23 mai 2010

RESUME DES DEUX DERNIERES SEMAINES

Oulala, je laisse dangereusement mon blog partir en sucette.

Bon allez zou voici ce qu'il s'est passé.

Lundi 10 mai : Je recommence sérieusement la course à pied.
ça me manque depuis le marathon. Je fais attention et compense par du vélo, mais j'ai la trouille de recourir. J'ai peur de me blesser, ça devient obsessionnel.

Je pars pour 30 min d'endurance. Le temps est frais mais beau.

Comme pour un premier rendez-vous, je suis fébrile. Comme pour un premier rendez-vous je me pomponne. Me voilà dans la rue, en short et en queue de cheval...

Je retrouve mes sensations, c'est très agréable. La musique défile dans mes oreilles et les morceaux que j'ai entendu pendant le marathon me reviennent en plein visage. Les émotions sont au rendez-vous. Je suis bien, je cours à bonne allure et me voilà qui chante à tue tête, parcourue d'un petit frisson de plaisir.... J'ai les larmes aux yeux de tant de bonheur.

Je me sens vivante.

Je fais 42 minutes en tout et m'arrête à regret, mais il faut que je retourne travailler.
Hmm la journée sera magnifique.

Jeudi 13 mai : 1 h 00 et 9,2 kms. Je ne cours pas vite depuis le marathon mais le plaisir est toujours là et c'est déjà ça.
Mes pulses montent bien haut pour si peu de vitesse et puis j'ai toujours cette mauvaise sensation au genou droit et ça me perturbe.

Vendredi 14 mai : je laisse mon genou de côté et monte sur mon vélo pour me détendre.
15 kms à 18 kms/h c'est pas la fureur mais ça fait du bien. Du coup j'enchaine sur 6 kms de running. Après avoir lâché le vélo j'active la machine à courir et me retrouve bien bête à ne pas savoir où se trouvent mes pieds.

Pendant 2 kms j'ai l'impression d'être complètement saoule. Pour le coup je n'ai pas mal au genou puisque je ne sens pas du tout mes jambes qui sont en coton.
ça me fait rigoler et oui, ça doit être ça, je suis saoule.

Au 3ème kilomètre les sensations reviennent et je vérifie mon allure sur la polar. Bonne surprise je cours relativement vite, comme si le moulinage des pédales s'était dupliquer sur le moulinage des foulées.

Je boucle les 6 kms en 32 min.
Tugdual me demande si je me prends pour une triathlète.

Samedi 15 mai : reprise du fitness - ça fait du bien

Dimanche 16 mai : j'ai tellement envie de courir, courir, courir sans relâche.
Je pars pour 1h00 en laissant les enfants jouer à la Wii à la maison.
Au bout de 9,5 kms, je passe la tête par la baie vitrée et constate que les enfants s'amusent très très bien.
Je fais quelques étirements car mon genou est tout bizarre. Je me sens bien.
Je suis en train de tester ma nouvelle boisson isotonique et vraiment je sens la différence par rapport aux autres entraînements.
bon je repars pour 30 minutes, j'ai trop envie d'y retourner.

Mon dieu que je suis bien. Je pourrais courir comme ça toute la journée.
Le deuxième tour est plus rapide, les sensations sont au rendez-vous et le mental est d'acier.
30 minutes sont passées depuis longtemps quand je m'aperçois que j'ai fais 10,3 kms en 57 minutes.

Je rentre tout de même à la maison, car je m'aperçois qu'il n'y a plus grand monde dans les rues.
je sais instinctivement que c'est l'heure du déjeuner et j'ai 3 gremlins à la maison qui vont m'attendre avec des dents comme des baïonnettes.
Alors je rentre, mais vraiment c'est à contre coeur.

Résultat semaine
42 kms de cap
15 kms de velo
1 heure de fitness
3 230 kcal

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Mardi 18 mai : fitness me voilà. C'est cool je suis seule avec Nico. On se fait une bonne série d'abdos suivie d'une bonne séance de LIA. Les pulses montent bien haut et ça fait du bien de se lâcher.
Le soir je file voir mon osteo qui me remets la rotule en place.
Ma gêne provient d'un raccourcissement de quadriceps.
J'ai pris pas mal de muscle pendant l'entraînement marathon et pendant les 10 jours en Guadeloupe j'ai abandonné les étirements.
Le résultat se fait sentir maintenant. Le manque de flexibilité de ma cuisse induit un problème dans les ichios et par répercution dans le genou et aussi le tibia, ce qui a déplacé un peu la rotule.

Maintenant qu'elle est en place, je peux refaire correctement mes étirements - c'est vrai que ces derniers temps je n'arrivais plus à étirer mon quadri à fond, car ma rotule bloquait.

Le hic c'est qu'il faut que je reste 3 jours sans courir pour que tout ça se repose.

Mercredi 19 mai : j'enfourche mon velo et mets 4 minutes de moins sur le même parcours que la semaine d'avant. Mon vieux bouzin à sacoche est mort de fatigue mais moi ça va.

