24 oct. 2009

ABRUTIS DE PROPRIETAIRES DE CHIENS

Aujourd'hui je me sens en forme, peut-être est-ce grâce au riz et pizzas que je mange depuis deux jours.

En tout cas après une petite sieste de 45 min, la tête encore engourdie par le sommeil, j'enfile mes runnings et pars pour un entraînement de 50 min.

Au début je trottine, je ne suis pas tout à fait réveillée et c'est rigolo de constater que mes jambes possèdent leur propre autonomie, elles peuvent vivre indépendement de ma tête et courrent de façon automatique. Certes un peu au ralenti, mais tout de même.

Cela veut dire que mon corps à enregistré les automatismes de mon mode de vie et que du coup se met en marche sans que j'ai à envoyer de fort signaux de volonté pour cela.

Marathon, j'avance petit à petit à ta rencontre et mon corps se transforme en mécanique bien huilée (gna gna gna).

Au bout de 6 kms, je me sens tout à fait réveillée et profite de la douceur du climat ainsi que de la légère bruine, qui humidifie ma tête et booste mon énergie - je suis meilleure coureuse sous pluie que sous soleil-

6, 5 kms et ils me reste encore 2 kms pour rentrer à la maison. En bonne forme, je décide de péter un coup d'accélérateur, pour m'amuser un peu. Je suis tout à mes pensées et en pleine augmentation de vitesse quand ma route rencontre celle d'un berger allemand et de ses maîtres.

Le chien m'a vu bien avant que je ne le vois et se mets à galoper à mon encontre pour me sauter royalement sur le flanc.

Je me méfie toujours extrêmement des chiens que je croise lors de mes entraînements, car ils confondent souvent les coureurs avec du danger potentiel pour leur maître. Mais la plupart du temps, je croise des chiens extrêmement obéissants et bien dressés ou alors tenus en laisse.

Celui, d'aujourd'hui, était tout le contraire.

Il faut vous dire que j'ai l'habitude de toujours courir avec les poings fermés, c'est un tic que j'ai et qui m'aide à surpasser parfois la douleur.

Plus c'est dur, plus il y a de côtes ou de poings de côté, plus je serre la machoire ainsi que les poings.

Lorsque je m'aperçois que le chien n'écoute pas ses maîtres, je suis prise d'un instinct de violence et je le frappe de mon poing droit en plein dans sa gorge.

Il recule, surpris, par la riposte, mais me ressaute dessus de plus belle. Je me dégage et finis par invectiver les maîtres qui étaient plus loin en les sommant de retenir leur animal et en les traitant royalement de CONS.

Ce qui m'a retenu de ne pas envoyer un énorme coup de pied dans la gueule du chien, c'est la peur de le louper et de le rendre agressif.

Je me dis après coup, que si à ma place, c'était un de mes enfants à vélo qui était là, le chien l'aurait sûrement renversé et là je crois que c'est pas le chien qui aurait reçu le coup de poing, mais le maître.

Me voilà donc avec une marque de griffe sur l'avant bras et les nerfs en pelote (alors qu'à la base je vais courir pour me rendre zen).

Enfin j'ai quand même réussi à courir 8,5 kms à 9,96 kms/h c'est déjà ça.

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