20 avr. 2008

MARATHON RESULTAT

Ce matin j'ai réussi à bien gérer mon stress pré-course, mais à mi-chemin entre la maison et le départ, Chéri me demande si j'ai pris ma carte d'identité. Damned !!! je l'ai oubliée.... Demi tour et il ne reste plus qu'une demi heure pour aller retirer mon dossard. ça ne commence pas sous les meilleurs hospices.

Le dossard en poche, je cherche désespérement où se trouve le départ, rien à droite, rien à gauche, la sécu ne sait pas non plus (hum hum, ça commence vraiment mal notre affaire).

Je trouve finalement le départ et m'aperçois qu'il y a environ 1 500 participants et qu'ils ont l'air de savoir ce qu'ils veulent. Je me mets tout au fond et attend.

Nous voici lancés, et comme je l'avais prévu, ça court vite, très vite, trop vite pour moi, je n'arrive pas à suivre et me retrouve encore une fois dernière.

Peu m'importe, je suis là pour prendre du plaisir et jauger mon physique. Les kilomètres s'enchainent, 5 - 10 kms et toujours pas de toilettes en vue. Ma vessie est sur le point d'exploser. La voiture balai me colle au train et Chéri me suit en vélo. Je n'en peux plus et me réfugie derrière un talus en pleine ville pour me soulager.

Ouf ça va mieux et je reprends de plus belle, nous voici hors de la ville et je vois défiler les kilomètres et les ravitaillements.. Psychologiquement c'est dur, je suis toute seule en course, les autres sont bien loin devant. Pourtant les quelques spectacteurs m'encouragent de leur mieux. J'ai l'impression d'être une grands mère au pays de la jeunesse. Je m'accroche pourtant et le beau temps est au rendez-vous, les bords de Loire scintillent sous le soleil et le paysage m'accompagne ainsi que Chéri. Je tente quelques blagues, mais il ne sourit pas... J'apprendrai plus tard qu'il s'inquiétait.

J'ai encore envie d'uriner, c'est incroyable mais aucun toilette n'est prévu sur le parcours. Je m'accroupis encore une fois derrière un bosquet et lâche la pression.

Physiquement je commence à morfler, je viens de dépasser le 15ème kilomètres et les douleurs se réveillent. La voute plantaire d'abord qui semble s'appuyer à chaque foulée sur un tapis d'épingles et mes muscles qui frottent sur mes hanches, comme un élastique qu'on fait boïnguer entre ses doigts. ça fait mal, mais je le supporte, j'en veux et l'abandon est hors de question.

Cela fait 2 h 30 que je courre, et Chéri m'indique que mon dos se voute de plus en plus (tu m'étonnes, la douleur augmente elle aussi).

M'en fou, il faut que je vois le semi... je ne lâche rien, je m'accroche. 20 puis 21 kms et voilà le semi, on m'indique que j'ai dépassé le temps imparti et je dois rendre mon dossard. On me propose d'abandonner et de rentrer avec la voiture balai. Jamais de la vie, je préviens que je continue hors course. Le moral est au plus bas, cela fait 3 heures que je courre et je n'ai fait que le semi, cela veut dire plus de 6 heures pour finir. Car je ralentis, les douleurs ne me laissent aucun répis. J'ai faim, j'ai mal mais je veux finir ce putain de marathon. Car je sais que je n'aurais plus le courage ni l'énergie, ni la volonté nécessaire pour recommencer un entrainement.

Chéri, hoche la tête, se dit, elle est têtue comme une mule, il faudrait qu'elle lâche le morceau, elle va jamais s'en remettre.
Je le vois, il n'a pas besoin de parler, je sais ce qu'il se passe dans sa tête. Mais je veux y arriver.

Je passe le pont qui me ramène vers l'autre moitié de la course. 22 puis 23 kms, mes pieds n'en peuvent plus, mon corps crie sa souffrance. Il se met à marcher contre ma volonté, je me dis bon ok tu marches mais on reprend dès que tu vas mieux. Horreur les douleurs sont encore plus violentes je n'en peux plus. Je demande une barre d'amande à Chéri pensant que ça va me redonner la pêche. Mais impossible, mon corps refuse de démarrer, comme ces vieilles tondeuse qui malgré l'acharnement mis sur la corde s'obstine à rester muette.

J'en pleurerai de dépit, de rage. Je dis mon désarroi à Chéri, qui me réconforte et me conseille de stopper maintenant avant de n'être qu'une pauvre loque. J'obéis, trop contente de me décharger de cette décision. Je suis triste et tellement déçue... 24 kms et cela fait 3 h 15 que je suis dans la course. J'aperçois un banc et mon cerveau me lâche, je ne suis plus maître de mes décisions, il m'ordonne de m'asseoir, j'obéis, je suis un zombie, j'ai mal partout.

Je veux pourtant encore espérer aller au moins jusque la maison à pied pour me dire que je n'ai pas complètement foiré. La maison est à 5 kms, mais impossible, il faut que je me repose, mon corps, ma tête me le crie.

Chéri part en vélo chercher la voiture et une fois seule, j'appelle mon père. Mon père qui a fait tellement de compétitions, je l'appelle et malgré moi j'explose en larmes (encore une fois je ne maîtrise plus rien).

Voilà, trop lente, je n'ai fait que 7,5 kms/heure de moyenne, je n'étais pas prête pour ce marathon.

Je ne sais pas si je renouvellerai l'aventure.
Ce soir j'ai mal partout, on m'aurait passer au rouleau compresseur que je ne me sentirai pas plus mal.
Chéri est super fier de moi, il est aux petits soins. Il me promet que nous nous entrainerons ensemble et que je prendrais de la vitesse.

J'aimerai le croire, je ne sais pas. Peut-être que tout simplement je suis une grosse tourte en course à pied et qu'il faut que je me le mette une bonne fois pour toute dans la tête.

Ce soir je ne suis pas marathonienne....

19 avr. 2008

c'est le jour J - H-2

Nous voilà au début de cette grande aventure dans 2 heures je serai sur la ligne de départ.
Verrais-je la ligne d'arrivée ???

