29 août 2010

REAPPRENDRE A COURIR



Lundi

14 min 45 - 133 bpm - 8,5 kms/h - 2,09 km - 7:04 du km
23 min 45 - 149 bpm - 9,3 kms/h - 3,68 km - 6:27 du km (l'entraînement marathon d'avril est bien encré en moi nondédiou ! J'arrive pas à décoller de cette allure, ça revient naturellement aussi sec et c'est l'allure à laquelle je me sens le plus à l'aise)
18 min - 160 bpm - 10,09 kms/h - 3,012 kms - 5:57 du km

TOTAL : 56 min 13 et 9,5 kms
Une petite victoire pendant 2-3 minutes où j'ai tenu à 16,8 kms/h (YEAH)

à la 14 ème minute le TFL s'est mis à grincer de partout et surtout côté vaste externe et hanche.
J'ai massé et suis repartie

de la 23ème à la 50ème minute, ça grince sans plus

A partir de la 50ème minute, plus aucun grincement.
Mon TFL aime que j'aille vite en fait (enfin plus vite) :0)

20 minutes d'étirement
5 x 1 min de chaise et 20 sec de récup
3 min de corde à sauter.

Je mets en place l'échelle de bobologie de Brinouille à compter de cette séance.

aujourd'hui : 0,5/10 de la 14ème à la 50ème minute ; ensuite 0/10 grâce aux accélérations progressives. Pourvu que ça dure.

Dans la nuit de lundi à mardi nous accompagnons les enfants à 3 h 45 au car pour leur départ vers le parc Astérix, puis dans la nuit de mardi à Mercredi nous nous levons à nouveau à 1 h du matin pour aller les rechercher.

Je suis crevée pour toute la journée du mardi. 2 nuits hachurées consécutivement me confirme mon état de vieillesse avancée.
C'est plus de mon âge dirait les anciens.

Mardi : 57:48 de course à pied
22 min en endurance à 133 bpm et le reste allure plus rapide à 10 kms/h.
9.5 kms au total.
J'ai vraiment du mal à rester à allure 1 car ce n'est pas ma foulée naturelle et il faut dire la vérité : Je me fais chier à cette allure.

Mercredi : repos - suis HS - le centre de loisirs des enfants et les idées novatrices des animateurs en matières d'excursion aoutienne m'ont laissée sur le carreau.

Jeudi : allez hop hop hop, je grimpe sur mon vélo pour 30 minutes tout schuss. Puis ensuite 40 minutes de cap en compagnie de Tugdual qui inaugure ses Evo. Une sortie un peu trop longue je pense pour lui avec des chaussures minimalistes.
Mais c'est un Breton et il est têtu comme un âne.

vélo : 30:58 - 148 bpm moyen - 14 kms
cap : 36:08 - 142 bpm moyen (dur d'aller lentement avec un Tugdual qui piaffe à côté de moi)

Vendredi : Tugdual m'appelle en catastrophe pour m'annoncer qu'il s'est bloqué le dos.
Je dois aller le chercher à son bureau où il m'attend allongé par terre.
Résultat : bassin déplacé, et lombalgie qui empêche tout activité.
Nous annulons le week-end Bretagne.
Vraisemblablement les Evo et la sortie d'hier on fini de confirmer qu'il fallait du repos à mon cher et tendre.
Mais pensez-vous qu'il va s'arrêter un instant de bosser ?

Samedi : Je pars avec en tête de faire 1 h de cap (40 min endurance + 20 min allure marathon).
Je voudrais réussir à tenir 5:30 - 5:40 du kilomètre pour La Rochelle.

Il fait beau et du coup je prends beaucoup de plaisir. Je passe par des chemins inconnus et commence mes 20 minutes marathon.
Mes pulses montent haut et sont bien au-dessus de la cible et je tiens la dragée haute à l'allure ciblée avec un petit 5:30 du km.

Mais pour le moment je me focalise sur l'allure à tenir ; il faut que mes jambes s'imprègnent de cette cadence pour que cela leur devienne naturelle.

Je réapprends à courir que ce soit sur du lent ou sur du plus rapide.
Je réapprends aussi à atterrir en m'inspirant de ma course pieds nus sur le sable breton.
Je réapprends la foulée en cycle avant et c'est pas facile tous les jours de débuter en course à pied.

Au bout de ces 20 minutes je relève le nez et sors de ma bulle et m'aperçois que je suis totalement paumée.

J'essaie de deviner quel chemin prendre et me retrouve dans un petit village. Là j'aperçois un papa avec sa fillette dans les bras et lui demande par où se trouve Monpatelin.
Déjà, il hésite et je me dis que s'il ne connait pas mon patelin c'est que je me suis drôlement éloignée.

Puis il me dit par là tout droit mais pfiou c'est super loin !!!
Alors je hausse les épaules et lui fais un sourire en lui répondant "ben tant pis alors"

et je file bon train (oui je crâne un peu car son air abasourdi me laisse penser qu'il est un peu impressionné).
Hors de sa vue je ralentis. Ben oui je ne sais pas combien de kilomètres me séparent de la maison alors c'est pas le moment de présumer de mes forces.

Et comme je suis sur une nationale et que les bagnoles manquent de me renverser à chaque fois (maudits chauffards!!!) je descends dans le vignoble en contrebas et commence à courir sur les chemin de tracteur : me voilà en plein trail.

J'arrive au bord du champs et n'ai pas d'autre choix que de couper par une zone industrielle sinistre et lugubre en ce samedi midi.

Je saute comme un cabri, le fossé qui me sépare de la route et qui est à environ 70 cm plus bas. Je prie la sainte vierge pour que mes genoux ne se plient pas dans l'autre sens à l'attérissage.

