans l'état que je vous décris.

Malgré tout, nous papotons gaiement en enfilant les kilomètres. Quand je dis papotons, je pense plutôt à : je monologue sur le boulot et les enfants, les projets, les questions existentielles de filles (est-ce que mon nouveau pantalon me fait de jolies fesses, etc) et lui me répond de façon très binaire (il est informaticien) par des ouis ou des nons.

Après 7, 3 kms à 9,5 km/h, nous rentrons content et sonnés et je file vers la douche me décrasser.
en sortant j'attrape le sèche cheveux et tête en bas commence minutieusement à me sécher les tempes. Et là, tout à coup, que m'arrive t'il ? mon nez se met à couler comme une fontaine.

Je me précipite au dessus du lavabo et ça continue de couler, un peu surprise je reste hébétée les yeux rivés au fond du sanitaire blanc.

Mais quel miracle, je n'ai plus mal, ni dans l'oreille, ni dans les gencives, ni dans la tempe.
Une sinusite, voilà ce qu'il m'arrivait : c'était une première.

Comme quoi, la course à pied, non seulement ça rend plus résistant, mais en plus ça soigne pas mal de petits bobos.

Enfin cet après-midi, j'ai rechaussé les runnings et pendant 30 min j'ai couru à vitesse endurance. Le beau temps revenu, je me sens guillerette, la musique m'accompagne comme à l'accoutumé et me donne envie de m'exprimer librement.

J'accélère sur les 23 dernières minutes et me paie même le culot, de travailler ma foulée : quelques bonds, quelques levés de genoux, quelques chassés, quelques talons-fesses. J'ai l'impression de danser - c'est chouette.

Résultat : une pêche d'enfer + 8, 2 kms en 9,22km/h

Demain sortie longue....
Oh fait : je fais une allergie au magnésium (magné B6) - réaction cutanée (petits boutons qui gratouille) - je repasse dès la semaine prochaine au magnésium marin (Magné control m'avait vachement bien réussi).

13 sept. 2009

F COMME FITNESS, F COMME FRACTIONNES

Jeudi dernier, j'étais seule au cours de step. Le coach connaissant mon coup prononcé pour le cardio, me propose à la place un cours d'extrême.

L'extrême, c'est son entraînement personnel et cela consiste en un parcours avec plusieurs ateliers qui font travailler cardio, muscu et coordination. En fait grâce à ce parcours chaque groupe musculaire est travaillé.

Il m'avait donc préparer les Kettle bell ainsi que les ballons, la corde à sauter, le bosu, etc.

L'objectif : passer entre 30 sec au premier et dernier tour et 45 sec sur le second tour et cela sur chaque spot.

Je fais une première fois le tour et comme il me voit encore en forme, j'enfile les gants de boxe pour quelques frappes dans ses mains.

Puis vient le second tour où je dois enchaîner le plus rapidement possible chaque atelier.

Le coeur monte fort en cardio.

Puis le troisième tour - je passe du renforcement musculaire au gainage, au cardio, à la muscu - ça s'enchaîne. J'ai l'impression d'être "The million Dollar Baby"

Après 45 min, le coach m'avoue être impressionné par ma résistance physique et m'affirme que peu de ses élèves seraient capable d'effectuer ce parcours 3 fois.

Je suis surprise mais super flattée.

En tout cas cette séance vaut bien des fractionnés 30/30 et est beaucoup beaucoup plus ludique.

ça serait sympa que grâce à ce genre d'exercices je prenne un peu de vitesse.

SURMENAGE ?

Je suis crevée, je n'arrive plus à avancer.
Malgré tout quand j'accélère ma FC diminue.

Est-ce le signe d'un surentraînement. En tout cas je me sens un peu déprimé et surtout je n'ai plus aucun ressort. Le matin je me lève déjà crevée - l'angoisse - je déteste cet état. J'ai l'impression que je n'en sortirais jamais.

Je décide de faire un break sur l'entraînement pendant 3 jours.

Cela fait déjà 2 jours, je n'arrête pas de m'endormir dès que j'ai
5 min.
Je regarde l'intérieur de ma paupière et m'aperçois que mon tissu conjonctif est tout palot.
Je commence sans attendre, une cure de fer et de magnésium pour me booster un peu.