En tout cas j'ai super bien dormi, j'ai essayé de penser à tout sauf au marathon, je pense même faire un peu de yoga avant de partir : histoire de me relaxer complètement.

On verra ce que ça donne....

14 avr. 2008

C'est décidé je prends le départ

j'ai revu le doc ce matin , tout va bien, plus de douleur. Grâce au relachement sur l'entrainement j'ai récupérer mon pied intact. Maintenant, j'espère être tout de même assez entrainée pour supporter les 42 kms. Je me dis que cela fait tout de même 6 mois que je m'acharne, ce n'est donc pas 1 ou 2 semaines en moins qui vont affaiblir mon moral.

En revanche, mon cher Tristan, 8 ans, m'a refilé son angine. Pas grave, on est à 7 jours, je peux encore m'en sortir sans trop de fatigue. A moi antibiotiques et efferalgan, ce soir un suppo et au lit...

Marathon , J'y arriverai !

6 avr. 2008

Aponévrosite et marathon

Lundi, Le doc m'a prescrit des radios , il suppose une fracture de fatigue.
Il m'a palpé le pied droit, bof je ne sentais rien mais d'un coup il a mis son doigt à l'endroit précis et j'ai failli sauter au plafond.
C'est làààààà m'écris-je et hop il recommence et ouaillllllle hurle-je et hop il re-recommence (le sadyque) ARRRRRRETEZ on l'a trouvé ! STOP, bravo c'est bien là que je souffre.

Jeudi soir les radios, bien évidement pas de course depuis samedi, et là rien de décelable (ah bon ?) pourtant je vous assure j'ai mal à en boiter et lorsque je marche longtemps, je sens bien cette gêne comme au début d'une course qui se transforme au fur et à mesure en douleur et boitement.

Diagnostic du radiologue : aponévrosite plantaire
abadidon celle-là on me l'avait jamais faite.
des détails ici

les complications en cas de non repos et soins : plein de soucis en tout genre (voir le forum)et surtout une extrême longueur voir un echec pour que tout revienne à la normale.

Le marathon bichette c'est pas cette année !

30 mars 2008

je boite et je reboite (mais pas du même pied dis donc)

bon vendredi je me lève et plus rien, aucune douleur, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je me dis "bichette (oui comme vous le savez je me nomme ainsi quand je m'aime bien)"
je me dis donc "bichette ! fait une croix sur les talons hauts jusqu'au marathon, car tes petits pieds (40 fillette) sont martyrisés".

Me voilà donc partie pour mes 3 x 4 000 et je me sens plutôt en forme, mais au 3ème tour ouille mon pied gauche cette fois ci me lance. Je finis tout de même et de façon honorable ma foi (40 sec de moins que le temps prévu) et me dirige à rentrer chez moi en footing.

Oulala lourde erreur, je ne peux plus courir, marcher est presque insurmontable. J'imagine les mille souffrances que la petite sirène à dû endurer pour devenir un être humain en changeant sa queue de poisson en longues jambes.

et puis toute la journée je me mets à boiter, de vieilles douleurs resurgissent, mon fameux syndrôme de l'essuie-glace à la hanche droite et au genou gauche.

Misère !!!

Le coach me houspille, me dit que je suis folle de m'être lancé comme premier défi un marathon, que mon corps n'est pas habitué à ce volume d'entrainement et que j'aurais mieux fait de suivre son conseil en commençant par un semi.

C'est sûr que pour le semi, je me sens relativement en confiance comparativement au marathon.
Mais bon un défi est un défi même s'il est strictement personnel.

Je prends donc la décision solennelle de me rendre chez Doc cette semaine pour statuer sur l'état de gravité de mes blessures et me promets (dis-donc qu'est-ce que je peux me faire comme promesse !) de prendre le départ quoiqu'il arrive le 20 avril et voir ce que je suis capable de donner : si c'est un semi, je serais tout de même contente (un peu déçue mais contente) et si je dois finir à quatre pattes ou en brasse coulée mais que je sens que je peux finir croyez bien que l'on me verra sur le finish.

27 mars 2008

Et ben voilà je boite

Voilà quelques jours qu'après chaque sortie longue j'ai mal sous le pied.
et ce matin, me voila clopin-clopant.

Je boite du pied droit et j'ai super mal pour plier mon pied. Autant dire que marcher est difficile, conduire est problèmatique surtout en cas de freinage urgent...... et courir (mdrrr) presque impossible.

Que faire ? et surtout vais-je pouvoir continuer l'entrainement et participer à ce foutu marathon que je prépare depuis si longtemps.

C'est marrant, mais la motivation me revient d'un coup là maintenant.

Comme quoi le vieil adage qui veut que l'on s'aperçoive que quelque chose nous manque qu'une fois qu'on l'a perdu, se vérifie.

Pour l'instant j'ai le moral car je reste persuadée de pouvoir encore faire le marathon, mais j'ai quand même une petite pointe au coeur en pensant que peut être ça pourrait tout faire échouer.

24 mars 2008

J'ai plus envie de courir

Mais plus du tout du tout.
Je m'ennuie en entrainement, du coup j'accepte beaucoup moins la souffrance.

J'en ai marre de passer du temps loin de chez moi, j'ai l'impression que je manque plein de moments avec ma famille, ils me manquent quand je cours et j'en peux plus de ces entrainements très longs, trop longs.

Je sais bien que l'objectif n'est plus qu'à 4 semaines, mais j'en ai plein le c..., je me sens en forme là maintenant, je n'ai plus la patience de m'obliger à suivre mon plan d'entrainement.

Faut vraiment être un BARJO pour courir.... Plus jamais je ne préparerai de marathon de ma vie... plus jamais.

12 mars 2008

Cafouillage dans ma vitesse

Dimanche toute joyeuse je quitte la maison pour 2 heures de footing.
1 h 30 se passe sans soucis, je pousse même un peu de temps en temps pour que ce soit moins monotone. Mais voilà que peu après un gros coup de pompe, de celui qui vous met KO, m'assaille. Pourtant j'avais pris du gel avec moi et je buvais régulièrement.
Mais là, mes cuisses se durcissent et mes pieds me font mal (pas mal de taper, mais mal aux muscles des pieds).