Je commence à avoir une pointe de côté à mesure que le mode panique se met en route.
Merde je suis en retard, zut mon mari va s'inquiéter et Crap je n'ai pas pris mon téléphone et enfin je vais être à cours d'eau.

mais au bout de 20 minutes, la panique m'abandonne, et je me dis qu'après tout y a une Cécile qui crapahute dans la montagne avec des jambes en compote et qui va sûrement finir ce défi de fou qu'est l'UTMB.
Alors si elle ne craque pas avec un challenge si dur, je n'ai pas le droit de me laisser submergée par mes doutes.

Et pis zutalor, je suis marathonnienne et multi-semi-marathonnienne (même que d'abord hein !) et je vais pas me laisser bêtement surprendre par une erreur de pilotage.

En tout cas je ne suis pas à 50 bornes de la maison (ou alors c'est que j'ai couru vachement vite à l'aller) et je mettrais le temps qu'il faut pour rentrer chez moi. Après tout, il fait beau, les paysages sont silencieux et je me sens finalement bien dans cette nature paisible.

Dès lors que mes mollets et mes fessiers commencent à me tirer fortement je décide de marcher. En effet, qu'y a t'il entre les deux ? mes genoux ! et si ça tire des deux bouts kikivamorfler ? mes Genoux !

Hé Ho, je ne suis pas là pour battre un record mais pour m'entraîner sans me flinguer. Tant pis pour l'orgueil capesque. Je marche pour m'économiser.

Mais que vois-je ? que m'aperçois-je ? un mirage ?
non, je reconnais la route, je la prends en vélo régulièrement. Je ne suis plus qu'à 6-7 kms de la maison.

Je me remets à courir et plus j'approche, plus je cours vite (un petit 4:50 sur la fin)

J'arrive enfin chez moi sans plus aucune goutte d'eau dans mes gourdes et m'aperçois que Tugdual est parti à ma recherche en voiture.

Je l'appelle et le rassure et m'applique à étirer tous mes jolis muscles jambiers qui n'ont pas chômé et que je remercie de m'avoir portée jusqu'ici sans broncher.

Parce que passer de 9 kms en moyenne par sortie à 18 kms d'un coup, ils auraient eu tout à fait le droit de me coller un avertissement.

Et en plus Mister TFL n'a absolument pas ramener sa fraise et du coup ça me fait un joli 0 en bobologie Brinouillesque.

Merci Barbie, grâce à toi, j'ai vaincu mon mental.
J'ai aussi maintenant la confirmation que mon genou est prêt pour une prépa marathon ; ça sent bon, ça sent bon.

nota : dès mon retour et juste après avoir fini de déjeuner (à 15 h) j'ai pris la voiture pour me taper 2h30 de route afin d'aller chercher le petit dernier chez ses grands-parents.
Le coup de bambou n'a pas tardé à se faire sentir le soir tombé et je ne me suis faite bercée pour m'endormir.

dimanche : sortie vélo d'une heure en endurance pour faire tourner les jambes qui sont un peu raides du côté des mollets.
J'ai changé un peu ma foulée en cap et j'attéris bien plus sur l'avant du pied, du coup les mollets ne sont pas super fiers.

Je fais 23 kms en 1 heure - j'ai pas forcé et suis restée aux alentours de 126 bpm (c'est pas furieux) mais j'ai bien mouliné et j'espère que mes jambes m'en sont reconnaissante.

L'après-midi, un peu oxy, j'emmène les enfants à la piscine et ça me motive pour faire quelques longueurs - j'ai un triathlon tout de même dans 12 jours.

J'enchaîne 10 x 25 mètres en 6 min (30 sec de moins que la dernière fois) tout en m'arrêtant au bout de chaque longueur.
Puis ensuite nous faisons quelques exercices avec les enfants.

Je file alors à la balnéo ou je me plonge avec délice dans le jaccuzi qui n'attend que moi. Je suis seule et en profite pour m'étaler et coller mes jambes sur les jets.
ça masse mon TFL, mes mollets et même la plante des pieds (hmm, la plante c'est super agréable).

Et puis zou un petit tour dans le sauna où je reste pendant 10 minutes et ensuite douche fraiche et re-jaccuzi.

Je suis en forme pour faire à nouveau quelques longueurs.

Le maitre-nageur qui a eu sûrement pitié de moi et qui me voit essayer de progresser depuis 2 mois chaque semaine, vient me voir.

Il me donne quelques conseils pour améliorer mon geste. Entre autre joindre les doigts des mains pour l'entrée dans l'eau (mes doigts s'écartent comme ceux des envahisseurs paraît-il) et virer mon pince-nez pour apprendre à souffler par le nez sous l'eau et respirer par la bouche. Et enfin prendre ma respiration des deux côtés tous les 3 mouvements pour ne pas déséquilibrer mon corps à chaque fois.

pffiou, je fais 4 longueurs comme ça, je bois 2 fois la tasse, j'ai les sinus en feu. Mais c'est vrai que je flotte mieux et vais plus vite.

Bon, y a encore du boulot et des progrès à faire.

Sinon rendez-vous prochainement chez l'osteo car depuis les vacances j'ai mal au dos. La voiture, les mauvais lits en sont sûrement la cause et cette nuit j'ai failli me bloquer en me retournant.

Je pense que mon bassin est à nouveau sorti de son emplacement et je voudrais attaquer la vraie prépa marathon en forme.
D'ailleurs je vais peut-être faire un détour par "Nature et Découverte" histoire d'acheter le masseur à infrarouge que j'ai repéré.
En ce moment, il nous serait bien d'utilité en tout cas.



