21 janv. 2008

Je n'y arriverai pas

Parfois quand je pense à l'objectif : "finir le marathon" je me dis que je n'y arriverai pas.
ça m'attriste, car je me suis mise au défi toute seule et que si je ne parviens pas à aller au bout, je sais que je serai totalement déçue et que je perdrais le peu d'estime que j'ai de moi.

C'est un peu paradoxale, car je pense aussi que rien que la démarche de se fixer cet objectif et de tenir sérieusement les entrainements est pas mal en soi.

Il faut que je trouve la force mentale de tenir jusqu'au bout et c'est ça qui me fait peur. Ne pas trouver ce qui va m'accrocher.
Quand je lis les expériences des uns et des autres, je vois que les copains d'entrainement comptent beaucoup dans le soutien moral. Mais moi, je coure seule, je serais donc seule au milieu de la foule ce jour là. Il faut donc que je réussisse à me forger des images mentales fortes pour y arriver.

Je sais que T sera là à suivre ma progression, et je ne veux pas le décevoir, je crois bien que si j'échouais, j'en mourais de honte.
C'est bien pour ça que je n'ai parler du marathon qu'à des personnes du boulot et très très peu autour de moi. Seuls les très proches qui me voient courir savent que j'ai cet objectif, et encore si j'avais su expliquer mon acharnement à l'entrainement d'une autre façon, je crois bien que je l'aurais cacher à tout le monde.

J'aimerai bien finir ces 42 kms en moins de 5 heures, ce qui me semble honnête par rapport à mes capacités. Mais je n'arrive que très peu à m'imaginer ce qu'est courir pendant une demi journée. J'ai peur que mes jambes me lâchent, que mes pieds blessés me forcent à l'abandon. Si encore j'échoue à cause du physique, je serai déçue mais pas vexée. En revanche si c'est mon mental qui flanche, je vais en faire une jaunisse !

Faut vraiment que je sois barjo, pour me mettre une telle pression !

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