Je rentre après ces deux heures, endolorie de partout, marchant de travers. Au bout de quelques heures plus rien, pas de courbatures, rien.
Je regarde ma perf : 8,67 km/h et 153 bpm (ce qui me semble pas mal du tout).

Lundi matin, je me sens fièvreuse, pas la pêche. Lundi soir gros coup de température, je prends un doliprane et me couche. Mardi matin, toute vaseuse et mercredi plus rien.

Je profite d'une visite chez mon doc, pour lui exposé cette aventure.
Il est marathonien mon doc, ça aide !
Et il m'explique que j'ai trop poussé, que j'ai courru trop vite.
Que pendant deux heures j'étais à l'allure marathon et qu'il ne faut absolument pas faire ça en entrainement. Du coup mon corps à fabriqué de l'acide lactique (raideur des muscles).
Il me dit de ne pas dépasser les 140 bpm en endurance et de faire l'allure marathon et plus en fractionné (oui ça je le savais), mais ce que je ne savait pas c'était quel bpm maintenir en endurance.
En effet, mon plan parle de vitesse à maintenir, mais c'est dur d'être constant avec un GPS. Alors qu'avec la FC ça me semble plus simple à vérifier.
Il s'affole aussi quand je lui dis que j'ai enchainé samedi et dimanche deux sorties de 2 h.

Enfin il me conseille de partir à 75% de ma FC au marathon et de monter progressivement à 80% (je le note).
Et puis il me dit que pour être sûre de ma FC max, il faut faire un 2000 mètres progressif (dernier tour à fond) et que c'est le moyen le plus sur d'avoir au final cette indication.

Bon c'est en se trompant qu'on apprend non ?
En tout cas j'ai bien retenu la leçon et c'est sympa d'avoir trouver un hobby commun avec mon doc !

6 mars 2008

LE PETIT DERNIER A FETER SES 5 ANS!!

Ah oui je m'en souviendrais des 5 ans de Maxence !
Mon cher papa n'a rien trouvé de mieux que de le laisser manger une petite vingtaine de bonbons en tout genre vers 18 h 30, juste avant mon retour du travail.
Prétextant la bouche en coeur et la mine surprise que c'était moi qui les lui avais donnés.
Oui en effet je les lui avais donnés..... mais pour distribution aux copains... pas pour sa pomme !
M'enfin, un peu de logique tout de même !

20 h 00 : Nous voilà donc en train d'ouvrir les cadeaux jusque là tout va bien. L'heure bénite du dodo arrive et je sombre merveilleusement dans les bras de Morphée, embuée dans un épisode de Dr House (elle est bien cette série, si, si, elle est bien) et collée tout contre chéri qui ronfle (il est bien ce mec là aussi).

et vers 1 h 00 du mate : hurlement primaire au premier. j'accoure. j'ouvre la porte avec fracas et vois mon fils vomir ses tripes et ses boyaux, 3 fois de suite dans son lit (oui dans le lit c'est toujours plus rigolo pour celui qui nettoie).
ça coule sur le mur, et sur le lit du dessous ( ce sont des lits superposés).

Résultat final : Vomi de Maxence= 3 _ Maman = 0

J'ai passé une heure à tout laver : le gosse, la chambre, les draps, le matelas. J'ai fini sur les rotules, à genou près du matelas de mon fils, une bassine au bout du bras et dirigée vers son visage, une main affectueuse sur son petit bedon endolori.

Autant vous dire qu'aujourd'hui ben je ne cours pas (non j'irais pas, je veux pas na!)
Je dois faire 1h10, j'aurais bien du mal à faire 20 min. Mais voilà, la culpabilité qui vient me titiller, me prévenir que si je me plante et souffre sur le marathon : ça ne sera que justice et bien fait pour moi qui ne suis qu'une énorme faignasse, tire au flan et chochotte en sucre.

Bon je me promets très fort (mais alors super fort) de me lever à 5 h 00 du mat demain pour m'entrainer (si seulement je pouvais dormir cette nuit). Si si je t'assure conscience, je vais me lever, même si mes yeux refusent de s'ouvrir et que des enclumes ont poussées sur mes paupières cette nuit....même s'il pleut, qu'il y a du vent et du froid dehors...même si un raz de marée à dévasté la France....même...même....même. Oh purée, j'ai intérêt à le faire sinon je vais me faire engueuler par moi même ça va être invivable.

En tout cas, le week-end dernier, j'ai couru 2 x 2 heures, un coup en fractionnés (j'ai même fait du 11,83 km/h sur du 4 000 mètres) et un coup en endurance. J'ai donc aligné pas moins de
32 kms et pas une douleur, pas une courbature.
Bon mes chaussettes ont fondu (paix à leur âme - oui chéri je sais c'étaient les tiennes, sorry), mais mes orteils s'accrochent à mes pieds. Pas d'ampoule, et même pas super fatiguée.
HA HA HA : Je suis unbreakable (non pas comme la bouteille de Perrier fluo, oui comme Bruce Willis et puis d'abord moi aussi je déteste l'eau c'est un signe)

Pourvu que ça dure jusqu'au marathon.
Ceci dit, vivement qu'il approche celui-là, car j'en ai ma claque de l'entrainement. Plus que
4 semaines pour atteindre mon but.

Après, que vais-je faire ???
heu....pourquoi pas du vélo et du fitness (juste pour entretenir avant que ça ne me reprenne, je suis partie de trop loin la dernière fois, je n'aurais plus le courage de recommencer à zéro)

28 févr. 2008

Tout va bien

De retour d'une petite semaine au Cap Vert, me voilà requinquée pour longtemps j'espère.
Ces derniers temps courir devenait lassant.
le froid, la pluie, la nuit, le manque de sommeil et le stress ne concourraient pas à me motiver.
La CAP n'était plus un plaisir mais un devoir et j'ai bien cru que le marathon ne me verrait jamais venir.
Mais voilà, les vacances sont venues à mon secours, la chaleur, le soleil, la mer bleue turquoise et le sable blanc m'ont ressourcée.
Courir las bas a été très dur, il faut dire que je ne suis pas équipée génétiquement pour la chaleur.
D'ailleurs nos amis capverdiens se sont bien chargés de me le faire comprendre en courrant parfois derrière moi et en me dépassant sans aucun effort, allongeant leurs foulées calmement, faisant un grand sourire et un petit signe au dépassement.
Moi je m'enfonçais dans le sol à chaque pas, écrasée par le soleil, la chaleur et le manque d'eau.
ça me fait penser à un truc : pourquoi sur les ceintures de cap il n'y a pas plus de réserve d'eau ?
Je tourne à environ 0,5 litres à l'heure en temps normal, mais là j'aurais eu besoin de minimum 0,75 voir 1 litre complet.

Tout ça pour vous dire que je ne me sentais pas super à l'aise avec la cap au cap (elle est bonne celle là! ) :D
En rentrant en France, machinalement je continue mon entrainement, mais pfuit la hargne, la pression sont partis, je courre en me disant, bof on verra bien, m'en fout du marathon, du temps, de la distance, de la vitesse, de la bouffe.... m'en fout.

Je retrouve alors mes premières motivations, celles qui m'ont accrochées à la cap : le plaisir tout simple de courir sans but, comme un cheval fou.
Et là, miracle, mes jambes se font légères, mes foulées s'envolent, la douleur partie, la rage partie. Je me sens bien, mes poumons ne me font plus mal, mon souffle se régule sans effort, mon coeur bat au ralenti. Je courre comme je marche, je ne m'aperçois plus des efforts de mon corps, c'est devenu naturel..... enfin !

Résultat du 9km/h pour 140 bpm, puis après les fractions du 9,83 km/h pour 156 bpm : la meilleure vitesse jamais atteinte depuis 4 mois et sans douleur en plus !!!

Hier pareil, je me dis, bichette (oui je m'appelle parfois moi-même bichette, mais c'est à des moments où je m'aime particulièrement bien). Je me dis donc Bichette : tu fais pas ta mariole et tu courres doucement, DU PLAISIR, tu prends du plaisir le reste tu t'en balances.
Et hop : à nouveau pratiquement pas d'effort, pas de souffrance et du 8,43 km/h pour 146 bpm (mais alors s'en pousser, j'aurais facilement réussi à pousser à 9/10 km/h en me forçant).

Hmm je commence à me sentir prête psychologiquement pour ce marathon, que va donner la suite ??

13 févr. 2008

Aucune motivation là

Une fois de plus je faillis à la parole que je me suis faite.
Je ne courrai pas ce soir, trop fatiguée, trop pas motivée, trop ras le bol d'avoir froid, trop, pas assez, enfin bref pas envie...

ça me déçoit, mais ça me déçoit...

Alors oui bien sûr je pourrais me trouver toutes les excuses du monde en vous racontant combien cette semaine fût terrible.
Rendez-vous compte : je n'ai dormi qu'entre 3 et 5 heures par nuit, j'ai passé mon temps à tourner et me retourner au fond de mon lit, à cogiter en vrac sur l'agencement d'une éventuelle future maison, le rendez-vous commercial extrêmement important qui va foutre ma carrière en l'air si je ne le réussis pas, la mise en situation mentale dudit rendez vous avec dialogue de votre hôte et de son interlocuteur dûment estampillé par moi-même.

Ah oui, la to do list mentale sur ce qu'il est indispensable de ne pas oublié d'emmener pour nos prochaines vacances comme ma crème hydradante miraculeuse qui hydrate sans graisser, qui rend souple sans briller, sans boucher mes petits pores disgracieux et surtout le stress engendrer par la perte irréparable et irremplaçable de mes produits de beauté -dont la crème est la reine mère- par ces bons-à-rien de salariés qui bossent à charger nos valises dans les avions (comment ça s'appelle ce boulot ?).
Il faut donc que j'anticipe ce fléau, c'est décidé je les emmène avec moi en cabine, ah mais oups, la réglementation... il me faut trouver un sac transparent spécial, mais zut je n'ai pas le temps d'aller en chercher, j'ai 15 000 rendez vous professionnels, 30 000 rendez vous de visite de maison et 45 000 choses à faire.
je dois vérifier nos avions, emmener la voiture au contrôle technique, ne pas me faire arnaquer par les acheteurs internautes qui se sont ligués exprès ensemble contre moi pour me voler mon bien et se foutre royalement de ma pomme. Il faut faire venir le plombier car mes robinets de lavabo fuient tellement que je suis obligée de chausser mon masque et mon tuba pour aller prendre ma douche.

bon voilà un tout petit exemple de ce qui anime mes nuits et

non mes nuits ne sont pas plus belles que vos jours

mais et oui

j'aimerai qu'elles le soient....

en attendant celui qui galope c'est mon cerveau au détriment de mes jambes

12 févr. 2008

Je fais la grève !

De toute façon j'ai merdé d'une semaine dans mon plan et je ne dors plus depuis 5 jours, trop de stress en tout genre.
Je suis claquée, j'ai pas le courage de me taper des fractionnés de 2 500 m en 16', en plus ma maison est sale, les fringues trainent partout et je vais bientôt avoir 40 ans merde (oui dans 5 ans)

donc je fais la grève de l'entrainement.

Demain j'irais courir 1 h 30 pour 13 kms et d'ailleurs ça sera la marque du début de mes vacances.

Alors s'il te plait conscience,


FOUT MOI LA PAIX NON DE DIEU !!!

7 févr. 2008

M.......... je me suis plantée dans mon plan !

La pillule est dure à avaler, je viens de m'apercevoir que j'ai zappé une semaine d'entrainement.
J'ai commencé la période de relachement 1 semaine trop tôt.
Du coup soit je commence le plan marathon en avance et ça risque de perturber le résultat je pense, soit j'essais de récupérer cette foutue semaine.