Total semaine : 7 h 00 d'entraînement - 2 925 kcal - 33 kms cap - 37 kms vélo

Seance 1 0:57:48 148 bpm 9.5 kms 544 kcal cap
Seance 2 0:30:58 148 bpm 14 ksm 290 kcal velo
Seance 2 0:36:08 142 bpm 5.5 kms 315 kcal cap
Seance 3 1:53:00 150 bpm 18 kms 1 138 kcal cap
Seance 4 1:00:00 126 bpm 23 kms 438 kcal velo
Seance 4 0:30:00 600 m + exos 200 kcal natation

Bobologie : proche du néant
Étirements et renfort musculaire : 4 x 20 minutes = 1 h 20 hebdo

Pas une folle semaine mais une semaine constructive tant sur le plan psychologique que sur le plan physique.

Je pense que je vais attaquer le plan marathon relativement fraîche.
Début prévu Semaine 39.

22 août 2010

BACK TO BASIS

Eric m'a envoyé mon plan marathon pour la Rochelle (Merci encore à toi, de nous consacrer autant de temps et de nous concocter des plans si bien conçus).

Je lui avais demandé un plan croisé vélo/course à pied.

Le but étant de préparer le marathon en ne sollicitant pas trop mes articulations.
Et je jure que cette fois-ci je vais faire vraiment très attention à ne pas exploser mon cardio en endurance.

C'est à dire, que s'il faut marcher pour rester dans la cible et bien je marcherais.

Auparavant je pensais qu'être au dessus de la FC cible ne sollicitait que le coeur.
Je me disais donc, que ce n'était pas bien important et que je récupérerais en dormant.

Et puis je viens de comprendre grâce à mon épisode tendinite que les allures d'endurance étaient très bénéfiques aussi et surtout pour les articulations et les tendons (ah ben oui blonde je vous dis).

Evidemment en allant plus lentement mes impacts sont moins forts et du coup et bien c'est tout mon corps qui est content.

Deuxième point : je vais bosser un peu plus la musculation côté épaule et bras afin d'équilibrer ma silhouette ce qui aura un impact aussi sur ma posture en course à pied (A ce sujet très bon article dans Jogging International ce mois-ci).

Et puis comme l'année 2011 sera vraisemblablement axée sur le triathlon, j'en arrive au troisième point qui est de m'entraîner dans les 3 disciplines en privilégiant après la Rochelle, le vélo et la natation au moins jusque mi-janvier, voir fin janvier.

Enfin je suis en train de réfléchir sur le déroulement de ma saison 2011 pour pouvoir concocter un plan équilibrant compétitions et période de récupération.

Pour la fin d'année 3 objectifs majeurs :
1- la fête du triathlon le 12 septembre
2- le semi-marathon de Niort le 17 octobre
3- le marathon de la Rochelle le 28 novembre.

Alors voilà le déroulement de cette première semaine.
Je me focalise sur la cap et la natation.

Lundi : décrassage et reprise sérieuse de la cap.
1er lap : 24 min 19 à 8.6 kms/h pour 3.5 kms - 132 bpm (126<136)
2ème lap : 18 min 30 à 11.35 kms/h pour 3.5 kms - 159 bpm (fractionné long)
3ème lap : 6 min 57 à 8.6 kms/h pour 1 km - 140 bpm (phase de récup)

3 min de corde à sauter
10 min d'abdos
15 min étirements
1 min 30 chaise

bonnes sensations, pas de douleurs tendineuses au genou. Juste un drôle de ressenti à froid sur le vaste externe et le tendon rotulien. Automassage sur ladite zone.

Mardi midi : reprise des cours chez Harmony Studio
FC moy : 105 - 230 kcal
15 min d'abdos et gainage
45 min de renfort musculaire (épaules, bras, omoplates, cuisses, fessiers)

Mardi soir : natation travail d'endurance
20 longueurs de crawl (500 mètres).
Objectif savoir respirer sans essoufflement, travailler enchaînement bras-jambes-tête-respiration.
Terminées avec une crampe au mollet droit.
Prochain objectif : 15 longueurs de crawl + 5 longueurs de battements + 5 longueurs avec pull-boy.

Pour la petite histoire :
Je suis la seule a porter un bonnet de bain.
Qui plus est un bonnet rose bonbon qui me fait une tête de Chupa-Chups (Chupar no matar qui disent en Espagne. je te laisse le soin de traduire ami lecteur).

Et bien je te le donne en mille, lecteur, y a un gars qui a réussit à ne pas me voir et à me foncer dessus en me filant un énorme coup de boule.

Il faut dire qu'il était en sens inverse de la marche (aucune idée du pourquoi du comment) et que je devais avoir l'air un peu hébétée quand j'ai sorti la tête de l'eau car il m'a demandé aussi sec si j'allais bien avec l'air inquiet, tout en zieutant à droite et à gauche pour voir si le maître-nageur n'allait pas lui tomber sur le paletot.

Je continue à penser que le rose me porte vraiment la poisse.

Mercredi soir : J'enfourche mon vélo, c'est rigolo mais dans le Jura j'en faisais tous les 2 jours et là ça fait 1 semaine que je n'y ai pas touché. Du coup ça me manque et je suis contente de retrouver les sensations cyclistes.

J'y vais bon train car je ne veux pas faire plus d'une heure de sport pour passer un peu de temps avec Tugdual et les enfants.

Je parcours 16,3 kms en 32 minutes et enchaîne une fois changée rapidement sur 4.5 kms de course à pied.

Autant sur la partie vélo je ne me suis pas trop économisée autant sur la partie course à pied j'essaie de ralentir un peu pour ne pas finir cramée de chez morte et pour être un peu éveillée en compagnie des miens le soir venu.

Comme toujours après le vélo, la course à pied me semble plus facile et je vais plus vite au départ qu'à l'habitude.

J'arrive à tout boucler en 1 h 01 et je termine par une bonne séance d'étirements qui me font revenir au calme doucement.

