2 avr. 2010

5EME SEMAINE CA SE PRECISE

Mardi sortie D'1 h 15 dont 20 min de 30"/30" (11 kms)
Je suis surprise de constater qu'après ma sortie de 22 kms dimanche dernier, je n'ai aucune courbature ni aucune fatigue.
En deux dimanches j'ai fait deux semis et l'entraînement en semaine ne s'en n'est absolument pas ressenti - pas de perte de vitesse, pas de fatigue, pas de douleurs.

Cependant j'ai une petite gêne sur le côté externe de ma cheville gauche et au bout de 45 min d'endurance ça devient pénible. Je m'arrête pour faire des étirements et repars pour mes 30"/30"

Bizarrement les accélérations me soulagent un peu. Sûrement que les foulées sont différentes et que les appuis changent ce qui me permet de laisser souffler ma cheville.

Le soir le kiné trouvera la cause de cette douleur qui n'est qu'une contracture du péronier.
ouf, je suis soulagée....

Mercredi sortie d'1 h 00 en endurance (9,6 kms) : Les sorties en endurance sont devenues pratiquement mes sorties préférées. J'ai l'impression de me reposer lors de ces sorties. Je me repose aussi bien la tête que les jambes.

Le temps est toujours désagréable au possible, il fait froid, il y a encore ce maudit vent (ma casquette s'est envolée, emportée par une rafale sournoise) et la météo me rend morose.
Vraiment ça me file le moral à plat de devoir sortir dans de telles conditions.

J'ai appliqué les conseils du kiné et massé abondamment mes péroniers et mollets. Je ressens maintenant une petite gêne sans douleur et fais super gaffe à poser mon pied bien droit au sol (les péroniers sont les muscles stabilisateurs des chevilles et du pied).

Après quelques minutes d'échauffement, je suis à nouveau toute neuve.
En revanche dès que je me suis refroidie, une gêne sous le pied apparaît et la sensation désagréable du péronier aussi.

L'après-midi je suis out, je n'ai pas assez mangé et j'ai envie de dormir.

pff c'est dur d'équilibrer son alimentation et son entraînement.

Jeudi sortie d'1 h 30 avec 16', 14' et 12' d'accélérations (14 kms)
J'ai mis mes bas de contention ce matin, mais je n'avais déjà absolument plus mal nulle part.
Les bas me font du bien, ça fait un effet de massage vraiment agréable.

Je ne relis pas le plan et pars bille en tête pour 40 min d'endurance. Arrive le tour des accélérations. Je me dis 16 min moins vite que 14, moins vite que 12.
Donc accélération progressive sur 3 tours.

Une chose est sûre c'est que je n'avais pas anticipé la dureté de cette épreuve et que la veille au soir j'ai mangé comme à l'habitude, peu de féculent....

16 min tout va bien : mes pulses montent à à 164, c'est dur mais ça le fait (10,6 kms/h)
1'30 de récup : oulalala ça passe vite

14 min ça va moins bien déjà : mes pulses montent à 165 (10,8 kms/h) . Je rencontre de belles bosses qui me ralentissent pas mal. Je suis essoufflée et je commence à avoir mal aux jambes, mes muscles durcissent
1'30 de récup : raaaaah c'est trop court !

12 min et rien ne va plus : mes pulses explosent le cadran à 168 bpm (11,5 kms/h). Encore des bosses et le cerveau embrumé qui n'arrive plus à analyser le terrain, ni l'état dans lequel je suis.
Ne reste que ma volonté pour aller au bout de ce cauchemar sans lâcher prise et en accélérant.
Je grimace, j'ai mal partout, je me disloque presque.
J'arrive près d'un trottoir à la 12ème minute et manque de tomber, étourdie par l'intensité de l'effort.

Heureusement mon coeur redescend vite et je récupère un peu mes esprits.

Je rentre chez moi encore sonnée et m'assoies sur une chaise presque sans vie.
la tête entre les mains je me sens faible...
Je titube jusque la douche et l'eau tiède me requinque un peu. Mais là c'est la fringale qui frappe à la porte.
Je sors vite fait, car je sens que je ne vais pas tenir longtemps la dragée haute à cette crampe stomacale.

à peine séchée, je fonce dans la cuisine et telle une boulimique en crise, mes mains plongent dans les placards et portent des nourritures à ma bouche.
Mon cerveau incapable de gérer quoique ce soit, me place en spectatrice du festin impuissante à stopper l'orgie gargantuesque d'amandes, de pain, de chocolat, de yaourts etc.
J'ai du mal à m'arrêter de baffrer, j'ai même ingurgité du pain encore un peu congelé, incapable d'attendre quelques minutes de plus.

Heureusement pour moi, il n'y a pas de cochonneries qui trainent dans mes placards. Je festoie donc d'aliments tout de même bénéfiques pour ma récupération.

Je suis décalquée comme si j'avais couru à fond 25 bornes.

C'est la moitié du plan, j'espère que c'est le plus dur sinon je vais crever.

1 heure après cette orgie, je me sens un peu mieux et moins fatiguée.
Je crois que j'ai subit une légère hypoglycémie et une petite déshydratation.
La faute à mon alimentation de la veille qui n'était pas assez chargée en glucides.

J'ai eu faim toute la journée, comme un trou, une crampe continuelle dans l'estomac et j'ai fini par aller me coucher de très bonne heure en espérant tromper la faim. Car même manger n'arrivait pas à me calmer.

Résultat sur la balance le lendemain matin : 1/2 kilo en moins.

Je relis le plan (mieux vaut tard que jamais) et m'aperçois que je devais ne pas dépasser 160 bpm sur les accélérations.

Vendredi repos : le repos fait partie de l'entraînement dit-on.
Et bien je suis contente de m'entraîner au repos aujourd'hui.
Je suis en forme et n'ai aucune courbature, la fringale m'a quittée c'est cool.

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