Voici donc mon plan de sauvegarde, appelé aussi plan B :

SEANCE DU MARDI 29 JANVIER = samedi 9 février
SEANCE DU MERCREDI 30 JANVIER = dimanche 10 février
SEANCE DU SAMEDI 2 FEVRIER = mardi 12 février
SEANCE DU DIMANCHE 3 FEVRIER = jeudi 14 février

et en plus comme je pars en vacances au Cap vert le 15 février pour faire du kite et que je prends l'avion le22 février je suis obligée de modifier la semaine 8 aussi comme ceci :

SEANCE DU MARDI 19 FEVRIER = lundi 18
SEANCE DU MERCREDI 20 FEVRIER= mardi 19
SEANCE DU VENDREDI 22 FEVRIER= jeudi 21

Selon le plan je dois faire du 9,2 km/h en vitesse marathon soit un temps final de 4 h 30 !!
ça me parait tout à fait impossible mais bon, je ne vais pas commencer à me fixer un objectif temps, sinon je suis cuite.

31 janv. 2008

Pas contente de mon entrainement

Depuis 4 jours les enfants sont malades et chiants au possible.
ça perturbe toute mon organisation et mon timing et me pompe toute mon énergie.
A cela rajoutez un temps pourri et la grève des taxis qui m'ont bloquée toute la sainte journée du 30 janvier et vous saurez pourquoi j'ai foiré mon entrainement.

Je suis actuellement en semaine de relachement avant d'entamer le noyau dur de l'entrainement marathon.
A la base je devais courir 45 min et faire 5 x 100 mètres rapides mercredi et dimanche.
Mais j'ai du reculer cet entrainement à jeudi pendant ma pause déjeuner, ce qui ne m'a permis d'effectuer que 40 min de footing.

Je me suis lamentablement trainée comme un tracteur, impossible de soulever mes pieds, je n'ai pris aucun plaisir, que de la souffrance.
Si j'avais pas ce foutu caractère qui veut que jamais je ne baisse les bras, j'enverrai tout ça ballader.

27 janv. 2008

Alimentation pour le marathon

Il y a un aspect très important à ne pas négliger il me semble c'est l'alimentation avant, pendant et après le marathon.
En effet avec une moyenne de 2 700 Kcal de dépenses pour courir 42 kms, y a plutôt intérêt à faire des réserves et à s'alimenter tout au long du parcours.

J'ai donc demandé conseil au coach et me suis laissée tentée par un pack marathon.
En effet, il faut que je teste ces produits et leur digérabilité avant l'épreuve finale.
Déjà depuis quelques jours, je ne m'alimente plus de la même façon.
Je mange plus de fruits, dévore moins de pain, bois beaucoup plus et mangent plus de féculents.
Non pas que je me suis mise au régime, mais que mon corps réclame tout simplement ce mode d'alimentation. Je suis donc mon instinct et ça à l'air de fonctionner.

Alors je pense que pour la course je vais suivre ces conseils :

Les trois jours précedents l'épreuve du MALTO (le malto c'est une poudre à mélanger avec de l'eau et à boire toute la journée). Le matin du marathon Gâteau sport au petit déjeuner et rien d'autre, juste avant le départ un ANTI-OXYDANT, puis gel ENERGIX au 7km, 15km, 27/28km entre temps parfois un autre anti-oxydant au semi-arathon. Puis pour finir après le 30km 2 COUP de FOUET voir un RED TONIC au 39km. Je pars avec une petite bouteille (25cl) de HYDRIXIR et une qui ne contient que la poudre je la remplis en cours de route.

J'espère qu'avec ça je ne subirai pas le fameux mur du 30ème km.

"le «mur»c’est quoi ??
Mon organisme ne dispose plus de réserves de glucides («je suis en pannede sucres»), la seule solution est alors de ne brûler que des lipides = je dois «rétrograderde vitesse» car brûler des lipides n’est possible qu’à allure modérée; JE SUIS RESPONSABLE car: soit j’ai mal géré mon stock de glucides (stock puis apports insuffisants), soit je me suis mal entraîné(par manque de foncier mon corps utilise mal les lipides), soit je suis parti trop fort (plus l’effort est intense plus je «tape»dans mes glucides qui donc s’épuisent car les stocks de glucides sont EPUISABLES, alors que les réserves glucidiques sont inépuisables)"
et ça je le sais grâce à ce lien

nota : en plus avec le pack marathon j'aurais un porte gel/porte dossard (c'est pas beau la vie ?)

24 janv. 2008

Mon dernier plan d'entrainement

je viens de recevoir mon dernier plan d'entrainement et les séances s'allooooooongent.

ça y est ça se concrétise, y a même écrit la date du marathon avec "bon marathon dessus".
J'en ai les larmes aux yeux....

23 janv. 2008

Y a t'il une super woman dans la salle ?

Comment concilier vie de famille, travail, enfants, mari et s'entrainer pour un marathon ?

Je dirais que courir n'est pas un vain mot....je coure le soir pour pouvoir courir.

Dur dur de trouver à caser les loupiots. Ils vont chez papa 2 fois par semaine, il les fait manger, mais râle car j'arrive un petit peu après 20 h. Mais bon j'ai des séances d'environ 1 h 30, difficile de faire moins, à part en quittant le boulot à 17 h et là c'est mon boss qui risque de faire la grimace, et mon boulot qui va s'en ressentir.

Alors je démarre la journée vers 6 h 30, je flemmarde un peu au lit puis file sous la douche, réveille les enfants, surveille et les houspille pour qu'ils s'activent dans leur préparation. Une fois déposés à l'école, je file pour une bonne journée de travail. Je rentre en trombe le soir. Quand il y a entrainement j'essaie d'arriver pas plus tard que 18 h. Je chausse mes runnings et c'est parti pour 1 h 30. Je retourne chercher les petits, les lave et les couche.

Et Chéri dans tout ça ? il arrive à peu près au moment où je rentre avec les enfants, je n'ai pas de temps pour lui à ce moment là. Bisou rapide pour se dire bonjour (j'aime bien).
Une fois les enfants couchés, on passe à table, il n'est pas loin de 20 h 30, je suis déjà morte de fatigue, j'ai la dalle et mes muscles me tirent.

21 h 00 dodo, on se met les Simpsons et normalement on discute et se caline... mais c'est là qu'immanquablement je flanche et sombre dans les bras de Morphée.
Pourtant j'adore être contre lui et papoter, mais c'est dur de tenir les yeux ouverts.