Résultat 610 kcal:
vélo : 16 kms à 30 kms/h pour 145 bpm
cap : 4.5 kms à 9.3 kms/h pour 159 bpm

Jeudi : Je prépare tout pour aller au step/abdos du midi mais je quitte Tugdual en triste mine.
Nous convenons donc de passer le déjeuner ensemble car il n'est pas en forme moralement.
Sa blessure lui pèse et le sport lui manque.
je le comprends parfaitement car j'ai encore le goût amer de ma tendinite et toujours la hantise de rechuter.
Je sais à quel point cela peut-être frustrant de voir l'autre s'éclater au soleil et de ne pas pouvoir participer.

Vendredi midi : ça y est les copines du boulot et mon pote Guillaume (du boulot aussi) se joignent à moi pour aller nager à Jules Verne.
Nous faisons chacun à notre rythme et sommes très consciencieux.

Je me retrouve vite avec Guillaume qui me paterne et met le doigts sur le plus gros défaut de mon geste : le relevé de tête au moment de la respiration.
Je sors trop la tête et ça casse ma ligne de flottaison.

Bon je n'arrive pas à faire autrement sinon j'avale la tasse à chaque fois. Mais je promet que je vais bosser là-dessus.
Là-dessus et aussi sur l'expulsion de l'air par le nez. J'ai essayé sur deux longueurs et j'ai bien cru que mes sinus se mettaient à fondre. ça me brûle grave le chlore, du coup j'ai remis mon pince-nez.
je suis du genre à améliorer un truc à la fois, je suis monotâche... En fait ça se confirme je suis vraiment un mec à l'intérieur (je ne sais pas faire plusieurs trucs en même temps :0) )

Aude de son côté, enchaîne les longueurs de dos crawlé avec la régularité d'un métronome (20- 30-50 ? aucune idée mais elle n'arrête pas un seul instant).

Et Peggy après une dizaine de longueurs va trottiner à contre courant avant d'aller mijoter dans les bulles.

Je la rejoins plus tard et les jets me massent énergiquement les lombaires et les cuisses.
Je pourrais y passer des heures. Tout mon corps se détend : c'est magique.

Résultat : 40 min de nage en crawl et quelques longueurs avec pull-boy.
Pour l'anecdote : j'ai réussi à rattraper et à tamponner un mec en crawl alors que j'avais le pull-boy et ne me servait que de mes bras.
Bendidon j'en suis encore toute éberluée.

Vendredi soir : il fait une chaleur étouffante mais ça ne me décourage pas pour enquiller sur une sortie cap.
Je me force à rester pendant 22 minutes en zone cible endurance soit moins de 136 bpm.
Je fais du 8 kms/h, la chaleur fait monter trop vite mes pulses. Je me force à marcher pour récupérer.
En revanche sur les 16 minutes du retour j'y vais sans faire attention aux pulses et m'amuse bien.

Résultat : 38 min 44 à 146 bmp moyen et 5,7 kms soit du 8,8 kms/h (bon les 3/4 du parcours ont été faits en endurance).

Dimanche : nous sommes en week-end chez Belle-Maman et Beau-Papa à Pléneuf et nous avons la chance qu'il fasse chaud malgré la grisaille.

Je pars à 8 h 00 pour un petit footing en direction de ma mer.
4 km tout cool plus loin, j'arrive sur la plage.
Je déchausse mes runnings et chaussures en mains, je cours pieds nus en foulant l'eau salée et fraîche qui vient s'écraser sur le sable.



Quel bonheur de galoper pieds-nus, même les galets et quelques coquillages n'arrivent pas à me faire mal.
Je galope, je galope et prends conscience de ma foulée qui devient plus légère et aérienne.

Arrivée au bout je rebrousse chemin et marche avec l'eau et les vagues à mi-cuisse (mon genou est tout content).
L'eau atteint les 19°C, c'est vivifiant et dynamisant.
Je sens mes cuisses qui bossent dures pour soulever mes pieds.

Je remonte sur la plage et me déshabille. En short et soutif je file dans l'eau. Mais malgré ma bonne volonté, elle est vraiment trop fraîche pour que j'arrive a y enfoncer mes épaules.

De l'eau à la taille, je remonte en courant et reprends mes affaires sous le bras.

Une fois rechaussée, je repars encore plus fraîche qu'au début et remonte vers la maison.

J'attaque les quelques bosses qui m'amènent à Pléneuf. Une seule aura raison de mon souffle. La plus haute qui monte sur 200 mètres et qui me coupe les pattes.

Puis je reprends ma course en accélérant pour rentrer au bout d'1h21 de sortie.

Résultat :
4,014 kms à 7,8 kms/h (à jeun je suis très très lente)
1,5 kms à 9,4 kms/h (pieds nus dans l'eau c'est fun)
2,9 kms à 8,5 km/h (oups y a des bosses)
1 km à 9,6 kms/h (la maison est en ligne de mire, et j'ai la dalle)
Temps de marche total : 2 kms pour 21 minutes
Total :11,2 kms - 9,2 kms en courant pendant 1 h et en variant terrains et allures

ça c'est un entraînement qui m'a bien plu. Je ne sais pas si c'est un entraînement productif mais en tout cas j'y ai pris beaucoup de plaisir.

Total semaine :
environ 7 h 00 de sport
4 sorties cap
4 séances étirements + renfort musculaire
1 séance fitness
2 séances natation
1 sortie vélo
soit environ 2 740 kcal - pas de manifestation du TFL contrarié. Pourtant je ne me sens pas pour autant guérie. Je sens mon genou fragile. J'espère que ce n'est qu'une vue de l'esprit.

15 août 2010

DERNIERE SEMAINE DE VACANCES

Mardi : sur la route toute la sainte journée.... pouah j'aime pas faire de la voiture, je suis super stressée et ça dure 8 heures d'affilé.

