15 mars 2010

SORTIES LONGUES DU WEEK-END EN SEMAINE 2

Après ces 3 jours de repos et ces 2 séances avortées pour cause de vomissements intempestifs, je reprends les runnings en main et me les collent aux pieds pour avancer plus vite.

Samedi, je pars pour 1 heure d'endurance qui se transforme rapidement en 1 heure de résistance.
Ben oui des fois y a des coureurs y faut qui bougent plus que de raison et leur petit coeur ne cesse de battre, de battre la chamade. Dans ce cas quand ma FC refuse obstinément de descendre et de rester à des seuils tolérables, je n'hésite pas une seule seconde et j'accélère, au moins cette FC elle monte pour une bonne raison (non mais, qui, qui commande dans ce corps à la fin !)

En pleine côte au bout de 9 kms, une voiture cherche désespérément à attirer mon attention et la passagère baisse sa vitre pour me demander son chemin.

Alors là ami lecteur, si tu me connais bien, tu sais que je n'ai aucun sens de l'orientation, que je me perds plus qu'à mon tour (même si je vis ici depuis 2 ans), que ça m'a valu moults et moults kilomètres supplémentaires en entraînement pour retrouver mon chemin.

En plus ami lecteur, si tu me connais extrêmement bien (mais je n'en doute pas vu qu'il n'y a que mon mari qui lit mes chroniques), tu sais que je suis d'une humeur d'ours mal léché quand je me déchire et me fais mal en sport.

Donc ami lecteur, à la lumière de tous ces éléments, tu auras compris qu'en passant près de la vitre baissée et du sourire mièvre de la passagère, je n'ai pipé mot et lui est fait un signe de la main qui voulait dire "Stop, arrête de me faire chier avec tes questions à la mords-moi le noeux, de toute façon je ne sais pas ta route vu que je suis la créatrice du groupe facebook "les handicapés du sens de l'orientation""

Une heure vite et agréablement passée et je rentre remotivée pour le dimanche, sauf que OUPS, en relisant le plan je m'aperçois que je devais faire 1 h 20 (et dire que je me suis contrainte à rentrer) - bon, tant pis pas grave de toute façon je vis une semaine de merde.
En plus il faut que je prépare la Birthday party de mon fils et il va m'en falloir des réserves d'énergie pour retomber en enfance et jouer au béret, au foot, au sac de noeuds, à danser etc.

Dimanche sortie longue et fractionné à allure marathon : 1 h 45 de prévue (et là j'ai vérifié sur le plan) avec des allures marathon à inclure dedans.
Il fait encore frais et j'en ai marre mais vraiment marre de me les cailler autant tout le temps.
Je n'ai jamais eu aussi froid de ma vie que pendant cet hiver.

Il est 9 h 00 du matin et déjà j'ai à peine fait chauffer mes semelles qu'une autre voiture munie elle aussi d'une passagère s'arrête à ma hauteur et baisse sa vitre.

- mais qu'est-ce qu'il ont tout à se perdre chez moi ces gens ? -
Et puis franchement qu'est-ce qui pousse des personnes saines de corps et d'esprit à se lever à l'aube un dimanche matin pour aller se promener à la Chapelle Heulin.
Non décidément, ces gens ne peuvent être autre chose que des psychopathes avides de chair humaines fraiche.

Alors à celle-là aussi, je fais un signe avant même qu'elle n'ouvre la bouche et lui dit dans un souffle "j'suis pas du coiiiiiiiiiin".

ouf ami lecteur, heureusement que j'ai le nez fin, j'ai évité ainsi de me faire sérial-killer par deux fois - et là je dis : "Bravo Virginie, quel sens de la déduction !!"

Bon ils n'allaient sûrement pas me sérial-killer mais en tout cas ils ne m'auront pas sérial-emmerdée (un ours mal léché je vous dis).

La sortie se déroule si bien que je fais 1 h 50 (pas vu le temps passer moi) et 17 kms.

L'après-midi j'aurais bien piqué un petit roupillon, mais les gnômes voulaient aller au moulin de l'Epinay.
'soupir' c'est ça la vie de maman sportive.
En tout cas ils ont eu une riche idée, car c'était vraiment super intéressant et moi qui aime tant le pain, comment ne pas aimer le moulin.

Aucun commentaire: