1 févr. 2015

CECI N'EST PAS UNE TRAILEUSE (les Foulées du Mingot)


La prépa pour Roth se passe tant bien que mal et manque quand même de vélo, mais vu les températures extérieures, je me refuse à sortir et perdre toute mon énergie pour lutter contre le froid. En revanche je prends beaucoup de plaisir à préparer le trail du Vignoble Nantais et puis je me console en faisant du home-trainer et en bossant la force et la vélocité faute de travailler le foncier. Concernant la natation, ça se passe on ne peut mieux, j’ai bien l’impression que j’ai passé un palier et en tout cas j’y prends enfin du plaisir (au bout de 4 ans d’acharnement, il était temps !)





Comme mon Grand Velu s’est cassé en deux le 31 décembre (coude fêlé, mais la tête va bien, enfin elle va comme d’hab) et qu’il recommence tout juste à courir, nous n’avons pas pu faire le Run & Bike de St Brevin. Sur les conseils d’Yvonnick, je me suis rabattue sur le trail de Cugand (en 1 seul mot, siouplait). Ce trail tombe à point nommé dans la prépa du TVN et constituera ma sortie longue du dimanche. J’y vais le cœur léger et l’envie dans les baskets parce qu’en ce moment je me sens en forme... Je me sens comme si rien n’était impossible, je me sens comme si j’allais bouffer le monde ! (Prépa IM mode ON)


Ce trail est le petit frère de l’Écuillé et je ne le savais pas (quelle chance !). Mais bon ici de toute façon pour compenser le peu de dénivelés, il faut toujours qu’il vous colle des litres de gadoue, alors tant qu’à patauger, pataugeons joyeusement. Ce sera donc 17 kms de trail bien gras avec quelques tranches de sous-bois, une pincée de ruisseau à sauter et une larme de montée à la corde. Rien de bien méchant quand on a vécu l’enfer de l’Écuillé (oui je suis traumatisée !).

Finalement je vais bien m’amuser comme une grande bringue que je suis. Mentalement je me suis promis de ne pas marcher en montée même si c’est pour courir à 2 à l’heure, c’est mon challenge personnel de prépa mentale à Roth. Je ne me parjurerai qu’à peine puisque j’ai marché uniquement là où il y a eu des cordes et en fin d’une montée que j’avais mal appréciée dans sa longueur. 


Sinon j’ai aussi évité d’aller embrasser trop fort quelques arbres dans une descente un peu plus technique. En revanche toutes les descentes, je me suis fait un malin plaisir à les prendre en accélérant, laissant mes compagnons de course quelque peu dubitatifs sur ma gestion de l’effort. Mais c’est tellement un plaisir pour moi de foncer en descente que tant pis pour le reste même si après j’ai mal aux cuisses, ça m’amuse de bringuebaler à toute berzingue dans les descentes. Bref je vais terminer sous les 2 heures (1 h 56 pour être précis), mais surtout je vais gagner pas loin de 8 places minimum sur les 200 derniers mètres.


Parce que forcément pour une routarde, une folle du bitume, une fille qui aime que le sol soit dur et que ça accroche sous la basket comme moi,  ne pas courir à fond la caisse quand tous les paramètres sont à nouveau réunis, c’est sacrilège. Alors j’ai mis mes poumons en bandoulière sur mes épaules et puis j’ai allongé les foulées de plus en plus et j’ai fait comme sur la piste, comme si ma vie en dépendait, comme si j’avais un loup-garou au cul. Et je vais vous dire : franchement qu’est-ce que c’est bon de finir comme ça ! Même si au final le résultat n’est pas extra, et bien moi ça me donne un moral d’acier !

1 commentaire:

Serge a dit…

C'est bon pour le moral alors!
Bonne suite de prepa!