Mercredi matin : 1/2 journée aux urgences pour Tugdual (moi à la fnac, on y attend bien mieux que dans l'hôpital) et ensuite pas le courage de faire quoi que ce soit.

Mercredi après-midi: reprise cap sur du plat (enfin) - je me fais plaisir en n'écoutant pas mon cardio qui s'insurge et me prie de ralentir et je retrouve naturellement l'allure marathon qui est bel et bien imprimé en moi pour un petit 8 kms en 50 min.

Jeudi : c'est au tour du vélo de ressortir de sa housse. Je le remonte toute seule sous les conseils de Tugdual et ne suis pas peu fière de moi.

J'effectue un joli tour par Clisson, Gorges, La Haie Fouassière et le Pallet avant de rentrer à la Chapelle Heulin pour un total de 37 kms en 1 h 29.
En moulinage continuel - je me sens des ailes dans le dos.

Vendredi : A nouveau un peu de cap - je n'ose pas encore aller au delà de l'heure de course car je me sens bien et puis je n'ai pas envie de me flinguer en reprenant trop dur avant le semi-marathon de Niort.

Tout comme après un accident de voiture. Je me surprends à être très prudente avec mon véhicule et me restreindre dans ma vitesse.
Je pars sur 135 bpm pendant 22 minutes (je suis d'une lenteur à faire pâlir tous les escargots de Bourgogne) puis la deuxième moitié je me fais plaisir avec quelques belles accélérations qui me laissent un goût de trop peu une fois mes 7 kms terminés en 45 min.

J'enchaîne par 5 min de corde à sauter, puis des abdos, la chaise pendant 1min30 et enfin mes étirements fétiches.

Samedi : repos - mais Tugdual m'inscrit au triatlhon de Nantes qui a lieu le 12 septembre.
250 mètres de nage - 8 kms de vélo - 2 kms de cap.

Autant le vélo et la cap ne m'effraient pas (je trouve ça même un peu court pour pouvoir exprimer mon potentiel Ô combien hallucinant), autant la natation me file un coup de stress incroyable.

Je ne sais pas si je vais tenir 250 mètres non-stop.

Dimanche : Je fonce à la piscine de Vallet pour vérifier si je peux au moins flotter correctement sur cette longueur.
Je me surprends à enchaîner bras, jambes, tête, souffle sur 10 longueurs sans trop de fatigue.
Budapest et nos nageurs soufflent sur moi un vent de conquête et je mets 6 min 30 pour effectuer 250 mètres.

Ce qui était inespéré il y a de cela ne serait-ce que 2 mois.

Je me sens ragaillardie et enchaîne alors sur 2 longueurs de brasse coulées, 1 de dos crawlé et une dernière en crawl (où je bois la tasse car je me plante dans ma coordination tête, inspiration, expiration).

ça ira bien pour aujourd'hui - je me rentre et pense en rêvant au futur triathlon et au futurs entraînements de natation que je compte bien faire un peu plus sérieusement maintenant.

Total vélo : 1h30 - 37 kms - 810 kcal
Total cap : 1h35 - 15 kms - 800 kcal
Total nage : 10 min environ - 300 mètres.

semaine cool mais très ludique.

10 août 2010

ALLO MAMAN BOBO !!

Jeudi : il pleut des trombes et j'ai le moral dans les chaussettes.

c'est vrai, je n'ai que 3 semaines de vacances et j'ai passé un hiver très rude cette année.

J'ai besoin de chaud et de soleil pour me régénérer afin de reprendre le travail pleine de vitalité.


C'est râté avec le Jura, vu que même quand il y a du soleil, la température ne dépasse pas 17 °C.


C'est de notre faute, on aurait du mieux se renseigner avant de louer.

Nous on pensait qu'il ferait le même temps que dans le massif central c'est à dire chaud et sec - un climat un peu plus continental en fait.


Du coup on va à Annecy pour visiter notre magasin WalkingShop.


Tugdual a complétement craqué sur les EVO quand je lui ai montré l'article dans wanarun et il n'y a que ce magasin qui les distribue en France.





A l'intérieur : le paradis. Enfin le paradis pour les gens comme nous qui sommes fous de chaussures techniques.


Toutes les marques dont on rêve : Ecco, Rockport, Terra plana Vivobarefoot, Shape ups, Fitflop, Salomon Relax & Via etc... et un vendeur adorable. Le père de la propriétaire, mélange de hippie branché et de figure paternelle cool.


Je tombe nez à talon avec les Shape-up de Sketchers. Je les trouve absolument affreuses et en même temps totalement séduisantes.

Il faut que je les essaie, il faut que je sache.


Une fois aux pieds, le coup de foudre. La semelle épouse parfaitement ma voute plantaire, reposant mon talon. Du coup mon dos se redresse.




Moi qui souffrait des lombaires depuis le voyage en voiture, c'est un miracle. Plus aucun point de tension.


Je fais quelques pas et m'aperçois que l'amorti est fabuleux. Je stabilise la bascule de la chaussure naturellement et du coup c'est tout mon squelette qui en ressent les bénéfices.


Bref, impossible de me les retirer des pieds sinon je fais une crise et vais bouder dans mon coin...je ne veux plus les quitter.


Partis pour acheter des EVO, nous ressortons avec les shape-ups en prime (décidément, il faut qu'il arrête de pleuvoir, sinon mon porte-monnaie va rétrécir comme peau de chagrin).


Nous marchons dans les rues d'Annecy, en tout sens. ça me fait bizarre dans les articulations...c'est la phase d'adaptation.


Au bout de 2 h 30 nous revenons à la voiture et je lis enfin les instructions des chaussures.

Il ne fallait pas dépasser 45 minutes de marche la première fois (sic).