Ce soir j'ai déjà l'impression que j'ai un peu plus la pêche. ça me rassure un peu.

Mardi je me remets à l'entraînement, j'espère que ce break aura porté ses fruits.

Surtout que j'ai encouragé Tugdual sur le semi d'Auray-Vannes et que l'ambiance était telle que j'avais vraiment la rage de ne pas être de la partie.
C'est comme-ci, j'avais préparé toute une fête et que je voyais les participants arrivés tout contents et excités et que hop on me fiche à la porte.

En mars je cours le semi de Paris - il faut absolument que je sois en forme, car je piaffe d'impatience d'y être. J'espère que l'ambiance sera aussi bonne.

Entre temps il y aura les foulées du Tram à Nantes le 11 octobre - 14 kms - que j'essaierai de faire à fond.

Au fait Tugdual à fait : 1 h 53 sur le semi d'aujourd'hui. Je suis très très fière de lui.

11 sept. 2009

ON L'APPEL LE CHEVALIER BLANC

Samedi 5 septembre, je me suis mariée.... Que d'émotions et de bonheur car j'ai épousé l'homme le plus merveilleux et surtout j'ai épousé l'homme de ma vie (20 ans que nous nous connaissons : mais ça c'est une autre histoire).

Enfin, bref, ce n'est pas parce qu'il y a mariage, qu'il faut se laisser aller. J'ai donc tout de même effectué 4 bons entrainements dans la semaine et le dernier était programmé pour le dimanche 6 septembre.

Me voici donc prête pour partir courir 11 kms - ces quelques kilomètres vont me permettre de digérer un peu toutes les émotions que j'ai vécues ces derniers temps et me ressourcer pour repartir de plus belle.

Je mange léger, 2 heures avant l'entrainement, me munie de mes gourdes et d'un sachet de Jelly Bean par précaution (sachant que je ne m'en servirai pas en si peu de temps).

Je prévois de courir doucement, car je suis un peu fatiguée, et situe mon temps d'entrainement aux alentours de 1 h 15 maxi.

Il fait chaud, le soleil est écrasant en cette belle journée dominical, il est 12 h 00 ou presque et mes pieds s'impatientent de pouvoir fouler le bitume.

Me voilà donc, toute guillerette à arpenter les routes aux alentours. Mon esprit vagabonde joyeusement et je repense avec plaisir à la journée d'hier.

Je me demande si je percute sur le fait d'être mariée avec cet homme que j'ai toujours considéré comme mon autre moitié.

et me voilà qui enfile les kilomètres comme si de rien n'était. Je passe sur un pont et voilà déjà
9 kms de parcourus.

Je me dis qu'il faut maintenant rentrer, car je suis déjà aller trop loin.
Mais, oups; quel chemin ai-je pris ?
Impossible de me rappeler.

Je commence à cavaler à travers champs pour couper et retrouver la route de la maison plus rapidement.

Mais le temps que je me repère, je m'aperçois que je me suis encore plus éloignée.

Cela fait 12 kms que je courre et je commence à ressentir la faim et la fatigue.
J'avale quelques jelly beans et prie pour ne pas me retrouver sur la commune de Vallet qui est à 6 kms de la maison.

13 ème kilomètre et me voilà à Vallet - horreur- je suis au bout du rouleau, je n'étais pas préparer à une si longue distance, je sens que je n'ai plus de jus.

J'ai un peu la trouille - de celle qui vous force à vous poser tout un tas de questions - vais-je avoir assez d'eau ? Vais-je pouvoir au moins continuer en marchant - j'ai tellement faim, ça me file des crampes et mes jambes n'avancent plus. J'ai déjà manger tous les jelly Beans, je n'ai plus aucune provisions et encore 6 kms à faire.

Je sais en plus que pour retourner à la maison, il y a plusieurs bosses à grimper et je ne m'en sens pas la force.

Je m'aventure sur cette route en espérant que Tugdual entende par télépathie mes appels à l'aide et visualise ma position.

