30 mars 2010

MON KINE C'EST MON NOUVEAU MEILLEUR AMI

Depuis que j'augmente sensiblement le volume d'entraînement et bien que je le fasse de façon progressive, il m'arrive régulièrement d'avoir des contractures.

Alors là je t'entends rigoler ami lecteur, tu te gausses en disant, mouarf les contractures c'est rien. Quelle chochotte cette Virginie.

Ben oui et non en fait. Effectivement les contractures ce ne sont rien d'autre qu'une énorme crampe qui passe pas. Mais si on ne fait rien ça peut dégénérer en déchirure, tendinite et autres joyeusetés.

Enfin, ça fait quand même mal ces trucs là et c'est pas chouette pour courir.

Mon mari m'a offert le livre "Courir le Marathon" de Michel Delore, et je me marrais en lisant qu'il conseiller du kiné en prépa marathon.
J'ai même dit "bon il est gentil le Monsieur Delore, mais faut pas exagérer, aller voir un kiné juste parce qu'on fait un plus de kilomètres c'est un peu n'importe quoi"
Je me disais en moi-même : "pfff, de toute façon si on mène bien son entraînement, y a pas de raison d'avoir des douleurs et en plus on est fait pour marcher, courir, c'est un mouvement naturel, il est fêlé ce mec"

Bon, j'avais tort car si effectivement nous sommes capable de marcher, de courir tous les jours sans avoir de douleur.
Je n'avais pas compris que marcher ou courir moults kilomètres étaient tout de même traumatisant, et même si on ne passe pas du stade 0 au stade 60 kms d'un coup, et bien il arrive que parfois, le corps s'exclame et nous rappelle à l'ordre.

Après la contracture du Moyen-fessier, intervenue suite à ma sortie de 30 kms, j'ai filé le museau entre les pattes chez Monsieur MonKiné.
Qui m'a malaxé comme une pâte à pain et a fait de fesse droite du chewing-gum.

En 3 séances et quelques étirements c'était réglé.

Mais voilà qu'en deux semaines, j'enchaîne pas loin de 125 kms dont 2 semis.
Je mets aussi des runnings neuves et des semelles neuves (ah ben oui, la demi-mesure ça ne me connait pas) et je pars pour enquiller les bornes.

Résultat : une grosse contracture au péronier latéral gauche.
Une douleur qui me rapelle mes heures de danse classique, perchée sur mes pointes.

En temps normal j'aurais laissé couler, mais comme je veux arriver fraîche au marathon et ne pas m'envoyer un plan pour rien, je préfère anticiper une éventuelle blessure et mettre en oeuvre mon réseau de docs du sport, plutôt que forcer bêtement sur la douleur.

Monsieur MonKiné est arrivé avec sa cape de super héros et m'a appuyé pile sur l'endroitquecestlàoùjaimal et hop j'ai sauté au plafond.

Alors il a malaxé de ses petits doigts agiles de façon dynamique mais tout de même délicate et
mon péronier a ronronné de plaisir et s'est détendu un chouia.

Oui mais bon, même si je masse tous les jours à partir de dorénavant, ça serait bien de l'étirer un peu.

Mais le péronier (j'savais même que ça existait ce muscle ) comment ça s'étire ce truc ?
Surtout que moi j'ai mal en bas près de la cheville. Il faudrait que je puisse tourner ma cheville à 180°, mais j'suis pas sûre qu'elle aime.

Après une nuit de recherche, Google m'a donné la réponse .

Comment puis-je l'étirer ?
Je m'assieds en tailleur, puis je place le pied droit sur le genou gauche. Je saisis la cheville droite de la main gauche, et je la tire lentement et doucement vers le tronc. Je ne dois pas tenir la position très longtemps. Je ne dois pas avoir mal. Je répète, à l'inverse, pour l'autre jambe.



Bon y a plus qu'à....

Pour ceux qui ne savent pas où se situe la petite bête, voici une planche anatomique. En rouge c'est le péronier à sa mémère.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ah ben voilà, tu as trouvé, bonne continuation:)) Nathou