Mouarf : faut dire que sketchers ne s'adresse pas qu'à des sportifs.


Et il est vrai je pense, que pour un sédentaire, ça doit pas mal bosser les muscles des jambes. Moi j'ai senti un tout petit chouia mes ischios et un truc bizarre sous la fesse.


Pour ma part, je n'ai pas de courbature et ne crois absolument pas que cette chaussure puisse me muscler - faut pas exagérer quand même !


Pour la cellulite, je me marre intérieurement - les gens du marketing sont tout de même vachement bons.


Faudrait quand même pas prendre les canards sauvages pour les enfants du BonDieu aurait dit ma mère.


En plus avec tout le velo, la cap et la natation que je fais ça serait un comble que des chaussures à bascule, là comme ça juste en marchant me musclent autant sinon plus.


Mais pour le dos alors là, c'est indubitable, que dis-je c'est miraculeux...c'est...c'est merveilleux !!!


Le lendemain, aucune courbature et je les rechausse avec un grand plaisir : je suis accro.


Vendredi : il fait à nouveau soleil mais quel froid. Nous avons décider avec manamoureux de repartir mardi prochain au lieu de dimanche 15 août.

Parce que vraiment, le froid c'est pas mon truc.

J'ai ressorti le col-roulé et le pull en laine et pour un mois d'août ça me met passablement les boules.


Sortie vélo : j'ai acheté un nouveau cuissard chez D4. un cuissard homme à 2 balles mais dont les coutures sont situées bien plus bas sur les cuisses que mon super cuissard de compète de la mort qui tue, qui m'a coûté un bras d'enfant.


Du coup plus aucun frottement et le bonheur pour mon fessier.





Reste le problème de contracture des omoplates et des trapèzes, vraisemblablement à cause d'une sombre histoire du muscle grand dentelé qui ne seraient pas assez costaud et qui me causerait bien du tracas au quotidien.

Saloperie de dos de M*****.


Nous partons vers la Suisse pour faire le tour du lac - environ 50 kms-

Nous sommes rejoint par un autre cycliste fort sympatique avec qui nous ferons une 20aine de kilomètre.


Le hic c'est que c'est bien la première fois que je roule dans un si gros peloton (3 personnes moi y compris)et que du coup je ne sais pas où me mettre.


En arrière ? en avant ? au milieu ?....oula non pas au milieu je ne suis pas assez maître de mon véhicule pour ça.


Du coup je me mets en arrière mais alors de ce fait mes deux compagnons se mettent à ralentir pensant que j'ai du mal à suivre.


Alors je ralentis aussi pour ne pas me retrouver au milieu.


On fini à 18 kms/h et franchement je commence sérieusement à avoir mal au cul et au dos à cette allure car mon geste n'est plus assez fluide et pis c'est plus dur de maîtriser le vélo à faible allure.


Alors je les double pour aller à mon rythme (environ 23/25 kms/h) et ils me suivent.


au bout de 25 kms j'en ai plein le dos. Mais alors vraiment plein le dos.

Ma nuque est raide et nous décidons avec Tugdual de faire une pose massage du cou de Virginie.


Une fois mon cou remis dans le bons sens, nous enfourchons à nouveau nos vélos et finissons la boucle, par la fameuse côte qui mène au gîte (9% sur 1,8 kms).


Je suis déjà morte en bas de la côte et Tugdual me filme tout du long en se marrant - j'ai envie de le mordre.


En plus avec le froid j'ai le nez qui coule et franchement sur le velo c'est ni super pratique, ni super glamour.

Rajouter à cela la tête de winneuse que me fait le casque et vous aurez l'image instantané d'une neuneu qui se prend pour Jeannie Longo.


Hop nous voilà chez nous et mon visage est marqué de fatigue. ma cicatrice sur la joue est encore plus apparente qu'à l'habitude et les sillons nasogéniens sont creusées comme jamais. Le vert de mes yeux est presque transparent bref je ressemble à un poisson suffoquant hors de l'eau.


Tugdual ressigne pour 25 kms de plus. Moi je l'abandonne trop contente d'aller me prendre un bain bien chaud et de dormir un peu.


L'après-midi nous irons tout de même faire quelques longueurs à la piscine de Morbier. Mais le nombre de gamins au mètre carré n'est pas propice à effectuer des longueurs sans arrêt.


Au bout de 7-8 j'en ai ma claque et je sors de l'eau .... ça ira bien pour aujourd'hui.


Samedi : Je souhaite faire quelques bosses mais pas de col et un peut de plat et le tout pas plus d'une heure parce que je veux courir un peu aussi.


A un moment Tugdual tourne à droite et pfiout nous voilà partis pour 5 kms de descente vertigineuse. Moi qui ne fait du vélo de route que depuis 1 mois, je suis à la noce. La peur au ventre je dévale à plus de 45 kms/h (je sais c'est peu pour une descente mais je suis cramponnée au frein) et les virages en lacets se succèdent, entremêlés de voitures et de motos. C'est bien simple, si je m'écoutais je fermerais les yeux pour ne plus rien voir du carnage.


La descente fait en tout 10 kms mais nous arrivons à nous parler avec Tugdual et stoppons de concert sur le bas côté entre deux virages.


Il faut traverser la chaussée pour repartir en sens inverse (super dangereux, on ne voit pas les voitures arriver) et courir le velo à la main et les chaussures autobloquantes aux pieds n'est pas une mince affaire.


1 mois que je fais du velo, je vous dis, et il m'emmène dans des galères de cyclards chevronnés !!


Maintenant il faut redémarrer en côte et réussir à brancher ma godasse dans le câle-pied sans me vautrer comme une grosse crêpe sur la route. Tout ça en évitant les voitures qui arrivent à fond et ne nous voient qu'au dernier moment.