Alors je culpabilise, de ne pas passer assez de temps avec les enfants, de ne pas donner assez d'amour à Chéri, de passer à côté de ceux que j'aime le plus au monde.
J'espère qu'ils ne m'en tiennent pas rigueur et me promets de faire mieux la prochaine fois.

Mais la prochaine fois, je suis tout autant fatiguée....Enchaîner 3 journées dans une (boulot-sport-famille)c'est grisant mais crevant.

Et je n'explique pas le linge qui s'accumule, les courses qu'il faut faire, la maison qu'il faut ranger...heureusement que Chéri donne un coup de main et que la femme de ménage vient une fois par semaine, sinon je serais coulée.

Y a plus de jus !!

Je crois bien que je viens de vivre la séance la plus douloureuse de ma vie.

1 h10 min à lutter contre la douleur provoquée à chaque foulée dans les muscles de mes jambes.
C'est bien simple, courir avec deux jambes de bois n'auraient pas été plus difficile.

au lieu de 5 x 100 mètres rapide, je n'ai fait que 3 x 100 mètres et encore en mettant 10 secondes de plus qu'habituellement.

J'avais l'impression d'avoir courru 30 kms au moins.

Je commence à douter de plus en plus de l'issue de ce marathon. Si j'ai mal comme ça, ça sera impossible de courir plus d'une heure...J'ai bien cru que j'allais m'écrouler car mes jambes ne voulaient plus se soulever. J'ai donc adopté la démarche robocop pour ce soir.

Je suis pas méconte d'avoir investi dans une paire de chaussure de ville plate (les talons j'en ai ras la frange depuis peu) !

22 janv. 2008

Maux de tête

J'ai remarqué qu'après des séances dures, je souffrais systématiquement de maux de tête très forts.
Cela me réveille la nuit et m'empêche de me rendormir.
Le doliprane ne fait qu'engourdir la douleur et le matin j'ai toujours mal.

Je pensais que c'était dû au manque d'hydratation, mais même en buvant plus cela ne passe pas.

Mystère ???

Je continue sur la voie de la déshydratation et vais de ce pas boire plus et plus encore, rajouter de l'eau aussi pendant l'entrainement.
Car je pense boire environ 1,5 litre par jour ce qui n'est pas assez les jours où je coure (rajouter 1 litre encore).

En attendant je reprendrai bien un doliprane là.

21 janv. 2008

Je n'y arriverai pas

Parfois quand je pense à l'objectif : "finir le marathon" je me dis que je n'y arriverai pas.
ça m'attriste, car je me suis mise au défi toute seule et que si je ne parviens pas à aller au bout, je sais que je serai totalement déçue et que je perdrais le peu d'estime que j'ai de moi.

C'est un peu paradoxale, car je pense aussi que rien que la démarche de se fixer cet objectif et de tenir sérieusement les entrainements est pas mal en soi.

Il faut que je trouve la force mentale de tenir jusqu'au bout et c'est ça qui me fait peur. Ne pas trouver ce qui va m'accrocher.
Quand je lis les expériences des uns et des autres, je vois que les copains d'entrainement comptent beaucoup dans le soutien moral. Mais moi, je coure seule, je serais donc seule au milieu de la foule ce jour là. Il faut donc que je réussisse à me forger des images mentales fortes pour y arriver.

Je sais que T sera là à suivre ma progression, et je ne veux pas le décevoir, je crois bien que si j'échouais, j'en mourais de honte.
C'est bien pour ça que je n'ai parler du marathon qu'à des personnes du boulot et très très peu autour de moi. Seuls les très proches qui me voient courir savent que j'ai cet objectif, et encore si j'avais su expliquer mon acharnement à l'entrainement d'une autre façon, je crois bien que je l'aurais cacher à tout le monde.

J'aimerai bien finir ces 42 kms en moins de 5 heures, ce qui me semble honnête par rapport à mes capacités. Mais je n'arrive que très peu à m'imaginer ce qu'est courir pendant une demi journée. J'ai peur que mes jambes me lâchent, que mes pieds blessés me forcent à l'abandon. Si encore j'échoue à cause du physique, je serai déçue mais pas vexée. En revanche si c'est mon mental qui flanche, je vais en faire une jaunisse !

Faut vraiment que je sois barjo, pour me mettre une telle pression !

Puisque j'ai promis de tout dire....

La course à pied ça fait ch..., comment dire ça d'une façon poétique ? Que faire pour résoudre ce problème ?

Oui je suis victime des aléas de la course à pied. Lorsque je coure plus d'une heure mes intestins me réclament d'aller hurler dans les toilettes.
Mais si pas de toilettes en vue... Quel désarroi ! je vous laisse vous mettre en situation (si, si j'insiste).

Hier je vous prie de croire que mes derniers 500 mètres ont battus un record de vitesse, appelez-moi donc speedy gonzales. J'ai bien cru que mon slip n'allait pas rentrer vivant à la maison.

Alors oui, je sais je casse le mythe qui veut que toutes les filles soient des princesses qui ne connaissent pas ces désagréments bassement animaux.

Mais enfin, il faut bien le dire, il faut bien prévenir. Faites gaffe les minos, courir à pinces c'est pas du gâteau"

Je me demande bien comment faire sur le marathon d'ailleurs (si vous avez des combines, je souhaite tout de même garder un peu d'amour propre)

En tout cas j'ai pris pas mal d'infos ici et surtout

Et je vous jure que les probiotiques n'ont qu'à bien se tenir...
A moi : "yaourt, pommes de terre, riz, paillettes de levure de bière, coca cola...et j'en passe"

Je dirais même plus : "les carottes sont cuites mon colonel"

20 janv. 2008

Je tiens une super forme

Voila maintenant 8 semaines pile que j'ai commencé mon plan d'entrainement en vue du marathon. Pour le moment je suis en Développement Général et commencerai véritablement le plan à compter du 18 février.

Il y a 8 semaines, j'ai repris sans grande conviction, me disant que si je n'arrivais pas à concilier travail, famille et sport, je sacrifierai le sport aux deux autres postes. Car à chaque fois que j'avais dans le passé essayé de maintenir une activité physique, celle-ci n'avait pas tenu dans la durée.

Bien souvent car j'étais épuisée, et n'avais plus la force, ni l'envie, ni le courage de continuer.

