18 nov. 2009

TOUT DOUCEMENT


"Tout Doucement
Envie de changer l'atmosphère, l'attitude
Tout Doucement
Besoin d'amour pour remplacer l'habitude..."

AAAAH que de profondeur, que de sens !! en un mot quel talent cette Bibie qui nous inondait de ses sanglots longs en 1985.

BEUARK (oh fait si vous voulez vous souvenir de toutes les casseroles musicales que votre enfance a supportées voici un lien fort sympathique où j'ai même retrouvé "Pit et Rick".
Mais si, ceux qui chantaient "La Fourmi veut pas donner son miam...miam".

Même minote à l'époque (j'avais 11 ans) , je détestais déjà le genre "slowsirupeuxquicolleauxdents".

Les années passants cela ne s'arrangea pas et l'heure des slows dans nos "boums" de collégiens et lycéens en mal de premières expériences amoureuses me filait des frissons de dégoût dans le dos.
Cette plage musicale imposée, était un vrai cauchemar. Dès les premières notes mielleuses, je déguerpissait en 4ème vitesse pour aller me réfugier dans les toilettes avec des cacahuettes dans les oreilles en guise de boules quies, priant pour que les couples se forment vite et que la danse puisse reprendre de plus belle.

En bref, j'aime pas quand ça ralenti, j'aime pas les sucreries-mièvres qui ont pour but de provoquer des sentiments romantico-melo-dramatiques à la "Arlequin : Champion de l'Amour".

Et pourtant, et pourtant....

J'ai l'impression parfois, que j'ai deux entités qui vivent en moi. L'une qui dirige ma tête et l'autre qui dirige mon corps. La plupart du temps, la seconde obéit à la première, mais parfois -et cela a été le cas aujourd'hui- l'entité-corps se rebelle et commet un putsch qui chasse l'entité-mental.

Illustration :

Hier j'ai couru 5, 5 kms après mon cours de fitness et ma foi je fus bien surprise de constater que les 20 kms enchaînés samedi dernier, n'avaient laissés aucune forme de traumatisme ou de fatigue. J'ai donc couru comme un petit lapin batifollant dans un champs de luzerne et de thym, le tout à 10,2 kms/h pour une FC moyenne de 147 et FC max :163.

Aujourd'hui, toute ravie et rassurée sur ma capacité d'endurance, je pars guillerette et motivée pour un petit 10 - 11 kms.
Mais là, quelle surprise ! mes jambes n'avancent pas. rien, pas de jus, comme la fois où ma vieille Super 5 faisait du 40 à l'heure, pied au plancher.
Et là j'ai repensé au 20 kms de samedi, et je me suis dit : c'est ton corps qui réclame un slow (quelle déception, de la part de ce corps qui trahit mes enclins naturels).

Il y a quelques temps, ce genre de baisse de régime me troublait et m'inquiétait.
Mais maintenant j'essaie de le prendre avec philosophie. Après tout, la mécanique a besoin parfois de se reposer aussi.
Donc j'ai écouté mes jambes têtues et pleurnicheuses et leur ai prodigué un peu "d'amour pour remplacer l'habitude..."
Ce qui a donné, une séance très cool (j'ai écouté des podcasts pour changer).
1 h 09 pour 10, 7 kms et 9,2 kms/h. FC max : 146 et FC moy : 130.

Mais je persiste à penser que les slows c'est rien que pour les tousmousdugenoux ou les midinettestoutsucretoutmiel.
Que voulez-vous je suis plus "Guitar Hero" que "Léa, passion vétérinaire".

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