Jeudi 20 mai : fitness à nouveau et c'est le cours de step. Je pars dans ma petite bulle et m'aperçois au bout de quelques instants que je suis la seule qui m'active sous le regard amusé du prof et des autres élèves.
Heu, vous êtes passé à un autre pas ??? OK, Ok je m'y mets.

Vendredi 21 mai : ça y est je peux enfin courir. Je veux faire 10 kms.
Il fait chaud depuis quelques temps et ça devient dur de courir.
Je ne suis pas bien rapide et met 1 h 03, mais le plaisir est toujours là.

Samedi 22 mai : j'ai envie de faire 15 kms. Je pars à 10 h 00 et il fait la canicule.
qu'est-ce que je suis lente, c'est incroyable, j'ai l'impression de revenir à mes débuts.
Mais le plaisir est au rendez-vous et finalement c'est bien ce qui compte.
Je mettrais 1 h 34 (4 minutes de plus que prévu) avec des pulses un peu haute.
Au bout de 10 kms je me sens si bien que je pars pour une bonne accélération de 16 kms/h sur 6 minutes et tout de suite après je me remets à accélérer sur 10 minutes, mais cette fois à 11 kms/h.
Je rentre trempée comme une soupe et bien rincée, c'est chouette le sport.

Dimanche 23 mai : je veux faire 2 heures. Auparavant il faut que j'accompagne mon fils ainé à son tournoi de ping-pong. ça débute à
10 h 30 et je n'ai pas d'autre choix que de partir à 11 h 00.
Je prépare mon nouveau camel-back qui se positionne autour de la taille et j'embarque 3 litres de liquide (dont mon fameux Ergysport).

Au bout de 3 kms, j'ai envie de tout arracher. C'est lourd, ça ballotte, ça me blesse la taille et ça me ralentit pire que le soleil du zenith.

Je serre à mort toutes les sangles mais malgré tout, ça ballotte encore et ça me tire trop sur les lombaires.

Je finis ma première boucle de 9 kms heureuse de me délester de ce sac mortel.
A moins d'avoir un gabarit de cheval de trait, je ne vois pas comment supporter ce truc.

Je reprends ma ceinture porte-gourde et repars délestée de 2,5 kilos. Je le sens immédiatement car j'ai l'impression de m'envoler.
Mais le soleil se charge immédiatement de me faire atterrir en me cognant comme un sourd sur la tête.
La vache ce qu'il fait chaud. Courir entre 11 h 00 et 13 h 00 en plein soleil et sous plus de 30°C n'est pas des plus agréable.

Je me dis que j'ai couru dans le froid siberien, sous la grêle, la pluie hivernale, les rafales de vent à plus de 100 kms/h, la nuit, la boue. Ce n'est donc pas ce soleil de plomb qui viendra à bout de ma volonté.

Je suis lente, aussi lente qu'une tortue centenaire. Mais je n'ai plus mal au genou.
Depuis l'osteo, j'ai ressenti une seule fois une légère gêne post-entraînement samedi.
Sûrement une contracture du muscle long péronier.

Avant de courir j'ai chauffé et massé à mort mes jambes avec de l'huile d'arnica de Welleda.
ça marche... je me sens bien, j'aimerai continuer encore mais la chaleur a raison de moi.
J'hésite entre continuer et tomber dans les pommes ou bien rentrer et me rafraîchir.

Je fais 1 h 40 au lieu de 2 heures et suis bien contente pour une fois de retrouver la fraîcheur de chez moi.
Qu'est-ce que j'ai couru lentement (8,5 kms/h), mais au moins j'étais bien en endurance. Mes pulses n'ont pas dépassée 145 bpm et du coup je ne suis pas plus fatiguée que ça.
J'enchaîne sur 10 minutes d'abdos et 20 minutes d'étirements.

Voilà une semaine qui s'achève avec le sentiment d'avoir accompli mon devoir.

nota : je suis en train de lire le livre de Christophe Carrio "Sculpter ses abdos".
le concept est très intéressant car ça parle de posture et d'adapter son travail d'abdos en fonction de ladite posture pour soulager le dos et ne pas se blesser. ça parle du bien-être avant de parler d'esthétique. L'esthétique n'étant qu'une résultante d'un travail bien mené.
ça colle parfaitement à ma philosophie. Je sens que je ne vais pas tarder à acheter pas mal de ses autres bouquins "un corps sans douleur" et "la meilleure façon de courir"

Résultat semaine :
40 kms de course à pied
15 kms de velo
2 heures de fitness
3 935 kcal

pour le fun : voilà mes pieds, 3 semaines après le marathon.
Bilan : 1 ongle noir (problème de chaussette à la dernière sortie pré-marathon) et des pieds qui s'épluchent. Vu l'endroit où la peau part en lambeau, il ne fait nul doute que j'attérris sur le devant du pied et non sur le talon ou le milieu (faut que je réussisse à poser mon pied sur le milieu quand je cours)





2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai la même chose à mes pieds......
Je m'inquiète un peu... n'est ce pas une mycose? Comment avez vous traités la chose??

Bien cordialement

Virginie_l a dit…

ah non ce n'est pas une mycose, c'est la peau qui s'est abrasé avec la durée de la course au marathon.
Au bout de quelques jours la peau est redevenue normale