Je me suis donc inscrite sur un site de plan d'entrainement fin novembre, afin de me motiver et surtout d'éviter de faire n'importe quoi comme auparavant. Le but est bien de me renforcer et non de m'épuiser.

Il faut dire que je constate dès à présent une très nette amélioration de mon état physique général. Je ne suis plus si souvent fatiguée, et lorsque je le suis c'est pour de saines raisons qui sont liées à l'entrainement....Une bonne nuit de sommeil et je me réveille pleine d'entrain.

Mon moral bien que jouant au yoyo parfois, est tout de même nettement au dessus de ce qu'il était. J'ai une meilleure estime de moi, car je suis fière de maintenir mon objectif.
Les conseils du coach et les gens du forums me sont d'un grand secours dans le soutien moral.

Il ne faut pas oublier que Chéri, est là aussi, qui veille au grain, qui m'aide à m'organiser, à me dégager du temps, qui me conseille aussi sur mon entrainement et mon objectif et surtout qui me soutient.

A ce jour, je prends énormément de plaisir à courir, car je sens tous les bienfaits sur mon organisme, ma santé, et tous ces bienfaits se communiquent à ceux que j'aime.

Pour preuve, pas mal de gens autour de moi sont tombés malades plusieurs fois depuis le début de l'hiver. Pour ma part, j'ai bien senti quelques prémices de rhume, mais qui se sont enfuis tout de suite sans trop me ruiner mon énergie.

Mon coeur bât très doucement, ce qui est je crois l'un des meilleurs signes. A ce jour, au repos il fait seulement 53 battement par minute.

Le seul bémol, que je puisse ajouter, et c'est bien car je suis une fille, c'est que mon poids ne descend pas (alors que bon dieu, de bon dieu j'en brûle des calories). J'ai même pris 4 kgs.
Pourtant mes mensurations ne bougent pas et ma silhouette est plutôt tonique.
Hmm, malgré tout ces vilains 4 kilos, j'aimerai bien les perdre rapidement....

19 janv. 2008

Je suis pas peu fière de moi

Les conseils du coach et son plan d'entrainement commencent à porter leurs fruits.
J'ai fait un excellent entrainement aujourd'hui et ça ma toute ravigotée.

Il faut dire qu'en ce moment, mon moral joue au yoyo.
Je passe de l'euphorie, à la déprime complète. J'ai l'impression que la déprime s'installe lorsque je n'ai pas de séance d'entrainement (comme un sevrage en fait) et le problème c'est que ma vie de famille en pâtie.

Je ne sais pas quoi faire pour éviter ces tumultes, et éviter que cela se répercute sur Chéri et les enfants.
Je crois que si ça recommence, je me remettrai au yoga, ou ferai de la gym, pour compenser le manque de course à pied.
On verra si mon moral se rétablit dans la durée.

En attendant voici le résultat que je vais encadrer dans ma chambre :

Séance du 19 janvier 2008 :


30 min à 8,45 km/ h à 144 bpm

3 x 2000 mètres (13 min chaque demandé)

1er tour : 12min 16" soit 10,18 km/h à 174 bpm
2ème tour : 11min 46" soit 10,37 km/h à 167 bpm
3ème tour: 11min 15" soit 10,72 km/h à 167 bpm

15 min de footing à 9 km/h à 154 bpm

18 janv. 2008

The stick m'a sauvée !

Cet appareil à l'allure barbare appelé the stick est en fait un engin formidable.

Revenant d'une séance douloureuse, j'avais du mal à marcher, j'avais mal aux fessiers, aux mollets et aux cuisses.

Tout simplement en le faisant rouler sur tous ces endroits, les douleurs ont disparu comme par magie, une bonne nuit de sommeil par dessus et hop en super forme le lendemain.


Les fractionnés ça devient duuuuuuur !

Le coach a dit : "faut fractionner, si tu veux progresser!"

J'avoue que les premières séances de fractionnés, je me marrais dans mon for intérieur.
Quelques accélarations très courtes, même enchaînées, je me demandais bien qui pouvait s'en plaindre. Alors que j'ai toujours entendu dire : "han, ouille, aille, les fractionnés ça fait maaal, j'en peux plus, donne moi un mars et au lit !"

Alors, au début oui j'avoue, je me suis dit: "qu'est-ce que c'est encore ce tas de feignasses qui hurlent de douleur à en déchirer mes tympans (délicats, cela va s'en dire) dès les prémices d'une éventuelle pointe de côté."

Je me gaussais, de tout ces pleutres pleurnichards et rétifs à la douleur et les relayaient illico presto directement dans la case "faiblards-c'est-bon-fout-moi-le-camp".

Qu'il était heureux ce temps, où je me sentais, me croyais toute puissante, invincible, indestructible (non je ne suis pas saoul, mais oui ça fait le même effet !).

Car maintenant, comment dire........

HAN, OUILLE, AILLE, LES FRACTIONNES CA FAIT MAALLL, JE SOUFFRE, J'EN PEUX PLUS, JE VAIS MOURIR, donne-moi un mars et mets-moi au lit !

Sans rire, demain je fais 3 fois 2000 mètres en 13 min (soit du 9,2 km/h)
Auparavant j'aurais fais 30 min à 8 Km/h et je finairais par 15 min à 8 km/h.

C'est vrai que dit comme ça, les chiffres semblent pauvres, voir même un petit peu ridicules.
Mais moi, je sais, que mon petit coeur, mon petit souffle, mes petits pieds, mollets, cuisses, etc...
Ils vont me le faire payer cher.

(j'appréhende un peu, voir même beaucoup là !)

17 janv. 2008

Non je ne suis pas complètement folle !

Personnellement, lorsque je coure, je me fais un film dans ma tête. Cela commence toujours par ce qu'il s'est passé dans la journée : j'évacue le stress du travail, j'anticipe...
Puis très rapidement, et je sais que c'est tout à fait narcissique, je me projette comme une athlète de haut niveau, qui performe une course extraordinaire, j'entends même les commentateurs sportifs m'encenser. Je suis à la fois actrice et spectatrice, je sens la fierté dans le regard de mes parents.