Au bout de 2 essais, le 3ème est concluant. Je peste sur mon manque de capacités et c'est la trouille et la hargne au ventre que je commence l'ascenssion.


5 kms de côte à 9%, je ne vais pas bien vite mais je monte, je monte, je monte.


Arrivée aux Rousses, nous achetons des bananes car la faim se fait sentir et je n'a pas envie de galérer pour rentrer.


nota : en vélo je n'ai pas du tout envie de sucré comme en cap. J'ai plus envie de barre de céréales ou de fruits secs.


De retour sur du plus plat, j'y vais bon coeur. Tugdual est un peu oxy et en a marre.

Je suis devant à fière allure (27/30 kms/h) pendant 7-8 kms.


Et nous voilà encore en bas de la fameuse côte. Alors là je n'ai pas l'intention d'y passer ma vie.

Je tire comme une malade sur mes pédales et j'avance tête dans le guidon me promettant de ne relever le nez qu'une fois en haut.


Tugdual s'accroche et nous hahannons de concert pour atteindre l'objectif.

Je vais plus vite qu'à l'accoutumé car j'arrive à maintenir un petit 15 kms/h au lieu des 12 habituels.


Une fois en haut, nous sommes cuits, mais je veux partir faire mon tour de course à pied.


Nous redescendons en voiture cette fois-ci pour aller courir dans le centre du village qui est plus plat.

Tugdual n'est pas très motivé car il est fatigué par le vélo et sa contracture au mollet le chagrinne.


Nous partons par le tour du terrain de jeu/foot. Ce n'est pas bien glorieux comme cadence. Je me sens molle et lourde et mon coeur bât bien trop vite pour mon allure.


Au bout de 15 min nous voilà dans un petite côte. Tugdual se met à marcher pour ne pas solliciter trop son mollet et moi pour faire redescendre les pulses.


Puis Il me dit qu'il préfère arrêter là. Je continue car j'avais prévu de sortir 1 heure mais je lui dit que je ne ferais que 30 min tellement je suis crevée.


Décidement le vélo m'a mise KO. Au bout de 31 minutes je le rejoins pour les étirements. J'y passe 20 bonnes minutes et ça fait un bien fou.


L'Après-midi nous allons à Genève. C'est magnifique sous un soleil et une chaleur de plomb tout comme j'aime.


Ce qui me surprend c'est le calme des rues. Bien que ce soit la fête du lac et qu'il y ait une fête forraine, il n'y a pratiquement pas de bruit.


Je tombe sur un magasin fabuleux : Globus. Une épicerie/supermarché fine où les produits sont à tomber.


Tugdual me sort par la peau du dos avant que je ne dévalise tout.


Je réussis tout de même à acheter de quoi nous faire un bon casse-croûte/goûter :

pain, fromage, raisin, et coco séchée.`

Que nous prenons face au lac et aux cygnes avides de nos miettes.


Nous avons marché comme des fous tout l'après-midi et mon dos me tire.


total journée : 32 kms vélo + 5 kms cap + 5 kms marche.


Dimanche : c'est la journée récupération...enfin c'est ça que j'avais prévue car je sens que je suis très fatiguée musculairement.

Mes cuisses sont dures dès le réveil et j'ai l'impression qu'on a boxé mes fesses toute la nuit.


Mais manifestement mon compagnon en a décidé autrement.


Après un petit déjeuner frugal et un dîner de veille au soir qui a jouer les arlésienne car Tugdual n'avait pas faim :


- tu m'étonnes ! un plateau de fromages à 17 h avec 3/4 de baguette en accompagnement ça te tue un dîner-


Et comme je n'avais pas le coeur à cuisiner pour moi toute seule, je n'ai mangé que 3 kiwis et zou au lit tellement j'étais crevée.


Tugdual m'annonce donc que nous allons faire une rando dans la montagne.


Moi je me dis qu'après tout, marcher ne me fera que du bien.


Sauf que ladite rando fait 14 kms et 500 mètres de D+.

A cela vous rajouter les 3-4 kms aller/retour de notre côte fétiche maison/bourg qui fait 150 mètres de D+ et vous obtenez notre parcours santé/récupération.


Nous partons comme des touristes avec seulement 750 ml d'eau, et quelques amandes mais sans oublier mes lunettes de soleil (des touristes je vous dis).




Pas de ravitaillement et j'ai déjà une fringale au bout de 30 minutes de marche.


On commence l'ascencion par un mur de pierre d'au moins 200 mètres.


et on crapahute comme ça pendant 2 h 40 en montée pratiquement non-stop.

J'ai mal au dos, aux pieds, aux ischios et aux fesses.


Par moment j'ai la tête qui me lance et des nausées.


Je ronchonne et râle et pis d'un coup je me mets dans ma bulle en mode automatique. Je suis résignée, faut que j'avance.


Tugdual me demande si je veux faire demi-tour. Alors là sûrement pas, il me connait mal. L'abandon ne fait pas parti de mes options.


J'y suis, j'irais, je verrais, je vaincrais cette saloperie de Mont Saâla.


Nous arrivons en haut - 1 512 mètres d'altitude- et la vue est imprenable puis nous redescendons.







Je dois dire qu'autant les montées sont déprimantes, autant les descentes sont usantes.


fatiguée


J'en ai marre de cette montagne, mais marre !!!




J'ai tellement mal au dos, au fesses et aux cuisses qu'à un moment je crois bien que j'ai un début de sciatique.


(mon tendon côté hanche est douloureux)


Et pis j'ai faim, comme jamais. Tellement faim que je mangerais bien une des vaches qui nous suit depuis 2 bonnes minutes.


Le marathon à côté c'est de la rigolade. Là j'en bave sévère et par moment j'ai même envie de pleurer.