Pendant que je courre, une seule et unique phrase tambourine mon cerveau : "pourvu qu'il reste une banane, pourvu qu'il reste une banane". A cet instant j'aurais donner un bras pour une banane.

Je marche sur chaque bosse pour garder des forces, j'ai peur de m'écrouler dans le fossé à force d'épuisement, je me sens vidée - mon ventre est un creux immense, mes jambes sont en béton armé.

Voilà que je courre encore 2 kms et je décide d'accélérer sur les 4 derniers et tant pis si je meure à la fin (j'ai failli écrire à la faim). Si je tiens bon, je peux y être en une demie heure à tout casser. Je m'accroche à cette idée et allonge mes foulées - je ne pense plus à rien d'autre qu'à arriver à la maison.

Mais il faut croire que le lien qui nous uni, Tugdual et moi; va bien plus loin que celui du lien matrimonial, car je l'aperçois au loin dans notre voiture.

Cela fait 1 h 47 que je cours et il est inquiet, il a laissé nos enfants à la maison et par chance (ou par intuition plutôt) est venu directement à ma rencontre sur la route où je me trouve.

Est-ce que ma voix intérieure l'a guidée ? peut-être suis-je télépathe après tout.
Mais je pense plutôt que c'est notre interconnexion qui lui a servi de fil conducteur.
Et je vous jure que je ne suis pas mystique, mais là j'avoue que je suis bluffée.

Depuis mes 16 ans, lorsqu'il grimpait à ma fenêtre, tel le prince du conte "Raiponce", Depuis mes 16 ans donc, j'ai toujours su qu'il avait un côté chevaleresque.

Maintenant j'en ai la confirmation.

En tout cas, je suis très heureuse de le retrouver à cette instant et suis encore plus amoureuse (si c'est possible) -

ce que c'est la reconnaissance du ventre tout de même ; - )


2 sept. 2009

SALOPERIE DE SPM


le SPM pour les ignorants, c'est expliqué .
le problème c'est que chez moi, le SPM dure aussi après et que je suis mal au bas mot pendant 5 jours.
Je suis irrascible, un rien m'agace, et en plus je me tape une bonne déprime avec maux de tête qui m'empêchent de dormir.
J'essaie de me contenir pour que ma famille ne subisse pas trop ces sautes d'humeur dûes au changement hormonal, mais c'est l'enfer à vivre pour eux et pour moi
-j'ai envie de tuer tout ce qui bouge-

Alors depuis 3 jours maintenant, je courre sans motivation, je suis triste, le cheveux terne et pourtant je me sens bien en entrainement. Sauf hier, où j'ai mis pas loin de 37 min avant de me sentir en forme et d'éprouver un peu de plaisir.

Mais aujourd'hui semble un jour tout neuf, car je pète à nouveau le feu.
NONDENON !

QUELQUES CALCULS

Pour bien courir en compétition, il faut être maigre. Alors là j'entends déjà les sonnettes d'alarme qui s'activent et qui hurlent, mais tu es folle, ça va pas ta tête.
Quand je dis maigre, je ne dis pas anorexique ou squelettique, j'entends tout simplement un taux de masse grasse faible et un taux de masse musculaire plus élevée.
C'est ce qu'apellent plus familièrement les fondus de musculation : la sèche.

Aujourd'hui, j'ai fait un petit test pour savoir où je me situais par rapport à ma masse grasse et ainsi être sûre de mon poids de forme (entrainement, course) :

voilà les mesures prises :

tour de poignet : 15 cm
tour de taille : 69 cm (- 2 cm en 2 mois)
tour de hanche : 90 cm
taille : 175 cm
poids : 59,8 (en fait entre 59,5 et 60 selon les jours)
âge : 35 ans


masse grasse : 12,8 % soit - 4,2 % en 4 mois

Ce qui est bien pour une sportive, me semble t'il.

OUTILS POUR GERER SON ENTRAINEMENT

voici deux liens qui m'aident à y voir plus clair sur mes progressions (s'il y en a) - à faire le point sur mon ressenti et aussi à m'amuser, car je suis une geekette :-D

Tout d'abord le site de Polar (forcément)

Ensuite celui moins connu de mon carnet d'entrainement (qui est très bien fait)