En bref, je divague...mais ça fonctionne, je ne m'aperçois même plus de certains kilomètres courus qui semblent comme avalés.
La musique augmente cette sensation, je me vois même en metteur en scène de cette action, j'imagine les effets de caméra, les fondus-enchainés sur fond musical émouvant.
Ok Ok, je l'avoue, je suis sûrement encore un peu une midinette par moment.

Et vous savez quoi ?
et bien hier j'ai explosé mon record perso...

En fait quand j'ai repris la CAP, j'étais absolument destabilisée, en perte de confiance.
Je pensais que la CAP était l'objet de tous mes maux. Il faut dire que lorsque j'ai commencé à courir c'était en tout premier lieu pour surmonter des moments difficiles de ma vie.

En 2006, et en seulement 9 mois, j'ai perdu ma mère d'un cancer (maman, ma seule confidente, amie et guide). Sur le net mon 1er et unique amour m'a retrouvée et j'ai décidé de mettre un terme à l'immense mascarade que représentait mon mariage, j'ai donc vendu ma maison, négocié un licenciement avec mon tyran de patron et entamé une relation virtuelle (oui la distance qui nous séparait ne permettait pas le rapprochement réel) avec l'homme de ma vie (nous l'appellerons dorénavant : T).
A cette époque je me suis remise à fumer (quelle vilaine manie), j'avais besoin d'une béquille psychologique. Mais je me décevais, j'ai donc promis en mon fort intérieur d'arrêter et de m'en sortir (c'est bien moi qui avais allumé cette foutue première cigarette, c'est donc moi qui mettrais un terme à cette addiction). Il était hors de question d'y arriver par un autre moyen que la volonté (à bas les médicaments et autres remèdes).

Quoi de mieux que de remplacer une addiction par une autre ? Me dis-je.

La première fois que j'ai couru, je suis partie comme l'aurait fait Forrest Gump, comme un chien fou, suffoquant, haletant, pas de running aux pieds, mais de méchantes chaussures de fitness. J'ai pas couru longtemps certes, mais la sensation était si grisante, si enivrante de liberté que mon addiction est devenue instantanée.

Et puis comme toute toxico qui se respecte, j'en ai voulu plus, toujours plus, encore plus....
Il y a une époque, où je courrais, je fuyais devrais-je dire, parfois 2 fois par jour, de longues sorties de plus d'une heure. Des kilomètres enchaînés à la suite, sans logique, comme si je fuyais ma propre existence, ma souffrance.

Je me suis même lancé comme pari, de faire le 24 décembre, 24 fois le tour du terrain de foot en moins d'une heure. Mes enfants passaient pour la première fois Noël chez leur père et j'étais seule, si seule.
Je frolais l'overdose.

Des Troubles Obsessionnels Compulsifs me sont apparus, il fallait courir au moins une fois chaque jour, sinon mes projets ne se réaliseraient pas. Il fallait aussi pédaler sur le vélo d'appartement pour que le temps s'égraine plus vite (oui dans mon subconscient j'assimilais le roulement des pédales à l'avancé des aiguilles de l'heure).
Il fallait faire minimum 200 abdos pour devenir plus forte.
Il fallait que l'appartement soit ranger et laver chaque jour de fond en comble, que le fil électrique de l'aspirateur s'enroule d'un coup sans rater. Il fallait que le tapis soit aligné sur le carrelage, que les interrupteurs soient tous dans le même sens.
Il fallait aussi que je me frotte et me presse le corps et le visage pour extraire chaque impureté.
J'utilisais la microdermabrasion chaque jour, à me mettre la peau à vif.
Il fallait, il fallait....

Après de longs mois à malmener mon corps, car je ne mangeais pas non plus, après avoir perdu 10 kgs et m'être épuisée jusqu'au bout du rouleau, j'ai eu la chance de ne rien me casser.
Mais ma vie personnelle s'en est ressentie. Agressive envers mes enfants, je ne les supportais plus. Je ne vivais que dans l'attente du retour de mon amoureux et dans la passion de la course à pied. Internet était ma seconde langue, ma seule et unique patrie, la seule fenêtre que j'avais laissée ouverte sur le monde extérieur. Le seul lien qui me reliait à T, à nos projets, qui concrétisait notre amour, et qui justifiait les sévices que je m'infligeais.

Je m'étais perdue en moi-même, la seule chose qui me faisait me lever, c'était courir.

Quand je repense à ces moments, ce ne sont pourtant pas des moments tristes. C'est une souffrance mêlée d'impatience, et de bouffées délirantes dues aux endorphines secrétées à chaque course.
Comment expliquer en d'autres termes que ceux empruntés aux junkies pour détailler les effets ressentis. Pendant la course et après surtout, c'est comme si tout baigne dans l’ouate, rien ne m'atteint, j'ai les réactions d'un bulot cuit. Je suis peace and love...Aucune nouvelle n'est mauvaise, tout est édulcoré, adouci, toutes est pastel, rien n'est vif.

Mais finalement au bout de plusieurs mois, ma raison de vivre est revenue petit à petit. Avec la concrétisation du retour de T qui a ouvert à nouveau en moi un énorme appétit de vivre, d'aimer mes enfants, d'être aimer, de croquer la vie à pleines dents et d'exister.

Je ne veux plus les ignorer à cause de ce sport, je veux maintenant que ce sport soit une force pour nous tous.
Voilà pourquoi mon objectif de marathon est fixé. Car je sais que pour l'atteindre il faudra que je sois forte physiquement et moralement.

16 janv. 2008

Pour la petite histoire

Me voici lancer dans l'aventure d'un premier marathon.
Je suis maman de 2 petits garçons de 5 et 8 ans et nous vivons en famille recomposée avec mon conjoint et ses 3 petits garçons de 4 à 9 ans. Oui vous avez bien compter nous sommes 7 à la maison et je ne suis entourée que de mâles.

Le but de ce blog est de tenir un journal de mon entrainement et du ressenti de celui-ci tant au niveau physique que psychologique, connaître aussi son incidence sur ma famille, ma vie de femme active, de mère et d'épouse.

J'ai décidé de finir un marathon avant mes 40 ans (j'en ai 34) et espère que le premier sera le bon.