Tugdual me dit "surtout ne va pas au-delà de tes limites tout de même" je me retourne et lui dit "ah ben ça fait 2 heures que j'ai dépassé ce stade là tu sais".


Nous dévalons les sentiers, les prairies, les alpages et les chemins caillouteux et j'ai de plus en plus mal au dos.


On s'est rationné tout du long sur l'eau et heureusement qu'il n'a pas fait chaud sinon je crois que j'aurais fait un malaise.


Arrivée en haut de la côte de notre gîte je suis tordue de douleurs.

Je ne sais pas comment me mettre pour soulager mes lombaires.


Impossible de me redresser, impossible de tenir assise. La position foetale ne m'est d'aucune utilité.


Je me prépare une bonne salade/repas (oeuf, jambon, asperge, tomate, artichaut, feta, olive, amandes) et l'avale tout rond.

Moi qui ne mangeais plus de mammifères depuis des mois...Depuis que je suis en montagne c'est le carnage.


Puis je file dans un bain chaud où je somnole quelques minutes.

Enfin je m'évanouie dans le canapé (le seul matelas du gîte digne de ce nom et qui est assez ferme pour soulager mon dos).


Il paraît que je ne vais pas arrêter de gémir et bouger mes jambes dans tous les sens durant mes 2 heures de sieste.


Au réveil : je suis requinquée mais il est 19 heures - ah ben c'est l'heure de manger dis-donc !


Tugdual n'a pas faim (tu m'étonnes il s'est empiffré 3 oeufs, 5 tranches de jambon de parme et plein de pain arrosé de jus de raisin) mais il ne me fera pas le coup 2 soirs de suite.


Moi j'ai faim là tout de suite et il est hors de question que je saute le dîner.

Une fois repue, je me recouche dans le lit défoncé du gîte et repars de plus bel dans les bras de Morphée.


Vive le sport qui disait l'autre !!!


Après analyse, je pense que mes chaussures sont en causes dans mes douleurs de lombaires.

Ce sont des Kalenji Trail mais vraiment elles sont dures aux pieds et ma posture n'est pas satisfaisante avec.


Elles me font mal à la voûte plantaire et à chaque fois que je les ai mises pour me promener en montagne j'ai toujours eu mal au dos.


J'essaierai une prochaine fois avec des mizunos. Je glisserais sûrement mais en tout cas je n'aurais pas mal au dos, ni aux pieds.


Total semaine : 13 heures de sport

(pratiquement tout en endurance - si ça fait pas marcher la lypolise ça, je n'y comprends plus rien alors)

6 heures de vélo - 129 kms- 3 000 kcal

1 h 40 de cap - 12 kms 1 000 kcal

20 min de nage 200 mètres 150 kcal

5 heures de rando 17 kms et 600 D+/D- 1 300 kcal


Lundi : il fait enfin une chaleur torride et nous prenons enfin notre petit-déjeuner dehors pour la première fois.


Aujourd'hui Tugdual est reparti à Vélo se frotter au col du Marchairuz pour la 2nde fois. Dans un sens puis dans l'autre. La montagne le rend dingue, il est inarétable, toute son hyperactivité montagnarde me colle une fatigue incommensurable.


Mais moi là je dis STOP - et aujourd'hui c'est glandouille puissance 10, chaussée de mes shape-ups pour bien récupérer de mon mal de dos.


Je pense que la case ostéo sera nécessaire à mon retour pour qu'il me recolle le bassin et ma 3ème vertèbre au bon endroit - j'en connais une qui va encore se faire appeler Julie !


Aujourd'hui je n'arrête pas de manger et j'ai déjà englouti 1/2 baguette quand Tugdual m'appelle vers 13 h 30.


Il a éclaté un pneu et s'est pris une bonne gamelle dans la descente de Marchairuz. Il est en vrac avec son vélo dans le fossé.


Comme il me parle au téléphone, je n'ai pas le temps de m'inquiéter et file le chercher.


Je le retrouve bien amoché avec diverses éraflures et hématomes.


















ça me met en rogne de le voir cassé. Surtout qu'il rigole de sa chute et de ses blessures de guerre.


J'ai l'impression d'être la seule à avoir conscience du danger qu'il a évité.


Je pense à la voiture qui aurait pu l'écraser, je pense au choc sur la tête qui aurait pu le laisser paralysé ou mentalement déficient.

Je pense à cet instant qui fait basculer pas mal de vies et dont il a réchappé heureusement.

Je pense que nos vies auraient pu être irrémédiablement bousillées sur cet instant précis.


Mais lui non. Les yeux plein d'étoiles il me raconte que le vélo en montagne c'est merveilleux et que sa ballade était fantastique.


Dis-moi lecteur : Crois-tu qu'il est normal qu'à ce moment là j'ai envie de l'éjecter de la voiture en marche pour qu'il aille embrasser la montagne encore une fois ?


Et puis, je suis super déçue car il ne va pas pouvoir faire ni vélo, ni course à pied, ni natation pendant un bon bout de temps.


Alors que ce que j'aime le plus par dessus tout c'est de faire tout ça avec lui !


Mardi : sur le départ avec moi au volant et Tugdual en co-pilote - je le sens moyennement le périple -


Mais d'abord un petit détour par la case radiographie.


J'ai hâte d'être chez moi et de retrouver la douceur de notre cocon.


Résultat : os de la main cassé et entorse de l'épaule.

Soit 3 semaines minimum de plâtre sur la main gauche et 15 jours d'immobilisation de l'épaule/main droite.


Meuh non le vélo c'est pas un sport à impact je te dis.






























Mais de retour à la maison 2 bonnes nouvelles m'attendent :

1 - mon chat qui est de retour et nous fait une fête incroyable

2- mon bracelet power-balance que je ne vais plus quitter pendant un bon bout de temps tellement il est beau.